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Smartgrids est un site de la CRE (Commission de régulation de l'énergie) consacré aux réseaux intelligents d'électricité.

Energies marines : encore beaucoup d'obstacles


mardi 07 février 2012

Les techniques s'améliorent et les tests se multiplient : mais les énergies de la mer, mis à part les usines marémotrices et les éoliennes off-shore, sont encore peu matures.


Le portail Smartgrids (créé par la Commission de Régulation de l'Energie) a consacré un dossier technique très pédagogique au énergies marines renouvelables, également appelées « thalasso-énergies ». Consulter le dossier.

Elles désignent l'ensemble des ressources du milieu marin qui, grâce à différentes technologies, permettent de produire de l'électricité. Les mers et océans, recouvrant près de 71 % de la surface de la planète, sont la source de multiples flux d'énergie naturels exploitables pour produire de l'électricité :

- la houle, appelée aussi énergie des vagues (houlogénérateurs - systèmes à colonne d'eau oscillante, systèmes à déferlement) ;
- les courants de marée (usine marémotrice) ;
- les courants océaniques (hydroliennes - hélices sous-marines ou éoliennes sous-marines, ailes planes battantes ou oscillantes, roues à aubes flottantes) ;
- le gradient thermique (utilisation de la différence de température entre les couches d'eau de surface et celle des profondeurs) ;
- la pression osmotique (utilisation du différentiel de salinité de l'eau) :
- l'éolien offshore.

Le dossier de Smartgrids relève que « excepté le cas particulier des usines marémotrices, les technologies de production d'énergie marine sont peu matures et ont des rendements relativement faibles par rapport aux coûts engendrés ».

« La densité de l'eau, 800 fois supérieure à celle de l'air, rend difficile l'installation des sites constamment soumis à des forces extrêmes. La corrosion saline et les dégradations causées par les micro-organismes nécessitent une maintenance difficile à réaliser sous l'eau ou en mer », note Smartrgrids.

Eoliennes et hydroliennes

Les appels d'offres récents pour les parcs éoliens off-shore constituent cependant une étape importante.

Hors ce secteur, c'est la France qui possède la principale unité de production avec l'usine marémotrice de la Rance, inaugurée en 1966 entre Saint-Malo et Dinard. Il s'agit de créer une différence de hauteur d'eau en bloquant complètement l'estuaire, le différentiel de pression permet d'entraîner des turbines.

Smartgrids note que « cette installation d'une puissance de 240 MW représente 90 % de la production des thalasso-énergies dans le monde ». « Cette réalisation est restée unique dans le monde et n'a été reproduite qu'autour de puissances bien moindres au Canada (20 MW), en Chine (5 MW) ou en Russie (0,4 MW). Ce type de projet a été abandonné pendant de nombreuses années, du fait de l'importance de l'investissement initial et de leur fort impact environnemental ».

En matière d'énergie hydrolienne, EDF avait immergé au large de l'île de Bréhat, par 35 mètres de fond, une très grosse hélice (diamètre de 16 m et un poids de 850 t). Après quelques semaines d'ilmmersion, elle a été ressortie pour subir des tests et les premiers résultats ont été qualifiés de très encourageants par la société Open Hydro.  
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2 commentaire(s)
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Commentaire par p lolio
mardi 07 février 2012 14:26
l'éolien offshore n'est pas recevable en terme de prix et de réduction de nos émissions de co2 ...pire il est trés gourmand en espace et de ce fait il va dénaturer des dizaines de km de côte .....une catastrophe pour l'environnement . donc l'hydrolien beaucoup plus régulier oui mais l'éolien statique offshore c'est une géantiscime erreur économique , stratégique et environnementale .
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Commentaire par heifa
lundi 06 août 2012 03:22
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