Par Energie2012
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Le site Energie2012 a pour objectif de favoriser des débats
constructifs et documentés sur les questions de l'énergie à l'occasion
de la campagne présidentielle. Il est libre de tout engagement politique
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Non, le solaire n'est pas mort
Par Energie2012
jeudi 01 décembre 2011
La filière solaire continue de se réorganiser dans la foulée des Etats généraux du solaire, avec le souci de trouver une relation plus apaisée avec le gouvernement. Et avec des questions aux candidats à l'élection présidentielle.
Pour l'énergie solaire en France, le quinquennat qui s'achève aura démarré par de formidables notes d'espoir, incarnées par le Grenelle de l'environnement ou le discours de Nicolas Sarkozy à Bourget du Lac le 9 juin 2009 où il déclarait vouloir faire prendre aux énergies renouvelables « un virage aussi important que le Général de Gaulle pour le nucléaire dans les années 60 ».
A l'heure du bilan, le résultat est nettement plus mitigé. L'absence de cadre politique stable et les modifications réglementaires successives, tous les six mois depuis 2008, ont fortement pénalisé les consommateurs, la filière industrielle (de la conception de panneaux aux installateurs) et l'emploi dans les territoires.
Le regrettable épisode du moratoire sur le solaire décrété par le gouvernement fin 2010 a marqué une bascule vers une nouvelle ère, que l'on peut qualifier de minimaliste. Le nouveau dispositif de soutien à la filière photovoltaïque en date de mars 2011 se caractérise par une limitation draconienne de la puissance installée à travers un système d'appel d'offre compliqué et de l'objectif annuel de nouvelles installations à un niveau de 500 MW soit 2 fois moins qu'en 2010. A titre de comparaison l'Allemagne aura installé plus de 7000 MW en 2010.
Néanmoins, ne nions pas la réalité, le système pré-moratoire avait aussi rapidement montré ses limites, vu son coût pour la collectivité et surtout son inadéquation avec des politiques combinées de subventions à l'aval et de défiscalisation des revenus, le tout sans politique industrielle permettant de créer une véritable filière française à l'amont.
Pourtant aujourd'hui, la filière française du solaire photovoltaïque a de nombreuses raison de croire en son avenir.
Sur le plan mondial, le secteur n'a jamais été aussi dynamique : les capacités industrielles augmentent considérablement, le marché représentera entre 24 et 44 GW à l'horizon 2015 pour un chiffre d'affaires mondial estimé entre 50 et 80 milliards d'euros. Les cartes de l'industrie mondiale du secteur solaire sont en train d'être redistribuées et la France doit participer pleinement à cette dynamique avec ses atouts qui sont nombreux.
(...)
Sur le plan économique, l'énergie solaire est l'une des seules énergies qui voit ses coûts baisser, avec une chute de près de 50% sur les 18 derniers mois. Bien sûr elle reste encore chère par rapport aux énergies fossiles et au nucléaire (pour combien de temps ?) mais elle continuera de baisser à un rythme au minimum de 10% par an du fait des progrès technologiques et de la baisse des coûts de ses composants. De fait dans certaines zones du monde comme la Californie, où l'ensoleillement est fort et le prix de l'énergie élevé, l'énergie solaire est déjà compétitive. En France après la chute récente des coûts du solaire les experts prévoient maintenant que la parité réseau sera atteint dans le Sud de la France en 2016 ou 2017.
(...) La baisse des coûts d'investissement et des coût de maintenance très faibles ouvrent de réelles perspectives d'avenir pour l'énergie solaire dans un contexte de prix haussiers des combustibles, de contraintes environnementales et de mur d'investissement sur les infrastructures. La possibilité d'ouvrir le débat sur le mix énergétique devient donc une réalité même en France !
Voilà pourquoi nous créons dans quelques semaines un Observatoire de l'énergie solaire photovoltaïque en France. La filière a un devoir de transparence et doit s'engager dans cette direction.
Tout et n'importe quoi a été dit sur les coûts de la filière pour la collectivité, les incidences sur la balance commerciale des panneaux chinois, les emplois créés puis perdus...L'observatoire crée en partenariat avec le cabinet Kurt Salmon, publiera trimestriellement un panorama d'indicateurs technico-économiques permettant de disposer d'une vision à jour de la réalité du secteur en France. Il constituera par ailleurs un support pour les journalistes, les politiques et les citoyens.
Des propositions pour le débat
Cette volonté de transparence est un préalable indispensable pour qu'un débat démocratique serein s'installe avec les français sur l'avenir de la filière.
Dans la campagne présidentielle qui s'annonce, FTS n'entend nullement dresser des inventaires de responsabilités, ni positionner le solaire en opposition avec d'autres formes d'énergie (nucléaire, fossile...) mais plutôt créer les conditions d'un débat en profondeur pour structure une filière solaire française performante et créatrice d'emplois.
France Territoire Solaire propose d'orienter le débat public autour de quatre questions fondamentales :
1. La part de l'énergie solaire dans le bilan énergétique français est elle acceptable au regard des ambitions de la politique européenne de développement durable ?
