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 - Président de l'Observatoire du Nucléaire

Auteur
Stéphane Lhomme, 45 ans, est président de l'Observatoire du Nucléaire. De septembre 2002 à février 2010, il a été porte-parole du réseau Sortir du nucléaire. Titulaire d'un DEA en sociologie,...

Crash de l'industrie nucléaire française?


lundi 18 janvier 2010

Les anti-nucléaires voient dans les derniers revers de la filière nucléaire française les prémisses d'un crash. La deuxième partie de l'article de Stéphane Lhomme.


Stéphane Lhomme est porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire.

Voir la première partie du bilan de Stéphane Lhomme : Nucléaire, du grand retour...au grand déclin

En France,  les réacteurs arrivent à 30 ans d'âge, durée de vie prévue au départ par EDF (le quotidien Le Monde du 15 mai 2003 a ainsi rappelé que "les décrets d'autorisation ne précisaient pas la durée de vie des centrales" mais que "les dossiers d'autorisation présentés par EDF avançaient une durée d'exploitation de trente ans".)
Les réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme) ont déjà atteint cet âge, et la majorité du parc français l'atteindra très vite, d'ici 2014.

Scandales et mauvaises nouvelles : ils se sont multiplies en 2009, dans la suite de la fameuse fuite d'uranium du Tricastin (été 2008)

- Toute l'année 2009 : révélations sur les nouveaux retards, surcoûts, déboires des chantiers EPR de Finlande (Areva) et Flamanville (EDF)

- Janvier 2009 : le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que les laboratoires de toutes les centrales française ont perdu leur agrément pour s'être montrés incapable de mesurer correctement la radioactivité.
-Février : émission choc "Le scandale de la France contaminée" sur France 3
- Mars : révélation de l'espionnage par EDF de Greenpeace et du Réseau "Sortir du nucléaire"
- Mai : diffusion par Arte du documentaire choc "RAS nucléaire", sur les précaires de l'atome
- Juin : élections européennes, percée d'Europe écologie
- Juillet : le PDG d'EDF demande une augmentation de 20% du prix de l'électricité
- Octobre : - scandale des déchets nucléaires expédiés par EDF en Sibérie
                  - 30 kg de plutonium "en trop" retrouvés à Cadarache
                  - la France est importatrice nette d'électricité sur un mois, pour la première   
                    fois depuis plus de 20 ans

- Novembre : - faille du "contrôle-commande" de l'EPR révélée par 3 autorités de sûreté
                     - la France est importatrice  d'électricité pendant quelques jours
- Décembre : - échec tonitruant de l'EPR à Abou Dhabi
                     -  la France est importatrice nette d'électricité pendant plusieurs jours

D'autres affaires graves (même si elles ont été moins médiatisées)

- EDF et Areva condamnés pour leurs "vraies-fausses" publicités dans la presse pour jeunes, suite à des procédures menées par le Réseau "Sortir du nucléaire". (Mai)
- barres de combustible suspendues à Gravelines (août) puis au Tricastin (décembre)
- perte de refroidissement à Cruas (décembre)
- Grève historique des précaires exploités dans les centrales nucléaires EDF (été)

 Révolte contre les projets d'enfouissement des déchets nucléaires

Malgré un processus soigneusement pensé et élaboré, lancé en juin 2008 par l'Andra avec la présélection de 3115 communes et aboutissant un an plus tard avec la sélection de deux communes "candidates", les projets d'enfouissement ont été frontalement repoussés par les populations locales et les associations. Ainsi, les communes pressenties dans l'Aube pour recevoir le déchets "FAVL" on retiré leurs candidatures. Mieux : cette dynamique semble gagner la Meuse où le projet de "laboratoire" de Bure devait laisser place au choix réel d'un site. Or les communes, à commencer par Bonnet, commencent à prendre position contre le projet. C'est une affaire d'une immense importance, et un grave problème pour le lobby nucléaire, confronté à un problème comparable aux USA avec l'annulation par Obama du projet de Yuca Mountain.

