Par Yves Egal
- Ingénieur Conseil en Ecologie Urbaine
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Yves Egal, 59 ans, est ingénieur conseil en écologie urbaine. Il a notamment participé à l'étude "les alternatives à un troisième aéroport dans le bassin parisien" »...
Fukushima, une bonne nouvelle pour le nucléaire...
Par Yves Egal
- Ingénieur Conseil en Ecologie Urbaine
lundi 18 avril 2011
Et si Fukushima, loin de porter tort au développement du nucléaire, prouvait qu’un accident avait moins de conséquences radioactives que certains le disent. C’est possible si tout se fait dans la transparence, comme cela a commencé.
Eh bien ! C'est le contraire qui va se passer. Fukushima est peut-être une bonne nouvelle pour le nucléaire. Car le Japon n'est pas l'URSS : toute la radioactivité va être mesurée, l'épidémiologie des "sacrifiés de Fukushima" suivie de près et il sera plus difficile de contester les chiffres officiels s'ils sont publiés dans la transparence.
Gageons que les antinucléaires compulsifs continueront d'accuser le "lobby" mondial du nucléaire de tout cacher et de mentir sur tout. Mais une bonne partie des profanes ne se laisseront plus abuser. En France, ils ont remarqué la réelle indépendance de l'Autorité de sûreté nucléaire, sa compétence minutieuse, son luxe de précautions, jusqu'à proposer un moratoire sur certaines fonctions de l'EPR de Flamanville. Et ils ont constaté que les infos de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) étaient plus complètes que celles de la CRII-Rad qui se contentait souvent de publier des nombres impressionnants de becquerels sans mise en perspective.
L'effroi collectif passé, chacun aura envie de voir ce qu'il adviendra des lieux "contaminés pour l'éternité", notamment en mer, et constatera de visu que, comme à Tchernobyl, la nature va encaisser la radioactivité et la disperser. Le raccourcissement éventuel du cycle de reproduction de l'ensemble des espèces sauvages ne changera pas grandement la compétition des espèces les unes par rapport aux autres, et le fonctionnement global des écosystèmes n'en sera pas affecté, sauf, en bien, par le retrait de l'homme (voir l'article de Jacques Foos).
On verra aussi que les terres "contaminées" resteront vivables. Dans "Le Sacrifice", film pourtant antinucléaire, Vladimir Tcherkov montre des vieilles femmes qui se portent à merveille, bien qu'elles soient revenues peu de temps après leur exode forcé après l'accident de Tchernobyl et vivent depuis au milieu de la radioactivité résiduelle. Déjà, les Japonais, réellement solidaires avec leurs agriculteurs, méprisent les interdictions de vente d'aliments et veulent réviser des normes qui ont été instituées avec bien trop de marges de prudence.
En Allemagne, RWE, qui exploite des centrales nucléaires arrêtées par Angela Merkel pour trois mois au nom d'un moratoire bien peu récompensé électoralement, a annoncé qu'elle va demander réparation pour le préjudice subi. Ce qui va amener les Verts nouvellement au pouvoir en Bade-Würtemberg à mesurer le coût de la sortie du nucléaire.
Areva et EDF doivent aider au nettoyage
Mais les opinions ne changent pas facilement et il faudra des gestes forts pour effacer le catastrophisme, même infondé, des premiers jours de Fukushima. Toshiba a proposé à TEPCo et au gouvernement japonais de nettoyer complètement en dix ans le site des restes des quatre réacteurs endommagés, avec l'aide des spécialistes de l'atome civil aux Etats-Unis, Westinghouse, Babcock & Wilcox et Shaw group. Hitachi s'apprêterait à faire la même proposition avec General Electric et Bechtel.
Cela coûtera cher, mais pourrait être financé par l'ensemble de l'industrie nucléaire mondiale, dont Areva et EDF, qui y gagneraient énormément en termes d'image. Cela couperait court à tous les doutes sur la faisabilité et le coût du démantèlement, et un site nettoyé jusqu'au gazon rendrait possible aux yeux des riverains la remise en marche des deux réacteurs en état, ce qui diminuerait le montant de la facture, avec néanmoins quelques précautions contre un nouveau tsunami.
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A Fukushima, les niveaux d'irradiation qu'ils recevraient sont totalement anodins, par rapport à une radio des poumons, à un voyage en altitude ou à un bain dans une station thermale...)
Ces deux petites réserves, au vu du comportement de Tepco et du gouvernement japonais, doivent être soulignées ...
Il faudra aussi effectuer une évaluation du coût d'un tel accident nucléaire pour l'intégrer dans le prix de cette technique (dans l'absolu très séduisante).
une bonne nouvelle pour vous aussi: les irresponsables pronuk pourraient bientôt se retrouver devant la barre d'un tribunal pour mise en danger de la vie d'autrui, et désinformation.
cordialement
olivier Cabanel
[Réponse de l'auteur]
Est-ce que les irresponsables antinucléaires seront devant le même tribunal pour les vies perdues dans les mines de charbon et sur les plateformes pétrolières, et surtout pour les différentes conséquences du changement climatique ? L'avantage paradoxal de Fukushima, c'est qu'à partir d'aujourd'hui les morts prématurées du nucléaire seront comptées et qu'on pourra enfin comparer sur des bases peu contestables. En attendant le verdict, permettez-moi d'être serein !
"Des gestes forts" ...! L'ensemble de l'industrie nucléaire mondiale mettant toutes ses ressources pour une énorme opération de propagande : faire en dix ans ce qu'elle n'a encore jamais su faire en quarante ans au moins de nucléaire civil, démanteler un site nucléaire.
Ça coûtera cher dites vous, pourtant c'est bien ce qui est prévu depuis le début pour l'ensemble du parc. Nombreux sont les sites ou l'on attend depuis longtemps une telle opération, non pas "pour l'image" mais simplement parce que c'est nécessaire et conforme aux promesses faites dès l'origine par ceux qui ont construit les centrales. "On trouvera une solution" disaient ils il y à quarante ans, mais il n'y à pas de solution, pas plus aujourd'hui que demain, c'est une attitude irrationnelle que de croire aux miracles, particulièrement en matière de physique nucléaire. Le nombre de ces sites à "décontaminer" va d'ailleurs augmenter de façon spectaculaire puisque c'est toute une génération de réacteurs qui va bientôt partir en retraite.
Nous sommes aujourd'hui en sérieuse difficulté pour du simple CO2 (je ne parle pas du reste...), et vous défendez une fuite en avant dans le nucléaire... pour nous sauver de notre incapacité à gérer les conséquences de la combustion simple... c'est irrationnel encore une fois.
Bien
Qui sera là dans 400 000 ans (période du plutonium) pour faire le bilan de cette stratégie de banalisation ?
Qui peut sereinement prendre aujourd'hui des décisions à une telle échelle de temps?
Marrco
[Réponse de l'auteur]
Il y a de la radioactivité sur terre depuis 4,5 milliards d'années, il y en aura encore dans 400 000 ans et même après. Avec le nucléaire, l'homme n'aura fait que répartir la radioactivité un peu différemment sur terre. Et on peut espérer que les surgénérateurs pourront un jour réutiliser le plutonium, d'où l'idée de stocker nos déchets de manière réversible.
