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L'Angleterre lance la "carte de la chaleur"


lundi 23 avril 2012

En collectant les données sur la consommation énergétique des immeubles et maisons, les experts britanniques ont dressé une carte "zoomable" des zones de chauffage dans tout le pays. Une "carte de la chaleur" utile pour aller vers plus d'efficacité.


Signalée par le Guardian et le site américain Inhabitat , la "heat map" (carte de la chaleur) établie par le Ministere britannique de l'énergie et du changement climatique peut être consultée par tout un chacun.

Voir la carte cliquable

En activant la barre de zoom sur la gauche, on peut aller d'une image globale du pays à une vue détaillée immeuble par immeuble. Des couleurs différentes marquent les niveaux de consommation.

Pour cela, des bases de données sur la consommation des abonnés au gaz ou à l'électricité, qu'ils soient privés, publics ou industriels, ont été agrégées par le Centre pour l'énergie renouvelable. La première utilisation est d'aider les collectivités locales à identifier les zones qui pourraient utilement être dotées d'un réseau local de chauffage urbain.

La carte introduit une notion de kWh par mètre carré qui sera utile à beaucoup d'autres applications pour aller dans le sens d'une meilleure efficacité énergétique. Le gouvernement britannique a engagé un effort important pour réduire la part du chauffage dans les émissions de gaz à effet de serre. Selon le ministère britannique, le Royaume uni consacre chaque année 33 milliards de livres sterling au chauffage, qui consomme plus que le transport ou la génération d'électricité. La plus grande part de le chaleur produite (80%) l'est par la combustion  du gaz naturel et le chauffage est responsable d'un tiers des émissions de GES.

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3 commentaire(s)
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Commentaire par Anais Durand
mardi 24 avril 2012 16:00
Intéressant. Paris fait de son coté une carte d'ensoleillement des toits.
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Commentaire par Francois petit
mardi 24 avril 2012 16:22
Bonjour
Certaines communes françaises le font déjà comme par exemple Le Perreux sur Marne en banlieue est de Paris.
Leur site : http://www.leperreux94.fr/La-thermographie-aerienne-une-demarche-volontaire-engagee-par-la-Ville
Chaque habitant peut observer sa maison sur google earth et identifier les déperditions énergétiques.
Bien cdlt.
[3]
Commentaire par Alexandre LORETZ
lundi 21 mai 2012 13:59
Pour M. Petit. L'exemple anglais est basé sur des agrégats de consommation autrement plus pertinents que l'imagerie en infra-rouge qui ne montre qu'un flux thermique à un instant T. Un exemple, Albi a mené une campagne de photos aériennes, les photos étaient traitées pour détailler les flux émis par les toitures tuiles du centre-ville et non par les autres types de toit. Les terrasses apparaissaient dans la même teinte qu'elles soient ou non isolées. Impossible pour moi de justifier par l'image auprès de la collectivité de la nécessité d'isoler une toiture de 1974, quand le bâtiment de 2003 d'à côté apparaît avec la même couleur. Autre exemple, les ménages en situation de précarité énergétique, qui ne se chauffent plus et dont les logements apparaîtraient comme particulièrement performants.
L'imagerie est une aide précieuse mais bien moins décisive qu'un diagnostic complet (bâti, équipement, fonctionnement) couplé avec une analyse des consommations.