Autres dossiers :

- ITER et le Mégajoule : ces deux installations gigantesques, dédiées à la fusion nucléaire, accumulent les retards, surcoûts, remises en cause des programmes, etc.

- Projet de réacteur dit "de 4ème génération" : en réalité, il s'agit d'une nouvelle tentative de faire Superphénix... sous un autre nom. Des milliards sont hélas attribués à ce projet prévu sur le site nucléaire de Marcoule (Gard)

- Georges Besse II : usine d'enrichissement de l'uranium en construction au Tricastin. Le Réseau "Sortir du nucléaire" travaille inlassablement à faire savoir que les centrifugeuses qui vont être utilisées sont louées (très cher) par Areva à son concurrent Urenco : une fois de plus, la "maestria" française dans le nucléaire n'est pas au rendez-vous. Par ailleurs, les accords de désarmement USA-Russie pourraient mettre sur le marché de grandes quantités d'uranium enrichi, concurrençant sévèrement GBII.

- Imouraren : Areva et l'Etat du Niger ont annoncé en mai le début des travaux pour la mise en service de cette mine qui est prévue pour être une des plus grandes du monde. Mais, là aussi, la mise sur le marché d'uranium militaire déclassé pourrait s'avérer catastrophique pour Areva.
 
Que va-t-il se passer en 2010 et au-delà ?

En France

M. Sarkozy a annoncé en janvier 2009 la construction à Penly (Seine-Maritime) d'un second EPR après celui de Flamanville. Le chantier devant commencer en 2012, année d'élection présidentielle, ce projet est de toute évidence directement lié à l'avenir politique de M. Sarkozium
A suivre de près : la suite des projets d'enfouissement des déchets, les réacteurs ayant dépassé ou arrivant à 30 ans d'âge (sans oublier… les autres réacteurs) , les risques de pénurie avec l'augmentation continue du chauffage électrique ; Etc.

Dans le monde

Le déclin net de l'industrie nucléaire devrait d'autant plus continuer que, comme l'expliquait Le Monde dans son édition du 1er décembre 2009 ("Une révolution sur le gaz"), l'avènement des "gaz non conventionnels" (par exemple stockés dans les roches) entraîne une chute très importante du prix du gaz et augmente nettement les réserves disponibles. Du coup, le gaz devient un concurrent encore plus redoutable pour le nucléaire dont les coûts, au contraire, augmentent de façon exponentielle.

Il n'est donc pas surprenant que, le 15 décembre, la Pologne (qui prétendait construire une centrale nucléaire) ait annoncé la construction d'une centrale électrique au gaz de 900 MW, le tout pour 480 millions, c'est-à-dire 10 fois moins cher qu'un EPR. Mieux : la construction doit durer 2 ans seulement, contre 7 à 10 ans pour un réacteur nucléaire…
Pendant ce temps, les énergies renouvelables progressent de façon fulgurante. A plusieurs reprises, les éoliennes ont produit plus de 50% de l'électricité consommée en Espagne. La Chine, les USA et de nombreux autres pays ont d'ores et déjà lancé des plans géants de développement des énergies éolienne, solaire, biomasse, etc.
En résumé, l'industrie nucléaire, archaïque et issue du siècle dernier, est mourante... mais hélas à petit feu : comme nous l'avons signalé plus haut, la prolongation du fonctionnement des réacteurs actuels augmente clairement le risque de catastrophe nucléaire.
16 commentaire(s)
[1]
Commentaire par Seck
lundi 18 janvier 2010 10:05
La France est importatrice d'électricité en novembre et en décembre?? N'importe quoi ! L'année dernière, la France n'a été importatrice net ni en novembre, ni en décembre. Elle l'a été en octobre (et c'est la première fois en 27 ans...) et reste largement exportatrice sur l'année (Source, pas très dure à trouver et surtout à comprendre : http://www.rte-france.com/fr/actualites-dossiers/a-la-une/bilan-electrique-2009-une-consommation-en-baisse-de-1-6-2)

En plus d'avoir des conclusions plus que douteuses, l'article se base sur de fausses données. Mais qui lit encore Stéphane Lhomme?
[2]
Commentaire par Stéphane Lhomme
lundi 18 janvier 2010 13:37
J'ai effectivement commis une petite erreur concernant la période pendant laquelle la France était importattrice nette, et j'en ai demandé la rectification (merci à l'Expansion... et à Seck).