La pollution radio active est cumulative: les essais nucléaires de l'après guerre, Tchernobyl (qui va nécessiter de nouveaux travaux de protection), Fukushima aujourd'hui... l'ensemble des particules rejetées depuis l'origine de cette industrie restent et resteront présentes, mesurables, à taux croissants puisque nous continuons à en rejeter.
Parler de "décontamination" est une imposture, la seule décontamination est la dispersion dans une nature dont force nous est aujourd'hui de reconnaître les limites, élevées certes, mais non hors de portée.
Il est honteux de se réjouir de cette catastrophe comme d'une "bonne chose pour le nucléaire", il est mensonger de prétendre que la nature "absorbe" la radio activité et comme je ne crois guère à votre ignorance je dirais que votre cynisme n'a d'égal que votre mauvaise foi.
[Réponse de l'auteur]
Catégoriser l'humanité en défenseurs de l'industrie qui nieraient les dangers et pauvres qui les subiraient est un peu simple, car l'industrie n'a pas été choisie. Tout comme le progrès, elle s'est imposée par l'action de millions d'hommes, qui chaque jour ont essayé de faire un peu mieux que la veille, à partir d'un artisanat qui a commencé par la taille de pointes de flêches jusqu'aux investissements d'aujourd'hui pour le transport, l'énergie, l'alimentation... en passant par toutes les activités humaines de tous les temps. Même si un gouvernement un peu démagogue décidait d'arrêter le progrès, il ne le pourrait pas, car chacun voudra continuer à travailler, à chercher, à améliorer le sort de ses semblables. Le progrès ne se décide pas, il est la conséquence de la nature de l'homme. Que faire face aux inconvénients du progrès? Corriger le tir en trouvant des solutions. Le nucléaire en est une face aux inconvénients des autres énergies: effet de serre, coût, rareté.
Des smileys, pour du nucléaire, en plein Fukushima,
vous osez tout.
Bravo !
[Réponse de l'auteur]
On peut ne pas être d'accord sur le nucléaire et partager beaucoup de points de vue sur d'autres aspects de l'environnement, sur le changement climatique par exemple. Les Amis de la terre n'ont pas le monopole de l'amitié avec la terre. Je suis un assez vieil écologiste, élève de René Dumont à l'Agro et lecteur assidu de La Gueule ouverte dans les années 70... Mais avec l'âge, on s'aperçoit que tout est relatif. Pour parodier Clémenceau (ou Churchill ou George Bernard Shaw ?) : "si on n'est pas antinucléaire à 20 ans, c'est qu'on n'a pas de coeur, si on l'est encore à 40, c'est qu'on n'a pas de tête". La manière qu'ont eu tant d'"écologistes" de vouloir arrêter Fessenheim alors qu'à aucun moment l'accident de Fukushima n'a été causé par une quelconque vétusté des réacteurs, ni même par le tremblement de terre lui-même, relève bien d'une certaine compulsion, c'est à dire d'une impossibilité de se retenir dans l'envie de saisir la moindre faille (!) pour attaquer le nucléaire.
Un milliard et demi d'euro vingt cinq ans après, c'est ce que va coûter la re-sécurisation du site de Tchernobyl pour les décennies à venir et tout porte à croire que ce n'est pas fini, la nature encaisse...
Une foi inconditionnelle dans l'escalade de la vitesse, de la puissance, comme unique façon de régler les problèmes n'est pas une attitude raisonnable. En passant de la combustion simple à la combustion nucléaire on ne fait que sauter de la poêle à frire dans le feu. Il y à une juste mesure en tout, quand on est allé trop loin il faut savoir faire machine arrière.
Il est facile de tomber dans l'extrémisme et de caricaturer ceux qui pensent différemment, ce sera donc le nucléaire ou la bougie... cette absence de nuance traduit bien la nullité du débat, l'absence de réflexion, l'incapacité à remettre en question des dogmes comme justement le mythe du progrès
Même si l'histoire prouve qu'on ne peut que rarement attendre des hommes qu'ils fassent collectivement preuve de sagesse, rien n'est inéluctable. A la racine de l'idée de progrès il y à surtout l'espoir que les erreurs et les misères d'hier pourront être évitées à l'avenir.
[Réponse de l'auteur]
Le progrès comprend des erreurs, avec, heureusement, l'espoir de les corriger. L'homme avance à tâtons. Le progrès n'est pas un mythe, il se mesure : espérance de vie, diminution des souffrances, satisfaction des besoins et des désirs... Il n'est même que ça : une mesure de l'amélioration des conditions de vie. Progrès et bonheur ne sont pas synonymes, mais le premier peut aider au second. Pour juger le nucléaire, seules comptent les mesures : de la radioactivité (est-elle si dangereuse ? combien de temps ?), du coût (un sarcophage, c'est quel surcoût pour l'ensemble de la filière par MWh ?). Pas question de foi pour un scientifique, mais de la rigueur dans les comptes. Sans nucléaire, ce n'est pas la bougie, mais plus d'effet de serre, comme l'a montré l'industrie gazière qui se réjouit.
Histoire d'assoir ses convictions et bénéficier en avant première d'un bon retour d'expérience il ne reste plus à l'auteur d'aller offrir ses services à TEPCO....
Je partage tout à fait les commentaires de "jack".
[Réponse de l'auteur]
Il faut effectivement être cohérent avec ce qu'on affirme. Bien sûr que je suis volontaire pour aller à Fukushima et me mettre au service de TEPCo dans les mêmes conditions que ses ouvriers, c'est à dire en mesurant la dose reçue et en ne dépassant pas l'équivalent des 100 mSv par an. Mais il faut quand même me payer le voyage !
Vous parlez "d'espérance de vie" (avec quels espoirs ?), mais vous ne savez pas et il est scientifiquement impossible, de dire aujourd'hui si la jeune génération vivra aussi longtemps que celle des baby boomers, au vu de certains arguments il est possible que non.
Quand à être prêt à recevoir 100 mSv/an, ce n'est pas sérieux, à ce niveau il ne s'agit plus d'une faible exposition et vous le savez.
Devenir cynique avec l'âge n'est pas une fatalité même si c'est particulièrement fréquent parmi certaines générations (les enfants gâtés des "trente glorieuses" dont vous semblez faire partie) frustrées par l'abondance... Mais plutôt que de le paraphraser je vais sur ce point laisser la parole à un scientifique :
"Beaucoup d'entre nous mourront ainsi sans jamais être nés à leur humanité, ayant confiné leurs systèmes associatifs à l'innovation marchande, en couvrant de mots la nudité simpliste de leur inconscient dominateur."
Henri Laborit
[Réponse de l'auteur]
Les 100 mSv/an, c'est ce que reçoivent bon nombre des habitants de Ramsar en Iran, sur la mer Caspienne et ils ne semblent pas s'en porter mal. Selon Nicolas Foray, chercheur à l'INSERM (Le Monde 30 03 11) "Pour le seuil de risque de cancers, il y a un débat jusqu'à 100 mSv/an". Certes, rien ne dit que l'avenir sera aussi "rose" que le passé récent, c'est pourquoi le progrès sera jugé sur la réalité. Louer le progrès, ce n'est pas dire que les techniques qui ont permis le progrès jusqu'à présent vont continuer à le faire. Le progrès étant un résultat mesurable, il est nécessaire de le redéfinir chaque fois que le résultat n'est pas au rendez vous. C'est ce qu'on fait aujourd'hui sur les énergies pour répondre au défi de l'effet de serre. Le progrès, ce n'est plus "avoir une voiture par personne". Qu'est-ce que "leur humanité" pour Laborit ?
