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Par François Dauphin
- Expert international énergie
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François Dauphin est ingénieur INSA Génie Electrique 1984, Supélec 1985 et diplômé de l'Ecole de Management de Lyon en 2002. Il est depuis janvier 2012 en charge du développement pour les pays francophones...
Sécheresse : 2011, "annus horribilis" pour l'électricité renouvelable
Par François Dauphin
- Expert international énergie
jeudi 16 juin 2011
La sécheresse n'est pas favorable à l'électricité verte, en raison de la baisse de la production hydraulique. Il faut développer massivement les autres énergies renouvelables si l'on veut atteindre nos objectifs.
Seul un développement beaucoup plus massif des moyens alternatifs de production électrique (biomasse, éolien et photovoltaïque) lui permettra, dans le futur, d'éviter ce genre de déconvenue lié aux rigueurs de la météo.
Pourquoi cette situation aussi défavorable ?
En matière d'électricité, la plupart des voyants sont dans le rouge à fin avril.
La consommation reste en hausse de 1,2% en données corrigées des variations saisonnières (bien qu'en baisse de 5,4% en valeur absolue). Les besoins en climatisation vont renforcer cette tendance à la hausse durant l'été.
Or, la production hydraulique a plongé de plus de 5 TWh au cours des 4 premiers mois sous l'effet du manque de pluie et les barrages sont désespérément vides. Cela représente la consommation annuelle cumulée des villes de Toulouse et de Lyon.
Pour compenser cette baisse significative de la production hydraulique, aucune des autres énergies alternatives n'est à ce jour suffisamment développée en France. Malgré une période sensiblement moins ventée en avril 2011, le développement du parc éolien qui est passé de 4600 MW en 2009 à plus de 5900 MW a permis de produire 0,3 TWh supplémentaires en 4 mois. Bien que non mentionné par RTE, la production d'électricité à partir de cogénérateur biomasse est probablement en légère baisse (à titre de comparaison la baisse avait été de 0,1 TWh entre l'année 2008 et l'année 2009). Les autres moyens de production d'électricité verte et notamment le photovoltaïque sont eux en hausse de plus de 28% et permettent un apport de 0,3 TWh toujours sur 4 mois.
Ces hausses sont néanmoins largement insuffisantes. A cause de l'hydraulique, la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité va inéluctablement s'effondrer en 2011. Elle avoisinera les 13 % contre 14,7 % en 2009. (voir le graphique ci-dessous montrant le pourcentage d'électricité verte dans le mix électrique français).
Un développement beaucoup plus massif des modes de production alternatif est donc indispensable à très court terme. Or, de ce côté, les chiffres sont tout aussi alarmants.
Le pire est à venir...
Le volume de raccordement d'éoliennes a chuté de 45 % au premier trimestre 2011 en regard du trimestre équivalent de 2010. Conséquence de ce que le président de la Fédération France Eolienne considère comme la réglementation la plus complexe au monde, seuls 80 MW ont été mis en ligne, un rythme annuel 3 fois inférieur à ce qui est prévu.
Côté solaire thermique comme photovoltaïque, le président d'Enerplan constate pour sa part une suppression de 30 à 40 % des emplois en moins de 6 mois ; on retrouver une statistiques proche avec une baisse de 50 % en un an des entreprises disposant du label QualiPV. Côté biomasse enfin, la réforme indispensable du foncier forestier n'est non seulement pas démarrée mais n'est pas identifiée comme action prioritaire par le gouvernement.
Autant dire qu'il faudra de longues années avant que la montée en puissance des énergies vertes non hydraulique puissent compenser une nouvelle année de sécheresse alors même que le gouvernement s'est engagé à augmenter le taux d'électricité verte dans le mix électrique global de +1%/an dès l'an prochain puis 1,5 %/an.
C'est une démonstration supplémentaire de ce que les conséquences du réchauffement climatique doivent être intégrées au cœur de l'ensemble du modèle de développement des entreprises, des politiques d'aménagement et des objectifs gouvernementaux.
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Le solaire c'est l'avenir et déjà des technologies de films photovoltaïques pourraient changer la donne :
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et bien en hivers ...quand il y a de l'eau !
par contre en hivers il y a des anti cyclones ...sans vent.... c'est en fait en hivers qu'on a le moins de vent ..... donc développer
l'éolien industriel c'est une stupidité ....le solaire même chose mais enfin cette technologie a l'avantage de ne pas trop dégrader notre environnement et paysages !
et puis concernant l'éolien êtes vous sûre que c'est réellement vert !!!? moi je crois pas .
L'hydraulique ...barrages et hydroliennes restent donc des valeurs sûre .
biomasse , bio méthane , géothermie profonde , économies d'énergies
d'accord .
si l'on veut réduire le nucléaire c'est donc pas avec l'éolien qu'on va s'en sortir ....car il faudra les coupler avec du thermique ( charbon et gaz, pétrole ) donc plus de CO2 cher Monsieur émis par la France .
au Danemark pourquoi pas, car il sont majoritairement aux énergies fossiles ...là ça s'explique un peu plus . .
sans parler de sont prix trés élevé qui sera inévitablement répercuté aux consommateurs ...les plus modestes en premier .
sans parler des milliers de tonnes de béton par pied qui seront jamais démantelé ....sans parler de la terre rare utilisée en provenance de chine et huiles minérales etc etc pas trés renouvelable .
sans parler de la destruction des paysages , du bien être , des oiseaux et des émissions d' infrasons mauvais pour la santé etc etc . ....tout ça je le répète pour rien ou presque ...savez vous que les 600 éoliennes offshore de 170 m de haut ne remplaceront pas plus d'un réacteur EPR ....et encore pas seules mais couplées avec du nouveau thermique !
non vraiment autant je suis tellement favorable au renouvelable autant je trouve qu'avec l'éolien et le photovoltaïque au Nord , on fait fausse route ....il faut trouver autre chose !!!! ...arrêtons de gaspiller