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Les (bonnes ?) idées vertes de la semaine


vendredi 04 septembre 2009

Du solaire, encore du solaire. C'est le soleil qui inspire le plus les créateurs d'idées nouvelles, qui rivalisent d'imagination pour capter cette énergie inépuisable




Le jardin électrique d'Austin

La ville de Mueller, dans la communauté urbaine d’Austin, au Texas, a inauguré, cet été, sa nouvelle installation publique : « The Sunflowers Garden ». Ce jardin, situé entre cette petite ville et l’autoroute i-35 d’Austin, est constitué de 15 fleurs photovoltaïques qui longent un sentier pédestre et une piste cyclable. L’énergie collectée la journée, allume, à la nuit tombée, ces fleurs solaires d’un bleu éclatant, qui illumine la promenade. En outre, ces installations de 9 mètres permettent à la ville de se doter d’une réserve stable d’énergie renouvelable et procurent naturellement une grande zone d’ombre dans le jardin. D’un point de vue plus symbolique, et selon leurs créateurs Harries and Heder, ces fleurs solaires représentent « une très forte métaphore de la conscience énergétique de la ville d’Austin ». 






Plus d'infos, consulter le site américain du magazine Good



Des arbres artificiels pour pièger le CO2

Un  récent rapport de l’Institut Britannique de Mécanique Ava
ncée préconise la création d’arbres artificiels pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre dans les grands centres urbains et appelle le gouvernement britannique à investir 10 millions de livres sterling dans ce projet. Selon l’institut, des prototypes « très avancés » sont déjà prêts (depuis 2003) et fonctionnent selon le principe suivant : ces « arbres » captent le CO2 sur des feuilles en plastique baignées de soude caustique, qui piègent le gaz dans une chambre et le compriment sous forme de C02 liquide. Le CO2 est ensuite collecté pour être enfoui dans l’océan. 5% du gaz aspiré alimente l’arbre en énergie, qui, à lui seul, permet plus de captation qu’un arbre végétal. Selon le professeur Klaus Lackner de l’Université de Columbia, 100 000 arbres pourraient capturer toutes les émissions produites par les logements, le transport et les industries légères en Grande Bretagne. Seul hic, un coût de production très élevé : 13.600 euros pièce, et une perte économique nette par rapport au gain écologique réalisé.

En savoir plus, consulter site de la RTBF

Voir le documentaire de la BBC qui explique le fonctionnement de ces arbres

Pour lire le rapport de l'Institut Britannique de Mécanique Avancée, le site du Figaro.fr


 SunCatchers : des concentrateurs solaires made in America

Quatre nouveaux concentrateurs solaires, appelés SunCatchers, littéralement « attrapeurs de soleil », ont été dévoilés cette semaine par les sociétés Stirlin Energy System et Tessera Solar dans le centre américain Sandia National Solar Thermal.
Ces concentrateurs, qui peuvent produire jusqu’à 25 000 watt d’énergie solaire, sont beaucoup plus légers que leurs prédécesseurs (- 2200 kg), et surtout plus propres : ils ne consomment quasiment pas d’eau (de refroidissement), et ne produisent aucun gaz à effet de serre.
Les Suncatchers attrapent les rayons du soleil grâce à des miroirs de précision attachés à une parabole, qui les concentrent sur un récepteur (un disque), qui transmet la chaleur à un moteur (construit par la société Stirling) rempli d’hydrogène. Une fois dans le moteur, la chaleur des rayons constitue une pression qui actionne un piston, qui produit une énergie mécanique destinée à faire tourner un générateur électrique.
Si cette manière de produire de l’énergie n’est pas nouvelle, quoique très puissante, la méthode de production des SunCatchers est quant à elle tout à fait innovante. D’après les responsables du projet, il s‘agissait de « trouver un moyen de produire, en grand nombre, des machines à moindre coût ». Ils ont ainsi calqué les moyens de production des SunCatchers sur les procédés de fabrication de l’industrie automobile : 90% des composants sont conçus et assemblés aux Etats-Unis et seront mis sur le marché début 2010.



Via Enerzine



C'est la rentrée!

Le site américain Inhabitat a établi le top 5 des sacs les plus respectueux de l'environnement. On y trouve notamment plusieurs sacs-à-dos à panneaux solaires et même, des sacs fabriqués entièrement à partir de bouteilles d'eau recyclées. Les écoliers les plus avertis auront même peut-être gagné le cartable de leur rentrée, en participant au concours organisé par le site, dont la dead-line était hier à minuit.




Pour être heureux, ne gaspillons pas d'énergie!








3 commentaire(s)
[1]
Commentaire par Léon Saratzikis
mardi 08 septembre 2009 12:29
Quelles belles innovations! Je m'intéresse également à ce domaine, et je déplore que la France figure si rarement dans les articles concernant le développement durable. Pourquoi? Pourquoi une ville comme Austin, mégalopole du Texas, Etat qui a pourtant fait fortune grâce au pétrole, donc qui n'est pas un Etat naturellement porté sur l'écologie, nous devancerait-elle?
c'est étonnant!
[2]
Commentaire par Hubert
vendredi 02 octobre 2009 16:43
Belles innovations interdites en France du fait du monopole du financement de l'innovation entre les mains des technocrates et des bureaucrates d'OSEO (ex ANVAR) qui a depuis longtemps démontrée qu'elle n'était que la CANADA DRY de l'innovation.

Je sais de quoi je parle puisqu'après avoir auto financé (100%) des travaux de R & D, depuis 2001, et de validation notamment par l'IFP et le CETIM pour un prototype de ce genre, OSEO a toujours rejeté ma demande de prêt pour financer la réalisation d'un prototype.

OSEO préfère financer des multinationales telles que VALEO qui ferment toutes leurs usines en France et suppriment tous leurs emplois plutôt que les innovateurs en France.

Montaigne écrivait déjà : "rien ne presse (n'accable) un Etat que l'Innovation : le changement donne seul forme à la tyrannie".

La tyrannie, en France, c'est celle des grands monopoles (AREVA, EDF, TOTAL/ELF, GDF-SUEZ, VEOLIA, etc...) qui préfèrent utiliser des technologies anciennes mais amorties, donc plus profitables, plutôt que d'être soumis à la concurrence face à des nouvelles technologies qui remettraient en cause leurs monopoles bien partagés.

OSEO concentrant toute la puissance financière de l'innovation en France est chargé de ce verrouillage des innovations vertes de rupture.

Seules les innovations mineures, qui ne dérangent pas les monopoles des multinationales, sont financées par OSEO.

Voila pourquoi ces technologies n'apparaitront jamais en France.
[3]
Commentaire par todisco
mardi 17 novembre 2009 13:16
le seul mouvement non naturel et inépuisable qui n'a jamais été exploité pour fabriquer de l'énergie ..la circulation automobile !!!! réveillez vous ingénieurs de tout poils ,des choses simples sont possibles si on ouvre les yeux