Cependant, contrairement à ce que veut faire croire Seck, cela ne change rien au fond et surtout aux déboires de plus en plus graves rencontrés par l'industrie nucléaire française, qui va assurément laisser aux citoyens la facture la plus salée de l'Histoire (sans compter les conséquences environnementales et sanitaires)
[3]
Commentaire par Dumalanède
mercredi 20 janvier 2010 10:42
On a l'mpression qu'en vous lisant , on ignore complètement les recherches internationales qui sont entreprises à Cadarache sur la fusion de l'atome et qui devraient être conclu dans 1( ou 20 ans ,et ce sans matériaux radioactifs , simplement de l'Hydrogène et sans déchets . Cela sppel "ITER" Vous êtes des valets de Green-peace !
[4]
Commentaire par gruick
mercredi 20 janvier 2010 17:28
@Dumalanède : Si un jour un tel système fonctionne (?), les enceintes métalliques à l'intérieur desquelles sera confiné le plasma seront soumises à un flux de neutrons à haute énergie qu'aucun matériau ne peut supporter très longtemps. Ces morceaux de l'engin devront donc être changés très régulièrement et resteront radioactifs pendant de longues années. Pour l'absence de déchets, il faudra donc trouver autre chose.
[5]
Commentaire par Seck
jeudi 21 janvier 2010 15:38
Cette information est fausse. Quelle est votre source? (sérieuse si possible?)
[6]
Commentaire par Portenawak
vendredi 22 janvier 2010 00:08
Dans un article de ce type, la moindre des choses est de citer ses sources. Comment parler sur quelque chose dont les fondements sont inconnus ?
Pour l'extraction du gaz de schiste je conseille de lire CECI et de vous demander si c'est tant que ça supérieur au nucléaire. Pour la production du CO2, qui est le principal ennemi de la planète une centrale nucléaire est championne dans sa très faible production (7,8 tonnes par gigawattheure contre 448 pour une centrale au gaz). Source : ICI
Il est clair qu'il faut autant que faire se peut privilégier les énergies alternatives. Mais surtout pas ceux de l'énergie fossile : pétrole, gaz, combustibles solides qui représentent en Europe 79% de la consommation. Source : ICI
Quand on voit qu'il y a seulement 8% de l'énergie renouvelable, il faut bien se dire que ça ne va pas se faire du jour au lendemain de tout y passer (si c'est faisable). Le nucléaire est dangereux. Le CO2 l'est bien plus car c'est un danger IMMEDIAT dont on voit le début des conséquences actuellement. Ma position est alors de ne pas opposer nucléaire et énergies renouvelables, mais de les unir pour lutter contre l'énergie fossile.