La on ne serait plus en train de se demander si c'est plus ou moins grave que Tchernobyl...
Mais ce serait peut être bon pour le nucléaire non ?
[Réponse de l'auteur]
La surgénération et les réacteurs à neutrons rapides sont sans doute l'avenir du nucléaire, du fait qu'ils permettent de multiplier par 100 les quantités utilisables d'uranium, ce qui revient à multiplier par 100 les réserves. Mais effectivement, il vaut mieux ne pas avoir de fuite de sodium liquide, qui est l'une des possibilités de liquide de refroidissement. D'où l'extrême importance de ne pas exposer ce genre de réacteur à un risque de tsunami ou d'inondation. Le site de Creys-Malville, dans l'Isère, était, à ce titre, idéal, vu que le Rhône, régularisé par le lac Léman, n'y subit pas de crue. Etant natif et connaisseur de la région, je souhaite que ce site serve pour un successeur de Superphénix. Il faudra juste modéliser finement une rupture des barrages de Génissiat et Seyssel.
En effet, la transparence est bien là. Elle a même été tellement bien orchestrée qu'on ne nous parle plus du tout du"panache" maintenant qu'il rayonne 10 x plus qu'au début...
Cette article est en tout cas une belle illustration qu'à l'instar de l'atome, les nucléocrates n'ont pas fini de rayonner...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Positivisme et http://pedagogiecritique.blogspot.com/2008/03/le-positivisme-selon-giroux.html
Et comme vous aimez les équations et l´écologie, méditez sur celle-ci: http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/19/le-nouveau-sarcophage-de-tchernobyl-un-projet-pharaonique_1509782_3244.html#ens_id=1504462
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/25/la-societe-du-risque-mondialise_1497769_3232.html
Et comme ce sociologue allemand est un des plus brillant de sa génération, vous verrez dans le lien suivant que sa pensée est complexe, plus que celle que vous nous proposez ici, ce que je regrette car je pense que vous avez largement les ressouces intellectuelles pour faire mieux:
http://www.philomag.com/article,entretien,ulrich-beck-il-y-a-toujours-eu-des-intellectuels-pour-annoncer-la-fin-du-monde,464.php
Puisse cela vous suggérer des réponses plus inspirées.
Bonne nouvelle ? C'était de l'ironie ?
Vu le salaire que propose Tepco vous avez amplement de quoi rembourser votre billet d'avion, alors qu'est-ce que vous attendez pour postuler ? Peur de mettre vos convictions à l'épreuve ?
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Japon.-Tepco-recrute-des-liquidateurs-pour-la-centrale-de-Fukushima_39382-1751334_actu.Htm
Si votre offre est sérieuse, je peux vous mettre en relation avec quelqu'un qui offrait un billet d'avion à celui qui voudrait aller aider à Fukushima avec les ouvriers: il n'a eu aucun candidat à ce jour, mais son offre tient toujours.
[Réponse de l'auteur]
Evidemment d'accord pour un billet d'avion, mais avec mise en relation avec les autorités japonaises afin de leur être utile d'une manière ou d'une autre. Mais, vu le patriotisme des Japonais et les salaires journaliers proposés face à un danger relatif, je doute qu'il y ait vraiment besoin d'étrangers avec toutes les complications que cela entrainerait : langue, savoir faire non adapté. Par contre, on peut s'étonner de ne pas voir plus de reportages sur les lieux. La difficulté de l'organisation du travail l'explique certainement, mais on peut craindre que les journalistes ne fassent pas le maximum pour aller dans des lieux qu'ils croient exagérément dangereux. La non transparence n'est sans doute pas uniquement du fait de TEPCo.
Une centrale tourne grâce à des ouvriers et des ingénieurs. Depuis toujours ils proviennent d'entreprises de services afin que l'exploitant ne soit jamais responsable des effets sur la santé des employés. Du coup il est impossible pour les employés de se défendre.
Ils devraient ête employés par EDF et/ou Areva et bénéficier de tous les avantages sociaux offerts par ces grosses sociétés. Le fait qu'ils soient payés à coup de trique fait que la vraie sécurité ne sera jamais de mise.
Les accidents en France sont inéluctables car c'est l'imprévu qui les provoque.
Le vrai coût d'un système bien géré serait insupportable pour les ménages.
[Réponse de l'auteur]
L'exploitant est responsable des effets sur la santé qui seraient causés par ses installations, que les victimes soient ses employés, ceux d'entreprises sous-traitantes ou des habitants de la région. La justice ne considère que l'effet et sa cause, sans s'inquiéter du statut de la victime. Et pourquoi imaginer que les employés des entreprises sous-traitantes seraient moins bons, plus bêtes ou moins motivés que ceux d'EDF ? La sécurité est une question de compétences et d'organisation, et il n'y a pas à mépriser le travail des entreprises de sous-traitance. Merci à elles !
Pour le billet d'avion, je me suis renseigné, c'est un aller simple, les conditions sont de verser son salaire à une famille Japonaise touchée par le séisme et le tsunami, et d'accepter les doses jusqu'à 250ms/an, qui serait le niveau relevé pour les employés sur le site.
C'est sûr que là....
[Réponse de l'auteur]
Les journalistes vont là où le sujet intéressera le lecteur, avec du sang et des larmes si possible, et des bons et des méchants bien identifiés. Pourquoi iraient-ils bousculer une vision simpliste du nucléaire "dangereux et menteur" qui est pour l'instant "vendeuse" ? Quel lecteur sera attiré par un titre du genre "Contrairement a ce qu'on vous a répété, les pouvoirs publics ne vous ont pas menti sur le nuage de Tchernobyl" ou "Fukushima est un accident grave, mais pas une catastrophe" ? Et que veut dire 250 mSv/an ? En combien de fois et avec quel débit de dose ? Cela me parait beaucoup : à vérifier. Quant à la proposition d'aller simple pour le Japon, c'est visiblement une blague.
Monsieur ingénieur , pouvez vous nous faire la démonstration chiffrée et en quelques mots nous décrire dans quels endroits miraculeux et stables politiquement et socialement , cette industrie qui participe actuellement à hauteur de 2.5% ,selon l'AIEA ,de toute l'énergie primaire planétaire, et ainsi répondre à vos voeux de saintes obédiences nucléaires !
Sachant, que les banques sans couverture des états, n'y mettront le mondre rond, et que ces états là, mm les plus riches d'entres eux , ont de sacré soucis à finir les fins de mois ...
Dites nous, si d'aventure vous le pouvez, nous faire revivre l'expérience phylosophale, tel le plomb changé en or ! du temps de l'obscurantisme moyennageux !
vite, un peu de science économique fiction, ça nous changera des ulucubrations , d'un repenti écolo, délirant sur l'effet de serre qui quoiqu'il arrive ou pas, les chinois exploiteront le charbon pendant 250 ans à minima, que la serre ça sert à ça !
usa 15000 milliards de déficit, mm les agences de notation en ont la certitude, le catastrophisme financier, met à zéro vos projets atomiques , valides ou pas ! Le Niger, 7 millions d'habitants affamés tous les ans et pourtant grand fournisseurs de ton concept , ou le mirage nucléaire n'a pas eu lieu, voir que les extraction d'areva, ont mis à plat les ressources d'eau des nappes phréatiques !
