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Le marché de la voiture électrique franchit les 10 000 immatriculations


vendredi 11 septembre 2015

La voiture électique poursuit son petit bonhomme de chemin mais reste une part infime du marché automobile. C'est sans doute la multiplication des points de recharge qui serait susceptible de lever les réticences des conducteurs.


Selon l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique, AVERE, qui suit mois par mois les statistiques des achats de voitures électriques, plus de 10 000 voitures électriques ont été immatriculées en France depuis le début de l'année. La part de l'électrique représente 0,8% du marché automobile français.

Les mois de juillet et août poursuivent la tendance initiée depuis le début de l'année avec 2 550 immatriculations de véhicules électriques. Les ventes avaient atteint un record en avril dernier (voir article de la chaîne Energie), au moment de l'entrée en vigueur du "superbonus" qui permet à un acquéreur d'une voiture électrique particulière de bénéficier jusqu'à 10 000 € d'aide d'Etat, sans compter le cumul avec une éventuelle aide régionale.

La
tendance à la hausse devrait se trouver confortée par la loi de transition énergétique qui renforce le soutien public aux véhicules à très faibles émissions.

En juillet et août 2015, une période habituellement calme pour l'automobile, le segment des véhicules électriques particuliers a enregistré une hausse de 82% pour atteindre les 2 016 immatriculations.
C'est Renault qui domine une fois encore les ventes avec 1 023 immatriculations de sa ZOE. La Nissan LEAF arrive en seconde position avec 401 immatriculations devant la Peugeot Ion (155).

Le segment de l'utilitaire électrique à l'arrêt

Malgré un mois de juillet à la hausse, le segment de l'utilitaire électrique affiche un bilan en demi-teinte : -12,6% par rapport à 2014 sur les deux mois estivaux. 534 immatriculations ont été enregistrées contre 611 en juillet et août 2014.

Le Kangoo ZE conserve sa première place avec 339 unités, soit des résultats en très légère baisse par rapport à 2014 (347 immatriculations). Arrivent ensuite le Goupil G3 (59) et le Ligier Pulse 4 (26) qui devancent le Nissan e-NV200 (23). Le segment totalise 2 565 immatriculations depuis le début de l'année contre 2 710 en 2014 sur la même période.

La question de la recharge

Selon SIA Partners, qui publie une étude détaillé de la région Rhône-Alpes, le manque de points de charge reste l'une des principales causes de résistance des conducteurs.

Avec 95% des recharges qui y sont effectuées, le domicile est de loin le lieu principal de recharge.  Pour ce faire les particuliers peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt de 30% pour l'installation d'une borne de recharge à leur domicile. La plupart  des trajets peuvent ainsi se faire sans difficulté, sachant que le trajet quotidien d'un conducteur moyen est de 31km[v] et que l'autonomie d'une voiture électrique telle que la Zoé de Renault varie de 100 à 150 km en parcours périurbain.

Pratique et économique, la recharge sur le lieu de travail, quand elle est possible, est le mode de recharge privilégié par les salariés propriétaires de véhicules électriques.

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1 commentaire(s)
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Commentaire par papijo
vendredi 11 septembre 2015 20:54
Une question à l'auteur, sur ces 10 000 voitures, combien ont été achetées - Par l'état - Par des entreprises - Par des particuliers Dans ce dernier cas, sait-on si ces particuliers disposent en plus d'une voiture, et n'utilisent donc leur voiture électrique que pour des petits trajets ?