[Réponse de l'auteur]
Il est très amusant de lire que le co2 est danger immédiat et que le nucléaire ne l'est pas ! M "Potenawak" porte bien son nom, il n'a jamais entendu parler du risque nucléaire, qui est pourtant le plus immédiat qui puisse exister. Par ailleurs, je n'ai pas dit que l'exploitation du gaz était une bonne chose, je dis juste qu'il faut constater que c'est ça qui se développe, car c'est beaucoup moins cher que le nucléaire (les énergéticiens ne font pas de sentiments, ils font du business, et le nucléaire est trop cher, point barre). Il faut s'attaquer aux énergies polluantes (pétrôle, gaz, charbon, nucléaire) et prioriser les économies d'énbergie et les énergies renouvelables.
[7]
Commentaire par Portenawak
vendredi 22 janvier 2010 17:13
Pour le danger immédiat du nucléaire... l'aventure du nucléaire en France a débuté en 1948. C'est sur que c'est nettement plus urgent de régler ce "problème" que celui du CO2 qui a des conséquences maintenant. Pas demain, pas après-demain, pas à partir de craintes plus ou moins bien formulées vis à vis du nucléaire et bâties en partie sur des fantasmes (alors que la seule réalité est suffisante pour se rendre compte du danger). Prioriser les économies d'énergie, les énergies renouveblables, il est bien évident que personne ne vous a attendu pour entamer cette démarche. Qui va prendre du temps. Et en attendant ce jour béni où tout sera renouvelable, on fait quoi ?
Il n'est pas besoin d'être grand clerc au vu de votre réponse que vous êtes un dogmatique enfermé dans sa pensée et que vous ne daignerez même pas réfléchir à une possible erreur de votre part. Pour ma part j'étais disposé au dialogue et vous auriez pu tenter de me convaincre que "Sortir du nucléaire" était une option. Raté. Cherchez l'erreur : vous êtes votre propre ennemi dans votre comm.
[8]
Commentaire par Squapad
lundi 25 janvier 2010 18:02
Portenawak dit: |Pour le danger immédiat du nucléaire... l'aventure du nucléaire en France a débuté en 1948. C'est sur que c'est nettement plus urgent de régler ce "problème" que celui du CO2 qui a des conséquences maintenant. Pas demain, pas après-demain, pas à partir de craintes plus ou moins bien formulées vis à vis du nucléaire et bâties en partie sur des fantasmes ]

- L'énergie nucléaire représente 2.5% des besoins actuels mondiaux en énergie "primaire" : Avec les 450 réacteurs existants, pour atteindre 30% , calculez le nombre d'unités qu'il faudrait construire ?

La copie est à rendre au plus tot, et avant l'effondrement. Merci.

- De dire que le nucléaire peut faire quelque chose dans le temps d'urgence que vous évoquez, ne peut etre considéré comme un argument, sauf pour qui catalogue ses contradicteurs de dogmatiques !

- Pour que cette technologie puisse avoir un impact et une capacité de substitution au rejet du CO2, il faudrait pouvoir disposer de financements tellement gigantesques (6000 réacteurs à 5 milliards d'euros pièce= 30 000 milliards) , que mème les pays les plus riches ne peuvent plus s'offrir .....sauf au pays du cocoricatomique !

- les annonces, par Gadonneix en juillet dernier de la nécessité d'augmenter les tarifs de l'électricité était un premier jux ! La suite de la propagande est de nouveau mise sur le tapis...et petit à petit , le formatage à l'acceptation de ces prix par les usagers est en marche.

[9]
Commentaire par Portenawak
mardi 26 janvier 2010 08:53
[calculez le nombre d'unités qu'il faudrait construire ?]

Calculez la surface nécessaire, le coût et le nombre d'éoliennes qu'il faudrait.
La copie est à remettre avant la montée des eaux. Merci.

[- De dire que le nucléaire [..] ne peut etre considéré comme un argument, sauf pour qui catalogue ses contradicteurs de dogmatiques !]

POURQUOI ce n'est soit-disant pas un argument, il serait intéressant de le savoir.
La solution que vous préconisez, c'est le "tout recyclable". Très bien. Le problème ça va être le long temps nécessaire. Alors répondez au fond du problème : on fait quoi pendant ce temps ? Centrales au gaz qui vont accélérer le processus ? Pas un petit défaut dans l'approche de la réalité ?

Vous appelez ça comment, quelqu'un qui s'enferme dans sa chapelle, répond à côté de la plaque et tente d'emblée de déstabiliser et de ridiculiser ce qu'il considère manifestement comme un adversaire (ce que je n'était pas au départ) ? Le terme choisi convient à merveille.

A 5 milliards d'euros la centrale et à 25 milliards d'économie en importation de gaz en France... cela permet 5 centrales par an, qui à leur tour vont générer des économies. Couteux le nucléaire ? Oui. Et les autres filières ? Mmm ?

Pour le prix de l'électricité... bien sur qu'il va monter. Maintenant, devoir de vacances : faites la relation PROUVEE (ça va nous changer) avec le nucléaire.