[Réponse de l'auteur]
Je ne suis pas un "repenti écolo", mais un écologiste de la première heure, un écologiste pour le nucléaire (comme James Lovelock et bien d'autres), qui n'a guère de leçon à recevoir des différents agitateurs qui peuplent nos médias et ont arrêté de réfléchir une fois pour toutes sur le sujet. Ils hurlent quand le monde n'en fait pas assez contre l'effet de serre, mais oublient tout à coup ses inconvénients dès que le nucléaire est proposé comme solution. Au fond, ils se foutent de l'effet de serre qui ne sort de leur chapeau que si c'est pour en tirer un avantage médiatique. Qui a l'argent nécessaire pour le nucléaire ? Tous les pays qui font le calcul du coût de leur énergie et trouvent des banques pour financer une centrale grâce aux économies réalisées sur la facture pétrolière. De l'économie basique!
Le nucléaire, c'est aujourd'hui 15% de la production d'électricité mondiale contre 2% pour le renouvelable hors hydraulique. Face au 41% de mix électrique mondiale que le charbon représente, le nucléaire est la seule alternative de production d'électricité à grande échelle sans CO2.
Quid des innombrables coûts cachés ? Je suis pour le nucléaire à son vrai coût sur la facture et contre le nucléaire totalement dumpé que nous avons actuellement. A son coût complet, il n'y aura pas photo longtemps sur sa viabilité économique. C'est toute une industrie qui vit uniquement sur des phénomènes de subventionnements croisés et des coûts reportés sur d'autres acteurs économiques.
[Réponse de l'auteur]
Il n'y a pas plus de coûts cachés dans le nucléaire que dans le reste de l'industrie. Les entreprises comme EDF publient leurs comptes, où tout ce qui concerne les centrales nucléaires est visible. Des subventions cachées à travers le CEA ? Mais toute l'industrie bénéficie de la recherche fondamentale, que celle-ci vienne du CNRS, de l'INRA ou de tout autre organisme de recherche et il est relativement facile d'en évaluer le montant. Le CEA a certes beaucoup dépensé mais la production de MWh nucléaires a aussi été très importante, ce qui fait qu'une grosse dépense de recherche répartie sur toute la production d'électricité nucléaire depuis 40 ans ne fait pas beaucoup par kWh. Même en comptant la recherche fondamentale initiale, le traitement des déchets (déjà facturé par l'ANDRA), le démantèlement (déjà provisionné), les surcoûts attendus des démantèlements (y compris la participation à celui de Fukushima), de l'EPR et de la sécurité après toutes les inspections futures, le sarcophage de Tchernobyl et tout ce qu'on imaginera de faire payer à l'industrie nucléaire, cela ne renchérit pas énormément le prix du kWh, qui restera sans doute inférieur à celui du solaire pendant longtemps. Car le solaire, comme l'éolien, est intermittent et nécessite des centrales à gaz quand il n'y a pas de soleil, ou pas de vent, ou des moyens de stockage de l'énergie, toujours assez coûteux. Ce qui ne veut pas dire que les renouvelables n'ont pas leur pertinence économique. Les écologistes pour le nucléaire sont, comme les autres écologistes, favorables à tout ce qui économise des énergies fossiles, mais ils n'ont pas d'aversion pour le nucléaire.
http://www.marianne2.fr/Japon-les-intouchables-de-Fukushima_a205023.html
http://www.rue89.com/2011/04/18/fukushima-cherche-petites-mains-du-nucleaire-200413
Vous devriez peut-être accepter l´offre généreuse de prendre l´avion pour le Japon, je suis sûr que vos interlocuteurs japonais auraient grand plaisir à vous ouvrir les yeux sur la réalité en cours. Sinon, comme vous ne semblez pas maitriser l´art de la veille, n´hésitez pas à programmer une alerte Google sur le sujet, il y a beaucoup d´informations disponibles. Ne parlons pas de Twitter et des méchants écolos, mais si vous avez peur de l´avion, regardez quand même: http://twitter.com/#!/GREENPEACE
Si René Dumont vous regarde, il doit être fier de vous :)
http://ufcna.com/PPA-rapport-final.html. Extrait:
"La priorité du gouvernement actuel étant la privatisation d'ADP, le choix par les pouvoirs publics du président de cette commission d'enquête publique n'est pas fortuit. En effet, Monsieur Yves Egal ( ingénieur en écologie urbaine) nous a toujours étonné par sa partialité et sa volonté sans faille de développer les aéroports au plus prêt des villes. Comme ça, (nous a t'il répété sans cesse au cours des réunions où nous acceptions encore de le rencontrer) le trafic routier induit par les aéroports est le moins polluant possible."
Dans un autre registre:
http://www.93-infos.fr/2010/03/02/michel-pajon-contre-yves-egal/
http://www.noisylegrand.fr/environnement.asp?idpage=3171&id=51225
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/bois-saint-martin-pajon-attaque-le-commissaire-enqueteur-04-03-2010-835529.php
http://www.noisylegrand.fr/environnement.asp?IdPage=3299&id=59376
http://www.insolent.fr/2010/07/la-police-la-pegre-et-le-service-public-du-bourrage-de-cranes.html?cid=6a00d8341c715453ef01348583bc33970c#comment-6a00d8341c715453ef01348583bc33970c
Je vous tire mon chapeau, vous êtes "courageux" à votre manière, cohérent et constant dans le manque de lucidité, j´ai rarement vu cela. je vous sens aussi très cynique mais ce n´est pas interdit, n´est-ce pas?
[Réponse de l'auteur]
En picorant sur Internet, on est vite amené à l'amalgame : un avis de l'UFCNA qui n'engage que cette association et aurait pu s'adresser aux Amis de la Terre et à FNE avec qui, au nom de la FNAUT, je me suis opposé à la construction d'un 3e aéroport dans le Bassin parisien, ce qui ne veut pas dire qu'aucune de ces trois fédérations de défense de l'environnement n'a envie de développer CDG ou Orly. Puis la réaction d'un maire déçu par un rapport que j'ai réalisé en tant que commissaire enquêteur, ce qui ne dit pas que l'excès était de mon côté. Mais le devoir de réserve des commissaires enquêteurs nous oblige à ne pas répondre à de telles polémiques. Je ne vois pas en quoi avoir des idées, "courageuses" dites vous, opposées parfois à l'opinion générale, aurait de risible. C'est peut-être de ce courage que manque l'humanité, sans prétention ?
Effectivement depuis plusieurs mois, EDF avoue que le coût de l'énergie nucléaire, en incluant la construction des installation, atteint 200$/baril équivalent, au lieu de 40. Ils n'ont pas encore parlé du démantellement, qu'ils suppose à la charge des pouvoirs publics.
@ tous
Après les doutes exprimés depuis 150 ans, c'est maintenant une certitude : l'effet de serre est négligeable parmi toutes les causes des variations climatiques, à tel point que sur les échelles de temps centenaires, l'activité solaire est la seule variable à prendre en compte. La tendance au refroidissement des années 1940 à 1975, a été suivie d'une tendance au réchauffement de 1975 à 1998 et maintenant à nouveau au refroidissement depuis cette date. Cherchez et vous trouverez les références. L'aire quaternaire est de très loin la période la plus pauvre en CO2 et pas du tout la plus froide.
