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"Sauvons le climat" est une association qui s'est fixée pour objectif de "diffuser une information impartiale et scientifiquement fondée sur le réchauffement climatique et les questions...
Ethiopie : un groupe français se lance dans l'éolien
mercredi 22 janvier 2014
L'entreprise française Vergnet a installé un parc éolien en Ethiopie. Beaucoup de vent sur les hauts plateaux, donc un bon rendement, une complémentarité avec l'hydraulique.
L'Ethiopie a connu une forte croissance économique depuis 2004, atteignant des taux de progression annuelle du PIB à deux chiffres. L'Ethiopie reste un pays pauvre avec une parité de pouvoir d'achat par habitant de l'ordre de 1000 $/an. La consommation d'électricité est, elle aussi très faible, de l'ordre de 5 TWh/an, soit 100 fois moins que la France alors que la population de l'Ethiopie atteint 90 millions d'habitants.
Pratiquement toute la production d'électricité est le fait d'ouvrages hydroélectriques.
Un des symboles du démarrage de l'économie éthiopienne est la mise en service d'un parc éolien de 120 MW (84 turbines de 1,4 MW), devant produire 400 GWh/an. Le facteur de charge atteindrait donc 38%, à comparer aux 22% du parc français. Le parc se trouve sur un haut plateau à 2500 m d'altitude, ce qui assure un régime de vents forts (une spécialité de Vergnet) sauf pendant la saison des pluies, favorable à la production hydroélectrique.
Ce parc est le plus important au Sud du Sahara. Il a été réalisée par l'entreprise Vergnet qui a pu s'appuyer sur la puissance industrielle d'Alstom. Le financement étant réalisé grâce à l'Agence Française de Développement et un pool de banques françaises.
Le coût de l'opération est de 230 millions d'euros, soit 1910 € par kW installé. Sur 10 ans et avec un taux d'intérêt de 3%, le coût du MWh devrait être inférieur à 76 €, très compétitif dans ce pays par rapport à des centrales brûlant charbon, gaz ou pétrole, l'hydraulique étant parfaitement adaptée à une production de secours quand le vent fait défaut.
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4 commentaire(s)
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Commentaire par pk
mercredi 22 janvier 2014 14:15
SLC , l'asso Sauvons le climat, ou le nucléaire aux déchets millénariste-ments encombrant pour les n'enfants ...
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[2]
Commentaire par papijo
mercredi 22 janvier 2014 19:11
Quand "Sauvons le climat" passe un article dans le blog d'un journal dédié à l'économie, on pourrait s'attendre à ce qu'ils vérifient leurs chiffres.
Pour arriver à ce prix de 76 ? par MWh, il faut en effet:
1 - Que la centrale de 120 MW produise 400 GWh par an, soit un taux de charge de 38% (le taux de charge de l'éolien en France est de 23% et on espère atteindre 4 ou 5% de plus avec l'éolien en mer, mais pas 38% ...)
2 - Les 76 ?/MWh correspondent exactement au remboursement de l'emprunt sur 10 ans à 3%. Cela signifie donc que les salariés travaillent gratuitement, il n'y a pas d'impôts, pas d'assurances, pas de panne, pas d'entretien
3 - Enfin, l'exploitant travaille lui aussi bénévolement: pas de bénéfices, pas de fonds de roulement, etc.
Que ce genre d'article puisse impressionner des gogo-écolos, je veux bien. Mais que fait-il ici (à moins que ce soit pour nous montrer le niveau d'âneries que ces gens là sont capables de débiter !)
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Commentaire par Miabel
samedi 25 janvier 2014 17:54
Etonnant en effet que "sauvons le nucléaire" fasse un article sur l'éolien sans en dire du mal.
En première estimation, le coût de 76 ? le MWh semble correct.
Les éoliennes vont cependant durer plus de dix ans, sans doute au moins 20 à 25 ans, avant d'être remplacées par de plus puissantes et plus économiques.
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Commentaire par Hervé
mercredi 29 janvier 2014 01:46
@Miabel
En principe Sauvons le climat défendent les solutions qui réduisent les émissions de CO2. Ce type de machine de par leur cible (Ilot énergétiques généralement alimenté par groupes au fioul, on suppose que la capacité hydrau est au maxi dans le cas présent, sinon ils ne mettraient pas d'éoliennes), entrent parfaitement dans ce cadre.
Par contre ils y sont hostiles en France pour la simple raison que construire et exploiter le backup pour les éoliennes ferait augmenter nos émissions de GES, donc contre productif pour eux.
De tête j'ai l'impression que papijo a bien calculé, SLC ont été un peu vite dans leur affirmation, ou il y a erreur dans les chiffres communiqués. Toutefois, le coût souvent élevé du KWH dans ces zones rend ces installations viables, même au prix réel.
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