[10]
Commentaire par Skapad
mardi 26 janvier 2010 16:39
Portenawak écrivait ce mardi 26 janvier 2010 08:53
Pas bien réveillé, peut être. Quand vous me répétez, tachez au moins de reproduire la totalité de l’énoncé.

Ce que j’écris :

De dire que le nucléaire peut faire quelque chose dans le temps d'urgence que vous évoquez

Ce que vous recopier :

[- De dire que le nucléaire [..] ne peut être considéré comme un argument, sauf pour qui catalogue ses contradicteurs de dogmatiques !]

Vous appelez ça comment, quelqu'un qui s'enferme dans sa chapelle et qui ne reproduit que les mots qui lui conviennent !

L’urgence Climatique et conceptualisée par le GIEC parle d’un délai de moins de vingt pour agir !

Les pays capables de maitriser le nucléaire, ce comptent sur les doigts de la main, pourtant à l’ONU, il y en aurait quelques 170 pays sur cette terre, en représentation tout au moins! Comment, et sans rentrer dans le débat du pour ou du contre, peux-tu nous démontrer de la faisabilité à la fois financière et technique de ce projet nucléaire à l’échelle planétaire et qui serait inévitablement pharaonique, d’imaginer de passer d’une production de 2.5% à 30% , et au bout du compte pour un impact 1/3 seulement sur la consommation d’énergie primaire totale et quelle qu’elle soit ; il resterait encore 2/3 à produire , essentiellement du charbon pendant 2 siècles minimum, puis du gaz et pour le reste évidemment des renouvelables.
-----------------------------------------------------------------------
[11]
Commentaire par Skapad suite
mardi 26 janvier 2010 16:43
Portenawak écrivait ce mardi 26 janvier 2010 08:53

[..Calculez la surface nécessaire, le coût et le nombre d'éoliennes qu'il faudrait.

La copie est à remettre avant la montée des eaux. Merci...//...]

A propos des eaux justement.....et clarification des données du calcul

Les éoliennes marines peuvent-elles aussi être mises dans la balance ?

- Sachant que 70% du globe terrestre est composée de cette eau salée !

- Sachant en plus que des machines dite "flottantes" sont dans les tuyaux des BE (DCNS pour l'exemple, ils commencent aussi à s'en emparer de ces idées-pour la belle photo certes, mais aussi en prévision).

- Sachant que les courants sous marins peuvent également participer à nous récupérer de cette énergie marine océanique, des mers dont les mouvements en surface supportent sans grande difficulté l'installation d'houlo-motrices, elles aussi productrices d'énergie marine.

- Il ne faudrait pas non plus oublier les pompes à énergie issue du différentiel de t°c entre les eaux de surface et celles des profondeurs abyssales .....

- L'osmose ou encore l'échange "ions naturels" qui existe aux embouchures des fleuves, entre eaux douces, saumâtres et salées...des prototypes sont actuellement en service pour des applications semi industrielles dans moins de dix ans (le temps pour construire un EPR, et quand il est validé par l'ASN)

Voir suite à suivre et épilogue....
[12]
Commentaire par Skapad suite épilogue et fin
mardi 26 janvier 2010 16:51
Fin pour cette fois, bien entendu......


- La géothermie, la biomasse, les agro-algues carburant, le photovoltaïque, le solaire thermique, et dieu sait qu'il en reste encore de multiples façons de ce passer de ces électrons radioactifs, des tas de technologies qui sont pourvoyeuses de boulot plein pot pour les jeunes générations...

ET SURTOUT L’ISOLATION, PAROLE DE THERMICIEN

- Le nucléaire-atomique, c'était bien avant l'âge de fer....un processus datant de 14 milliards d’années aux dernières nouvelles scientifiques, et qu’il aurait mieux valu ne jamais exécuter

« ce premier pécher scientifique »***

*** Des mots prononcés par les expérimentateurs du premier essai de la bombe atomique dans le désert du Nevada en 1944 ou 45, à que’c mois près, néanmoins cet "aproximatif", est d'une précision remarquable quand on connait la durée de vie des déchets nucléaires.