[Réponse de l'auteur]
On n'a aucune nouvelle certitude sur le rôle négligeable de l'homme par rapport au soleil. Le doute existe et a toujours été maintenu par le GIEC, mais jusqu'à aujourd'hui le rôle significatif de l'homme reste l'hypothèse la plus probable. De toute façon, un peu de bon sens : comment imaginer que l'envoi chaque année dans l'atmosphère de plusieurs dizaines de milliards de tonnes de CO2 ne va pas finir par avoir un effet... de serre justement. Et un effet sur l'acidification des océans, qui semble suffisamment grave, même à Claude Allègre, pour justifier une politique de limitation des émissions... et donc de favoriser l'énergie nucléaire.
La France compte 80% de son électricité issue du nucléaire, ce qui revient à 17% de l'énergie dite primaire consommée...
Si l'on s'en tient, à ce quota, pensez vous que les 60 Utamiques pour 60 millions d'habitants environ , que ce modèle doit etre mit en chantier sur toute la planète, pour combattre effectivement l'effet serre qui n'est pas que national , et de traiter dans le mixe énergétique mondial 17 à 18 , disons 20% ... pour 6 milliards d'humains ( le 7 éme milliards de crève la faim en seront privés comme par le passé, dont le NIGER juste bon à se faire piller l'U235 à bas cout, ou plutot coup bas )
60 réacteurs >>> 60 mill Habs / 600 réac >>> 600 millions Habs ...
6000 réac >>> 6 milliards; soit 5550 réacteurs à construire ! à 6 milliards d'euros pièce ... 33 300 d'euros ! Sachant que le Budget annuel militaire mondial est de 1200 milliards d'euros... Un ordre de grandeur , soit un investissement équivalent sur 28 ans.. 2010 + 28 ....2038 , 2040 avec les retards ... Glou glou , nous serons engloutis pour alors, et pour ne traiter que 20 % des besoins ....
à suivre ...
Les hypothèses des ressources uranium varient selon :
Les agitateurs qui ont arrétés de réfléchir, dixit sa sainteté ingénieuse, tablent sur 80 à 100 ans pour l'uranium ... pour fournir les 450 réacteurs actuels en fonctionnement
Les "éclairés nucléocolos" disent pour certains d'entre eux , ( cf: la cinq C dans l'air le 21.4.11 ... un débat à ce sujet sans aucun agitateur ! bigre ) tablent eux sur 240 ans de ressources pour 450 réacteurs ...
Un rapport de 13.3 . c'est à dire et dans les deux hypothèses :
6000 réacteurs pourvus de ressources pour 6 ans Hpth basse
Ou selon les nucléocolos, 18 ans ... Hpth haute ....!
En réduisant nos consommations électriques de 50% , le challange n'en est pas moins délirant d'impossibles, tant financiers, que physiques et de peu de pays en état de maitriser ces techniques... , et encore faut-il rappeler le drame Japonais , votre posture d'urbanonucléobobo ... est stupide et n'a aucun sens de raison, votre posture est celui de l'écolo aigri qui a trouvé une ficèle de réactionnaire à pratiquer la branlette atomique ... !
Ici , il n'est question que des 20 % électrique , reste monsieur à nous démontrer comment vous allez empècher la Chine de continuer de se servir du charbon .... qui restera utilisé pendant 250 ans à hauteur de 30 à 40 % selon l'AIE ... des agiteurs probablement ....
G4 ! de l'Alchimie-atomique...
[Réponse de l'auteur]
Le débat sur les ressources en uranium sont faussés si on ne s'intéresse qu'à la ressource disponible au prix actuel. Car l'uranium est partout, même dans l'eau de mer, d'où il pourra être extrait un jour à un prix certes supérieur au prix d'extraction au Niger, mais en quantités gigantesques. Si on utilise pour cela un procédé mu à l'électricité nucléaire, il n'y aura pas de coût environnemental rédhibitoire de cette extraction. Il y a aussi la possibilité d'utiliser l'U238 dans la réaction à neutrons rapides (Superphénix), ce qui multiplie par 100 environ les réserves utilisables d'uranium. De quoi voir venir une bonne dizaine de siècles, même en construisant quelques milliers de réacteurs ! Il y aura plus d'accidents, direz vous. Et alors ! Puisque Fukushima montre que ce n'est pas si grave pour l'humanité ! C'est grave oui, 4 réacteurs sont foutus, et peut-être des morts prématurées. Personne ne s'en réjouit, mais il faut bien avoir en tête que cette mortalité est à mettre en balance avec une autre mortalité, supérieure à celle du nucléaire, et des coûts, notamment dus au réchauffement climatique. Il faut savoir ce qu'on veut : lutter ou laisser faire. Certes, les morts du "ne rien faire" arriveront plus tard que celles du nucléaire et il sera moins facile de les attribuer aux responsables du "ne rien faire". Ces derniers semblent d'ailleurs se réjouir du fait que la Chine continuera à utiliser du charbon. Oui, mais chaque réacteur fera diminuer la quantité de charbon et le CO2 qui va avec. Alors, on fait quelque chose, ou on ne se mouille pas ?
Avez-vous eu le temps de vous renseigner sur la dose maximale autorisée pour les travailleurs de Fukushima?
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/04/fukushima-quels-risques-radioactifs-.html
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/fukushima-les-cellules-souches-des-travailleurs-du-nucleaire-seront-elles-stockees_29537/
Tepco a été autorisée par le gouvernement japonais a exposer les travailleurs jusqu'à 250 millisieverts (en dose totale reçue, et non en débit par unité de temps). En France, il est prévu que un ou des volontaires s'exposent à une dose allant jusqu'à 300 millisieverts selon l'ASN.
Je conçoit comme vous que celà semble beaucoup. Et je comprends tout à fait que vous ne soyez pas disposé à accepter le voyage offert. Mais visiblement la personne qui a fait cette offre était bien informée.
[Réponse de l'auteur]
Va pour une dose de 250 mSv si les autorités de sûreté nucléaire japonaise et française la jugent supportable par les travailleurs du nucléaire. Ne croyez pas que mon offre de service soit "en l'air". Mais personne n'offre le voyage aller-retour avec travail effectif au bout. Si des gens vivent avec 100 mSv/an, la même dose multipliée par 2,5 ne change pas l'ordre de grandeur du danger.
L’humanité à cessée d’être à Fukushima !
Tepco, Areva Cea etc , les monstres terroristes atomiques !
Depuis le début de la catastrophe au Japon, les nouvelles sont de plus en plus inquiétantes et d’une gravité sans égal, tant du point de vue du risque de pollution et des conséquences, mais également des remous que cela provoque sur bien des certitudes du monde occidental.
