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sgsf
Et si on reparlait du climat ?
vendredi 29 juillet 2011
Le best-of de "la chaîne Energie" - Nucléaire, gaz de schiste... On débat beaucoup sur l'énergie, mais on parle moins du sujet sans doute le plus grave : les émissions de CO2 repartent et la planète se réchauffe.
Et pourtant, ne nous y trompons pas. L'été froid et pluvieux en France ne doit pas conduire, rappelle Bertrand Barré, à confondre météo et climat. Ailleurs, il peut faire très chaud et les émissions de CO2 sont reparties de plus belle. On peut craindre que la planète soit partie pour connaitre une augmentation de 3,5 degrés (et non pas les 2 degrés qui étaient envisagés), comme le souligne European Energy Review.
Ni la France ni l'Europe ne tiendront leurs engagements, met en garde L'Usine à GES.
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Pour plusieurs raisons. Un recul du nucléaire -rendu probable par la décision allemande de fermer à terme ses centrales- va se traduire par une relance d'énergies supposées moins dangereuses mais plus « sales », comme le charbon ou le gaz. Peut-on choisir entre nucléaire et C02 ? s'interroge Béatrice Mathieu. Volodia Opritchnik relève que les difficultés du nucléaire ne réjouissent pas les climatologues.
D'autre part, même si des progrès sont réalisés, la prise de conscience du coût en CO2 de chaque produit et service est encore faible. Comme le regrette Dominique Bidou, la publicité mettra en valeur tel voyage à Marrakech à 40 euros, mais sans souligner que le coût en C02 est le même que pour un voyage cher...
L'étiquetage ne se met en place que lentement et les bilans en carbone demandés aux entreprises font encore l'objet de multiples réticences , s'inquiète Rémi Marcus.
Un nouveau type de fraude est même apparu.
Si les calculateurs fleurissent et si certains secteurs prennent des initiatives (Sophie d'Anhalt cite le cas des chocolatiers), ces calculs paraissent encore folkloriques aux consommateurs : qui se soucie, à part Yves Leers..., du coût en CO2 du réveillon ou du mariage de Kate et William ...
Les habitudes sociales - comme l'attraction pour la voiture individuelle- restent lourdes et l'auto-partage marche mal en France, comme le note Marc Fontanès.
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Le côût en CO2 n'est d'ailleurs pas toujours facile a appréhender...Produire localement n'est pas forcément vert
En tout cas , l'enjeu vaut de poursuivre les efforts, dans leur dimension technique comme le captage de CO2, analysé par Stéphane Arpin, mais aussi dans des directions multiples et complémentaires, car il n'y a pas "une" solution. Thomas Porcher et Nicolas Garderes identifient plusieurs chantiers.
Universcience a pour sa part lancé un site très complet pour suivre le changement climatique en temps réel.
Il n'y a plus qu'un quarteron d'extrémiste qui se cramponnent vaille que vaille au CO2 relayé avec zèle par la presse française, ce n'est que çà.
Je précise en effet que leurs auteurs estiment être encore en cours de démonstration, demandent encore de nombreux travaux et qu'il y a une controverse tout à fait objective et recevable.
2) Où avez vous vu ou lu également que les 30 à 40 milliards de tonnes de C02 rejetée par an en plus des autres Ges n'ont aucun effet d'importance et pas seulement sur le climat mais par exemple sur une tendance vers l'acidification des océans et en conséquence bien d'autres aspects ?
Merci de ne pas faire des réponses de trolls qui annoncent des choses qu'ils lisent sur des forums ou blogs de lobbying sans même s'en rendre compte.