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Lieu de mémoire : la centrale nucléaire Phénix. Par Béatrice Mathieu


lundi 04 mai 2009

Le pionnier des réacteurs au plutonium, en fonctionnement à Marcoule depuis 1973, vient d'être définitivement arrêté. Après l'enthousiasme des débuts, les surgénérateurs ont connu l'échec, mais ils pourraient connaître un retour en grâce.



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5 commentaire(s)
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Commentaire par KDU43
lundi 03 août 2009 15:46
Voila un exemple type ou la France était en avance par rapport a tous les autres pays et qui en grande partie a cause de certains ecologistes qui ne comprennent ont fait des pieds et des mains pour arreter cette filiere pourtant techniquement tres valable. Et maintenant 20 ans apres onse pose la question de redemarrer le principe.LAMENTABLE!
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Commentaire par expan
jeudi 13 août 2009 22:33
C'est vrai, EDF, AREVA et tout le lobby nucléaire en France sont de pauvres petites victimes sans défense, et les écolos sont une énorme multinationale malveillante et antipatriotique, c'est bien connu...
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Commentaire par Acket
vendredi 14 août 2009 16:42
L’histoire de Phénix, avec ses 37 ans de bon fonctionnement montre les possibilités de ce type de réacteur surgénérateur. Mais il n’est pas le seul et notamment il faut citer BN 600 (600MWe) qui en Russie fonctionne sans problème depuis 1981, en soulignant que les russes ont beaucoup copié Phénix pour la conception. La filière marche a fait ses preuves, oui mais disent certains Super Phénix se termina en déroute et l’article y va de ses commentaires sans nuance. Il est important de rétablir la vérité. Le bilan de fonctionnement de Super Phénix est le suivant : 53 mois de bon fonctionnement, 25 mois d’arrêt dus à des incidents (seulement!) et 54 mois d’arrêt pour des blocages administratifs et procéduriers allant même jusqu’à devoir refaire une enquête publique, qui occupa à elle seule 25 mois. Au total 1 seul incident de niveau 1. Lors de la dernière année de fonctionnement la disponibilité fût de 95 %. Toute nouvelle filière technologique doit faire face à des défauts de jeunesse et ainsi la filière surgénératrice n’a pas à rougir L’arrêt décidé par Lionel Jospin, par décret, sans débat et contre l’avis du Conseil d’Etat, répond à des motifs purement électoraux :il fallait avoir l’appui des Verts pour les élections !
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Commentaire par rangère
samedi 19 décembre 2009 02:42
Le problème des surgénérateurs ne vient pas des écolos mais de son système de refroidissement du coeur du réacteur. On utilise de sodium liquide ( qui s'emflamme spontanément au contact de l'air, O2, et explose au contact de l'eau !!!
Nous n'avons as encore trouvé un meilleur liquide de refroidissement qu'est l'eau, en 2009 ! C'est bien là, le problème ! Des fissures de la cuve étaient apparues sur Superphénix, liées aux modifications des matériaux qu'engendre la radioactivité intense.
Résoudre ce problème est la clé des surgénérateurs .
Nous avons évité l'Explosion, tout simplement....Et je ne suis pourtant pas un antinucléaire convaincu.
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Commentaire par Acket
samedi 09 janvier 2010 17:41
Lorsqu’une fausse information circule, il est bon de le signaler.
Le barillet de Super Phénix qui a fissuré, n’a jamais était soumis au moindre flux de rayonnement.
En outre l’assertion de non maitrise du sodium est tendancieuse, puisque les risques liés au sodium sont parfaitement maitrisés avec la présence d’un circuit intermédiaire dit secondaire. Ce circuit supplémentaire, par rapport aux réacteurs à eau, sépare complètement le sodium primaire radioactif, mais qui intégré ne peut en aucun cas voir de l’air et l’eau du générateur de vapeur.
Depuis Bor 60 mis en service en 1968, ce sont presque 400 années d’expériences cumulées de fonctionnement de réacteurs utilisant le sodium, sans problème lié à ce fluide. Notamment les 28 ans d’expérience du réacteur BN 600 sont la preuve de la maitrise du sodium.