La plus désolante et symbolique de toute, à mon sens, car n’ayant pris connaissance que tardivement hier lors de l’action GASPARE aux alentours du TRO BRO LEON (plus de bagnoles que de cyclistes !), c’est le traitement des obsèques impossibles de certaines victimes du tsunami qui ont perdus la vie dans la zone de confinement et d’interdiction des 20 km et plus …
En effet ce que l’on se disait hier après midi, et selon une information diffusée par Corinne Lepage, il est que les familles qui ont perdus des proches lors de cette catastrophe et dans cette zone « atomique », ne peuvent pas et sont interdites de pouvoir célébrer des funérailles dignes pour leurs disparus, et comme cela ce pratique en temps normal. Des funérailles impossibles pour cause de radiation et contamination extrêmes ! Les victimes du tsunami et qui sont ainsi localisées dans la zone d’interdiction, sont cataloguées par les autorités de « déchets radioactifs » , ....
à suivre ..
.... sont cataloguées par les autorités de « déchets radioactifs » , et ne peuvent être, ni approchées, ni déplacées, ce afin que les familles japonaises respectent et célèbrent la disparition des leurs !
Alors que la philosophie et l’anthropologie préhistorique fixe la naissance de notre humanité à l’aube des premières pratiques funéraires, le nucléaire met tout le nécessaire pour le contraire humain.
Le lobby nucléaire démontre par ces méthodes et cruelles appellations, comme s’il en était encore besoin, de son parfait mépris de la vie humaine et de son intolérable capacité de déshumanité, l’arrogance de ces corps de métiers des mines qui se prennent pour des dieux , des prétentieux fascisants et malfaisants...
Il faut le faire savoir , le dire , le répèter, ne pas l’oublier et d’affirmer notre solidarité envers les victimes de la cupidité des actionnaires nucléocrates
LA TECHNOCRATIE NUCLEAIRE N’EST PAS HUMAINE !
plus de 200 000 ans pour en arriver là …. !
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G4 thorium , la science fiction pour millénariste et reich4 IIII MEZ FOU Vous le DANGEREUX
par Patrick Quéméner, mercredi 11 août 2010, 15:55
Réaction non radioactive suite à l'article publié le 11 aout sur Libération.fr
NUCLEAIRE: ARRETONS ITER CE REACTEUR HORS DE PRIX ET INUTILISABLE
http://www.liberation.fr/societe/0101651202-nucleaire-arretons-iter-ce-reacteur-hors-de-prix-et-inutilisable
MAIS CHARPAK LUI MILITE POUR LE REACTEUR G 4 SUPERPHENIX (Le Retour) !
Avertissement : Le propos ici ne développe pas; les pollutions, la prolifération nucléaire, le post-colonialisme, et bien d'autres méfaits policiers et sécuritaires tout en excluant de ce grand retour à la matraque, la sécurité écologique, la "Grenouille Grenelloise" à mangé le chiffon rouge !
Les Atomistes montrent au grand jour leur désarroi ! Le clan nucléaire est décidément surprenant et en libérant la controverse, celui-ci démontre tout simplement que cette industrie quelque soit le procédé est loin d'être unanimement garantie techniquement.
Ce qu'il faut savoir c'est que Superphénix est aussi un réacteur imaginaire et philosophale du CEA, dont personne n'a réussi depuis plus de cinquante ans d'en prouver la pertinence technique et encore moins économique, seule la gabegie reste elle authentique.
à suivre
Depuis la prise de conscience du public sur la problématique du changement climatique; soit environ depuis une dizaine d'années, L'atome connexion AIEA , ne cesse de nous promettre d'être le Messie Atomique, qui nous sortirait de la misère Effet de serre....Car il n'est pas inutile de préciser que dans les meilleures ou pires des cas (c'est selon), qu'il faudrait après cette application industrielle validée (2040), encore plus de 15 ans pour construire tous ces réacteurs G4 ( Combien de réacteurs ? Avec quel argent?), ce qui nous amènerai à l'agenda, en l'an de grâce atomique 2065 environ !
2065 ! Les océans ne nous auront-ils pas pour alors tous engloutis ?
ITER ou G4, sont de toutes les façons des technologies qui si elles se réalisent, ne feront rien contre le changement climatique, l'échéance du GIEC suffit pour s'en convaincre. Et c'est ainsi que la publicité d'AREVA CEA AIEA n'est rien d'autre qu' une des plus grosses supercheries, qui a été largement diffusée par cette presse subventionnée par les campagnes Bling Bling d'AREVA, et pour ne citer que celle là! Dramatique, car peu de nos dirigeants politiques n'ont pris la peine et tout simplement, de prendre un moment pour cette réflexion qui n'a rien d'une spécificité de l'esprit d'un anti nucléaire, mais qui est tout simplement du bon sens en raisonnement de «temps».
Ce que j'en pensais ce 27 juin 2010, faisant suite à l'article publié sur l
- 650 millions pour le réacteur à neutrons rapides de la 4 G
Qu'il est agréable de lire des chiffres aussi ronds que ces 100 millions d'euros dédiés pour cette technologie et qui serait en mesure d'effacer à jamais la sempiternelle chanson hivernale à propos du manque de production d'électricité ici en Bretagne...et tout cela dans un délai de 10 à 15 ans, du boulot à la pelle et seulement si l'on y mettait vraiment le prix !
- 100 millions d'euros ! Pourtant, ce n'est rien en comparaison des budgets pharaoniques consacrés pour les machines nucléaires dites de 4 éme génération, un nom de façade pour requalifier le super phénix qui lui avait déjà échoué avec des millions de francs engloutis, et un chantier de démantèlement des plus dangereux. (Le modérateur sodium liquide est un explosif quand il est aucontact de l'air et de l'eau, deux éléments extrêmement rare sur notre planète,comme tous nous le savons!)
Concernant cette promesse de 100 millions d'euros pour les énergies marines, à l'heure actuelle, DCNS qui est le capitaine de ce pôle énergie marine qui devrait voir le jour à Brest, ne fonctionne jusqu'à présent qu'au SUPER RALENTI ! En effet, seulement une équipe de 20 ingénieurs serait au travail, et DCNS consacre tout juste 2 millions d'euros par an en salaires. Ce qui lui permet d'afficher non sans rougir sur son site Web, autant voir sinon plus de belles photos d'éoliennes, que des sous marin nucléaires lanceurs d'engins (SLNE) chargés des missiles intercontinentaux du type M 51 (missiles balistiques de 8000 kms de portée) ...Pourtant DCNS consacre 64 millions d'euros en R&D par an ...!
Hors, il est facile de constater, qu'il n'en est rien au pays qui à peine rendu, classe SECRET DÉFENSE le rapport Roussely sur l'ndustrie française de production d'énergie d'origine nucléaire et dite civile. Pour par la suite en diffuser des extraits de ce rapport largement aseptisés, par le travail de la censure de la NOMEMKLATURA CEA ÉTAT.
Pour aller plus loin, réécouter la très bonne émission débat sur France Culture, un débat justement et en résumé qui relate de ce que Jean Rostand fils de Edmond Rostand [1] condamnait déjà en ce début du XXéme siècle dernier : Science sans conscience. (21h à 22 h sauf erreur le 10/8/10).
[1] Rajout et rectificatif
Vous serez convoqué devant le tribunal internationnal, pour propagande et diffusion d'idiotie issue de votre pensée binaire mathématique primaire ...
Vos arguments et votre sémantique vous font ressembler à deux gouttes prèt à ce que certains osent parfois rappeler, l'arrogance d'un urbaniste qui pète plus haut qu'il ne peut ...
