Par Smart Grids
- Un site de la CRE
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Smartgrids est un site de la CRE (Commission de régulation de l'énergie) consacré aux réseaux intelligents d'électricité.
Smartgrids : du pain sur la planche pour les télécoms...
Par Smart Grids
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lundi 16 avril 2012
Les « réseaux intelligents » (Smart grids) supposent de rapprocher deux industries : l'industrie électrique et l'industrie des télécommunications. Pas facile, mais un gros marché en perspective. Un dossier complet du site "Smart grids" de la CRE.
Lors de l'annonce en 2009 du plan de relance économique des États-Unis, le Président Barack Obama avait indiqué que les 4,5 milliards de dollars consacrés à la modernisation des réseaux électriques américains et à leur évolution vers des réseaux électriques intelligents devaient être prioritairement orientés vers l'extension du réseau de communication haut-débit sur l'ensemble du territoire américain.
En France, l'importance des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour le développement et l'optimisation des réseaux et du système électriques a également été mise en évidence. Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a indiqué que le rapprochement des acteurs des TIC et de l'énergie au travers de projets communs faisait partie des 57 objectifs prioritaires du Plan France Numérique 2012-2020.
En effet, il sera nécessaire de rapprocher les acteurs et de renforcer les synergies entre les deux domaines afin de développer un réseau de communication qui soit fiable, sécurisé, facilement évolutif, toujours disponible et robuste, c'est-à-dire capable de faire transiter des volumes très importants de données.
Afin d'atteindre cet objectif, un groupe de travail rassemblant tous les industriels concernés a été mis en place et des fonds ont été levés dans le cadre des Investissements d'avenir pour financer des projets de recherche ou de démonstrateurs communs aux deux industries.
Les défis sont divers : assurer la sécurité et la qualité de l'approvisionnement en électricité, permettre la maîtrise de la demande en électricité et la maîtrise des pointes et s'adapter pour faciliter l'insertion des installations de production d'électricité renouvelable.
Il faut aussi, en amont comme en aval du compteur communicant, assurer la maîtrise de la consommation énergétique chez les consommateurs, par le biais notamment d'afficheurs ou de boîtiers (connaissance par le consommateur de sa consommation, pilotage des appareils).
Les Smart grids constituent de ce fait une filière stratégique de croissance pour les technologies numériques. Les analystes de Cisco estiment que le marché mondial de la communication pour les Smart grids atteindra les 20 milliards de dollars par an d'ici cinq ans.
Les questions ouvertes sont très nombreuses :
- Quelle est l'architecture du réseau de communication ?
- Ce réseau est-il ouvert comme pour les communications
Internet ou suit-il le schéma traditionnel des réseaux de
communication utilisés par les gestionnaires des réseaux
électriques ?
- Quelles sont les normes ? Comment est assurée la sécurité
des réseaux et des données qu'ils transportent ?
- Comment l'accès aux données sur la consommation
électrique et leur conservation est-il géré ? Comment assurer
l'acceptabilité sociale des dispositifs de maîtrise de l'énergie
qui pourront être mis à disposition des consommateurs finaux ?
1) qu'il puisse avoir connaissance instantanément de ses paramètres de consommations
2) qu'il puisse commander de manière simple l'arrêt de plusieurs appareils sans courir partout
3) que les différences tarifaires soient réellement incitatives pour compenser le surcoût de ces "smartgrids"
Or le système "Linky" préconisé par EDF ne permet pratiquement pas de satisfaire à 1) et2)
La différence entre les Heures de Jour et les Heures Creuses se réduit de plus en plus, donc diminution de l'incitation aux économies. donc 3) :out
Il y a un discours et une logique économique.
Discours bobo européen : il faut diminuer la consommation d'électricité
Logique du producteur EDF / un investissement lourd (10 Mds € pour une centrale nucléaire) doit être rentabilisé en tournant au minimum 6 500 heures/an. De fait des consommateurs économes ce n'est pas intéressant sauf à matraquer sur les prix;
Et c'est sans doute avec ce moyen (augmenter les prix de 30 %) que les bobos-écolos vont pouvoir soulager leur bonne conscience au détriment de ceux qui constituent les "basses classes"
A quand une éolienne de 5 MW dans l'île de Groix ?