2. Quels objectifs la France doit-elle se fixer à l'horizon 2020 en matière de développement de l'énergie solaire ?
3. Quel niveau de financement dans l'investissement photovoltaïque est acceptable pour atteindre ces objectifs ?
4. Quels sont les engagements des candidats à l'élection présidentielle au service de ces objectifs solaires 2020, tant en matière de politique énergétique et industrielle que de gouvernance publique ?
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mettre une taxe sur l'énergie non renouvelable pour réduire les cotisations affectant les salaires,
ne pas augmenter le déficit en achetant les panneaux solaires
Le jour où les scientifiques sauront poser sur chaque tuile des toits une péllicule(un film) de la même couleur, qui captera l'énergie solaire, ce sera GAGNé; a moins qu'ils réussissent à concevoir une tuile qui elle même sera un capteur solaire?? Monsieur, cela existe déjà chez de nombreux fabricants.... mais hélas en FRANCE, le solaire est condamné de toutes parts don ctrès peu en parlent. On accuse la filière de favoriser l'industrie chinoise, d'augmenter le tarif de l'électricité, alors que le premier installateur de produit chinois est:.... EDF! et oui!! Mais ça évidemment, NKM le passe sous silence!
En l'état de la technique concernant le stockage, la part du solaire ne peut être que limitée.
Dans la pratique, et pour ces raisons, la puissance crête réellement exploitable du solaire se situera aux environs de 20GW grand max. La part du solaire dans le mix est condamnée à rester modeste.
D'autre part, même si le prix du matériel s'effondre, le cout de la pose et de la maintenance restera significatif. Cette forme d'énergie restera chère.
Dans ces conditions développer une filière de fabrication solaire en France parait illusoire. Alors pourquoi se presser? Attendons que nos voisins fassent chuter les prix du matériel très bas et alors on pourra s'équiper sans exploser notre déficit commercial pour un résultat identique.
Le plan gouvernemental de 2010 prévoit 5400 Mw de photovoltaïque pour 2020 qui produira donc 5,4 TW/H , soit moins de 1% % du potentiel électrique français actuel
Quel cout pour l’ achat et la mise en place de ces 5400 MWc ? Quel cout pour le démantelement des installations et leur recyclage tous les 25 ans environ ? Les panneaux photovoltaïques sont importés à 100 % . Notre balance commerciale déja ultra déficitaire a t elle besoin de cette charge supplémentaire ?
Un générateur photovoltaïque necessite pour sa fabrication environ 40 % de l’ énergie qu’ il produira durant son existence (moyenne française), et la production des lingots de silicium nécessaires est l’ une des industries les plus polluantes qui soit.
Compte tenu de tous ces inconvénients, le photovoltaïque dans le MIX énergétique est il sérieux ?
Cet engouement est lié à un effet d' aubaine parce que financé, en partie par un impôt prélevé sur les factures EDF (Plus de 2 Milliards), en partie par l’ entreprise EDF elle-même pour un montant avoisinant 3 Milliards € si l’ on en croit les comptes de cet établi
J'ai fait des études sur l'energie solaire thermique et photovoltaique en Espagne en 2006 (2 ans) alors qu'en France personne avait entendu parlé d'un panneau solaire avant 2008.... bref, détracteurs du solaire, j'ai des mauvaises nouvelles pour vous !! le photovoltaique est a l'age de pierre !! les installations vont facilement etre multipliés par 5 ou 6 a l'horizon 2020. Pourquoi? car en 2016 en France (sud) et 2020 (nord) nous atteindons la parité réseau (le prix du kWh fournis par les panneaux sera moins chère que le kWh fournis par le réseau et le nucléaire). Donc sans subvention ou tarifs d'ACHAT et non de RACHAT par EDF. Au dela de l'aspect environnement, si j'ai un toit qui peut me fournir un courant moins cher et etre autonaume, pourquoi acheter l'electricité a EDF?
Attention, on est pas autonaume avec 20 m2 de panneaux...
A tel point qu'avec des tarifs d'achat en baisse régulière pour l'électricité photovoltaïque, celle-ci commence à être compétitive avec les tarifs résidentiels (par distinction avec les tarifs industriels) dans plusieurs pays.
Lire : Parité réseau pour l'électricité solaire photovoltaïque
C'est déjà le cas en partie en Allemagne, et aussi en France puisque l'électricité issue des systèmes photovoltaïques qui ne sont pas intégrés à un bâtiment coûte moins cher que celle provenant du réseau pour l'usage résidentiel.
Dans 15 ans environ, l'électricité photovoltaïque sera la moins chère de toutes en France, moins chère que celle du vieux nucléaire.
La Sté d' économie mixte E.S.T.E.R. montée par la région Poitou-Charente (Mme ROYALE) et la Sté Solaire-Direct, désire produire annuellement 90 Millions de MW/H (10 réacteurs, ) ce qui représente la production d’ un générateur P.V. de 90 Millions de Kwc A 1 € le Wc, cela représente 90 Milliards d'€ et autant donc pour notre balance commerciale extérieure Un projet de type E.S.T.E.R. est d' autant plus aberrant qu' il représente moins de 2% des besoins électriques Françai