Arrétez de prendre vos lecteurs pour des bénèts, et si il m'arrive de vous croiser, je n'hésiterai pas une seconde, soit de vous tirer les deux oreilles, ou mieux un bon coup pied au derrière ...
Et les Japonais qui ont perdus les leurs dans ce merdier nucléaire seront informer de votre arrogance millénariste ...
[Réponse de l'auteur]
Voici le moment de cesser de répondre. Tout a été dit dans ce débat. Bonne trève pascale et merci à tous les lecteurs et participants à nos échanges et rendez-vous dans quelques semaines pour un bilan étayé de l'accident de Fukushima Daiichi. Au revoir.
Enfin, il y a des coûts d'opportunité. C'est à dire que tout le fric qu'on met pour le nucléaire depuis des années, et la chape de plomb qui règne sur toute autre initiative en France nous a certainement fait rater déjà pas mal d'opportunités de créer des énergies moins c****es.
[…]
Et il est temps également de cesser d'opposer nucléaire à bougie. La parcimonie énergétique est bien souvent synonyme de confort et de progrès, contrairement à ce que vous essayez de faire croire.
Enfin, pour en finir avec ce mythe du "c’est pas dangereux", je vous ferais quand même remarquer que les premiers français à se barrer du Japon après le tsunami ont été l’équipe d’Areva qui faisait de la maintenance sur le site de Fukushima - nos braves spécialistes quoi ! Eh oui, ils sont spécialistes, ils savent que ça fait bronzer, eux !
Moi, je serai pour le nucléaire une fois que j’aurais vu Lauvergeon, Sarko et Proglio sur le site de Fukushima travailler avec les liquidateurs, et non pas passer leur temps à pérorer.
C'est sûr qu'en étant bien positiviste, on peut se dire que tout ça c'est pas grave et que nos descendants vont muter et tenir la radiation, mais ça me parait quand même un peu osé.
La seule chose sur laquelle je veux bien vous rejoindre, c'est que la transition mettra quelques années et que donc on ne peut pas s'en passer du jour au lendemain. Surveillons bien nos centrales, fiabilisons les et arrêtons les plus dangereuses et prenons les vraies mesures pour économiser l'énergie (est ce que des écrans plasma qui ne consommeraient pas en veille vous feraient retourner à la bougie ???).
Mais bon, quand je vois aujourd'hui EDF annonce qu'il vont mettre en place une équipe de secours avec des moyens dédiés en cas de gros problème, on se demande bien de qui ils se foutent depuis des dizaines d'années. Idem quand en me renseignant pour savoir où trouver des pastilles d'iodes j'ai appris que de toutes façons les stocks de la mairie sont périmés depuis 4 ans alors que j'habite en zone potentiellement bien dangereuse....
Si vous étiez un tout petit peu mécano, vous ne feriez pas confiance à un moteur diesel par ci par là pour arrêter une réaction en chaîne qui s'emballe, et le fait qu'aucun nucléocrate n'ait travaillé des systèmes passifs de refroidissement de centrale fait froid dans le dos...
Si vous aviez eu un tant soit peu de lucidité, vous auriez compris dès le départ que cette offre d'aller simple n'était qu'une incitation polie et humoristique à dégager là-bas ou il n'y a aucun danger selon vous, et à vous y rendre utile par la même occasion. Vu la myopie dont vous avez fait preuve en ne remarquant même pas que le premier commentaire pro-nucléaire qui ouvrait le bal n'était qu'un copier-coller des vos propres termes glanés ça et là, et le fait que vous écriviez sur le sujet sans même connaitre le taux de radiations auxquels sont exposés les travailleurs de Fukushima, tout en fustigeant les journalistes (qui eux sont au courant), je laisse le soin à ceux liront encore ce fil de décider entre celui qui vous a fait cette proposition d'aller simple pour Fukushima et vous, quel est la plus parfaite baudruche. Et j'ai comme dans l'idée que les 4 premiers pro-nucléaire qui ont débuté ce fil ne vont pas prendre votre défense, dans ce flagrant délire, ou vous vous êtes tiré tout seul une balle dans le pied ;-)
Another one bites the dust....
sans rancune :)
Ouah, eh bien, là, c'est du grand guignol absolu !
Bravo Yves Egal, j'espère qu'on n'en fait plus des comme vous... qu'on a cassé le moule !
:D
Un bon gros ramassis de n'importe quoi, qui table sur la transparence d'un groupe et d'une industrie qui a TOUJOURS été on ne peut plus opaque. Pitoyable...
Allez toucher votre chèque d'Arvea et épargnez-nous ce genre de farce, svp ....
doumo...
http://www.lemonde.fr/week-end/visuel/2011/04/22/la-zone-retour-a-tchernobyl_1505079_1477893.html#ens_id=1510556
[Réponse de l'auteur]
Intéressant, mais les images n'apportent pas grand chose. Pripyat est horrible, mais guère différente de dizaines de villes mono-industrielles de l'ex-URSS en cours d'abandon pour cause d'obsolescence de ces mono-industries (mines, sidérurgie, usines sans rentabilité...). On y voit des tas de gens vivant au milieu de la radioactivité (sans avoir de chiffres). Ces gens risquent de nous rendre service aux dépens de leur santé, car ils sont en fait des cobayes volontaires qui permettront d'en savoir plus sur les effets de la radfioactivité sur la santé. Ces photos nous en disent plus sur l'état de délabrement d'un système politico-économique, le communisme, que sur le nucléaire !
Les medias ne sont pas trompés, ils ont envie de se tromper eux meme en parlant de "centaines de miliers de fois" "milions de fois la normale", peu importe la galaxie des chiffres du moment qu'on apate le lecteur. Le bilan de fukushima s'avère deja tres largement inférieur a ce qu'on fantasmait (je ne peus meme pas dire "imaginais").
Aux écolos basiques la joie de jouer au train fantome ....
Qui est capable dans la presse , de dire combien de radiation naturelle emet un corps humain, quelle est la charge radioactive emise par un tube cathodique ou un ecran d'ordinateur, un voyage en haute altitude, et de rapporter cela aux doses effectives subies par les employés de fukushima ?
Fukushima, c'est la ceinture Van Allen des écolos, qui a deja oublié
que c'est une catastrophe naturelle qui a fait des morts jusque ici.
Mais dans leur tete, c'est la gentille planete propriétaire en colere qui se revolte contre des jeunes bailleurs qui ont oublié de sortir la poubelle. C'est aussi retrograde et supersticieux que la "mere nature" du 17eme siecle.
Le nucleaire civil est tres bien controlé, j'ai Cattenom pas loin de chez moi et je connais bien Fessenheim qui ne p
La seule pollution du nucléaire c'est la pollution symbolique d'hiroshima qui fait qu'on mettra toujours le projecteur sur cette technologie a cause du mot "atome".
Technophobie, cosmophobie, superstition, il faut eliminer tout cela si on veut se rapprocher de la vérité. PAs de pitié pour les adeptes du train fantomes !!
[Réponse de l'auteur]
Merci pour votre message pertinent. Un pêtit point de détail : l'uranium perd de la radioactivité dans une centrale, mais il a été concentré en U235 auparavant. De même, apparaissent au cours des réactions différents produits qui peuvent être plus radioactifs ou plus longtemps radioactifs que l'uranium originel. Il est vrai de dire que les déchets nucléaires, quand ils sont mis sous terre, ne font que revenir plus ou moins à leur lieu de départ. Mais les déchets peuvent être beaucoup plus concentrés en éléments radioactifs qu'un minerai d'uranium. L'important est néanmoins que cette radioactivité soit inoffensive pour les gens circulant en surface.