Le mot de la fin :

Rassure-toi, quoi qu'il arrive, la crise sociale fera bien plus de dégâts que le climat, et tout particulièrement ici dans nos pays nantis...ailleurs sur terre, cela fait déjà bien longtemps que du climat , nos frères humains en subissent les méfaits et dégâts.

En plus de ceux causés par AREVA au Niger par exemple!

A part ça, comment tu vas Portenawak
[13]
Commentaire par Portenawak
mardi 26 janvier 2010 18:44
[Quand vous me répétez, tachez au moins de reproduire la totalité de l’énoncé]

Au départ j'avais cité tout le texte et quand j'ai voulu poster le texte était trop long. J'ai donc opéré une coupure, qui n'est pas une citation intégrale, ce qui n'est pas nécessaire puisque le texte en son entier est présent ailleurs sur la page. De plus, par convention, il est d'usage de prévenir qu'il manque un bout dans la phrase en mettant des points entre crochets, ce que j'ai fait. Vous en avez d'autres du même niveau ?

Le reste de "l'argumentaire" est du même acabit. On passe ainsi d'un simple constat de ma part de ce que la priorisation rationnelle ce sont les énergies renouvelables, puis le nucléaire, puis les énergies fossiles (donc dire que c'est stérile d'opposer renouvelable et nucléaire en l'état actuel) à "un projet pharaonique" pour nucléariser toute la planète.

Même constant pour la façon d'aborder les énergies renouvelables, s'il y a des choses qui existent, si le mouvement est amorcé, s'il y a des études, ce que personne ne nie, et qu'il était donc inutile de rappeler, la question fondamentale que j'ai déjà posé plusieurs fois et qui n'a toujours pas de réponse : combien de temps avant le tout recyclable et que fait-on en attendant ? Alors si un jour vous désirez être crédible, REPONDEZ-Y !
[14]
Commentaire par Skapad
mardi 26 janvier 2010 19:12
Celui qui ne veux rien entendre dit;

....combien de temps avant le tout recyclable...

et suite

Dieu pourras te répondre, à moins que "Potenawak" veuille le dire!


[15]
Commentaire par Portenawak
mardi 26 janvier 2010 20:51
[Celui qui ne veux rien entendre dit;

....combien de temps avant le tout recyclable...

et suite

Dieu pourras te répondre, à moins que "Potenawak" veuille le dire!]

Voilà, encore une non-réponse. Comment "entendre" le vide ?

Cela ne me dérange absolument pas que vous démontriez à nouveau que vous n'avez besoin de personne pour vous discréditer en permanence, mais je crois que nous en avons terminé.

Sur ce, bonsoir chez vous, le mot de la fin est à vous.
[16]
Commentaire par Skapad mot de la fin bis
mercredi 27 janvier 2010 11:08
Le mot de la fin bis :

Rassure-toi, quoi qu'il arrive, la crise sociale fera bien plus de dégâts que le climat, et tout particulièrement ici dans nos pays nantis...ailleurs sur terre, cela fait déjà bien longtemps que du climat , nos frères humains en subissent les méfaits et dégâts.

En plus de ceux causés par AREVA au Niger par exemple!

AREVA qui a développé un EPR invendable de 1650 Mw, revoit sa copie en reduisant la puissance à 1150 Mw (GDF-SUEZ)! Qui est crédible dans tout ça Portenawak ? A cette allure, et dans dix ans ils vont nous proposer un réacteur de 500 Mw et dans vingt ans ils auront enfin compris que cette filière n'était pas une très bonne affaire ...et tu payera la note

Quant à ta question du 100% renouvelable, personne n'est en mesure d'y répondre, ni moi, ni toi et encore moins AREVA. Tu t'entète idiotement à poser les mauvaises questions...

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Auteur
Stéphane Lhomme, 45 ans, est président de l'Observatoire du Nucléaire. De septembre 2002 à février 2010, il a été porte-parole du réseau Sortir du nucléaire. Titulaire d'un DEA en sociologie,...

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