[Réponse de l'auteur]
Il n'est pas question de contester le fait que l'état sinistre de Pripyat est la conséquence de l'accident de Tchernobyl. Mais de dire que les photos de la ville et des gens qui vivent de leur plein gré dans la zone interdite n'apportent aucune info sur les dangers du nucléaire. On sait qu'il y a danger, mais on ne sait pas le degré de danger : quelle radioactivité résiduelle ? Quel risque de cancer pour chacun ? De mort prématurée de combien d'années en moyenne ? Combien ont-elles déjà été constatées ? Tout mon propos vise à dédramatiser, non pas pour dire qu'il n'y a pas de drame, mais que son interprétation médiatique est très largement exagérée. Il y a eu des morts à Tchernobyl (les pompiers des premiers jours), il n'y en a pas eu à Fukushima, il y a une zone interdite à Tchernobyl (doit-on la maintenir ?), il n'y en aura probablement pas à Fukushima au-delà de la centrale elle-même, et pour quelques mois seulement... sans doute, car on sait peu de chose, non par volonté de cacher les choses, mais par ignorance de ce qui s'est exactement passé.
http://vivretchernobyl.blogspot.com/2008/06/yablokov-criticism-of-iaea-who-position.html
www.independentwho.info/Documents/Mme_Chan_22_04_09_EN.pdf
http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=3785796.html
http://www.mediapart.fr/content/les-hommes-et-le-nucleaire
http://www.nature.com/news/2011/110418/full/472274a.html?WT.ec_id=NEWS-20110419
Jean G. sors de ce corps! ;-)
[Réponse de l'auteur]
Comme dans de nombreux articles un peu raccoleurs, on se contente de répéter des informations fausses : "Même dans le cas plus récent de l’accident de Tchernobyl, les gouvernements peinent à reconnaître les effets du nucléaire. On se souvient du nuage radioactif qui, selon les autorités de l’Hexagone, avait mystérieusement évité la France, ou le bilan officiel de la catastrophe bloqué à 47 décès.". Or personne, hormis lors d'un bulletin météo du 1er mai 86, n'a dit que le "nuage" avait évité la France. Et 47 est le nombre des morts observés dans les mois qui ont suivi, à ne pas confondre avec l'estimation en fonction de liens statistiques entre mortalité et radiations. Celle-ci est de 4000 selon l'AIEA, un million selon l'estimation la plus grande. Comme pour les nombres de manifestants, l'estimation la plus basse n'est pas forcément la plus fausse !
Kazakhstan-nucleaire-atomes-centrales-
nucleaires_100259_.html
100% d'accord mais je l'ai déjà dit
depuis longtemps !!!
Ça ne fait pas de mal d'en remettre une couche !
C'est curieux mais sur ce site, quand un article
est bien fait, mais ne va pas dans le bon sens
(celui du site), les commentaires sont tronqués!
POURTANT, EN FRANCE, ON A DE BONS INFORMATICIENS
[Réponse de l'auteur]
Ce site me semble, au contraire, laisser les pro-nucléaires s'exprimer. La preuve : mon article et beaucoup d'autres. Evidemment, même s'ils n'apportent rien de nouveau, il faut laisser les antinucléaires répéter à intervalles réguliers leurs éternels arguments, car le commun des mortels est persuadé que la liberté d'expression, c'est laisser les "contre" s'exprimer, considérant que les "pour" sont du côté du pouvoir et ont toujours bien assez de place pour se faire entendre. Un site où il n'y aurait que des "contre" est "indépendant", un site où il n'y aurait que des "pour" est "vendu" à un lobby. Chez un Français/Gaulois, naturellement anarchisant, le "contre" bénéficie d'un a-priori favorable et le "pour" n'est pas crédible sans l'avis des "contre" en face de lui. C'est comme ça, quand on défend le nucléaire, on part avec un handicap : moins d'endroits et de temps pour parler, et quand on a un espace, toujours des antinucléaires pour opccuper le terrain, envoyer des pluies de commentaires, parler plus fort, plus violemment... Merci donc à L'Expansion de nous laisser un peu de place (merci non suspect puisqu'écrire sur un site ne rapporte évidemment rien) !
Alors cela dionne l'occasion de photos et de films à pleurer dans les chaumières.. la poupée en train de pourrir...
Alors la ficelle est usée jusqu'à la corde.
@+
Absolument pas, déplacer des combustibles de quelques mètres ne changeait rien au problème.
Par contre cela permettait de dégager la toiture du réacteur #3 et de permettre son redémarrage illico, au moins pour vendre de l'électricité à l'Autriche antinucléaire..
Il ne faut pas oublier le principe sacro-saint de la primauté de la PRODUCTION dans la théologie marxiste. Cf le Matérialisme Historique.
Il faut donner l'énergie aux travailleurs pour le libérer de ses chaînes, au détriment des individus et au profit de la collectivité. Une trentaine de pompiers se sont fait griller, ils sont enterrés au Kremlin comme Héros Socialistes ce qui est strictement le cas... Pour rien..
@+
[Réponse de l'auteur]
Il est vrai que Tchernobyl fut un drame soviétique, parce que soviétique : accident par irresponsabilité des exploitants, abandon après 36 heures (et saccage) de Pripiat, sacrifice des héros aux ordres de l'armée, misère locale qui "oblige" toutes sortes de gens à vivre et travailler dans la zone contaminée. Toutes les infos que vous donnez (saccage, "liquidation" en vue du redémarrage) et celles du message suivant (8 morts par rupture de barrage) montrent surtout à quel point on sait peu de choses sur Tchernobyl et Fukushima, non pas par absence d'infos, mais par un large désintérêt des médias et du monde "écolo" pour ce qui risquerait de déconstruire l'horreur nucléaire qu'ils vendent à longueur de colonnes et de présence médiatique. Mais je me pose néanmoins une question : comment ferions nous, dans le monde libre, si nous devions éteindre un incendie de type Tchernobyl ? Par exemple en Angleterre ou au Canada où existent des réacteurs au graphite ? Y a-t-il des moyens techniques qui épargneraient des vies humaines ? C'est le genre de questions auxquelles l'industrie nucléaire aurait intérêt à répondre pour se donner une image de transparence irréfutable. C'est très technique et difficile à faire passer auprès du grand public, mais je crois que cela serait excellent pour l'image du nucléaire, surtout après un deuxième accident grave à retentissement mondial et la relance du "débat" sur le nucléaire. Débat qui n'a jamais cessé en réalité.
Ils ont eu de la chance il n'y a eu que 8 morts, le village étant en hauteur.
A ma connaissance du fait de la centrale nucléaire il n'y a eu qu'une centenaire qui s'est suicidée pour ne pas avoir à déménager.
S'il y avait eu 8 morts du fait "nucléaire" à Fukushima on nous en parlerait chaque heure, chaque jour..
Alors que ces huit personnes décédées pour cause du fait hydraulique ont été complètement zappées par les écolos et les médias..
On aurait pu demander une remise en cause des barrages français au séisme.. Imaginez que Serre-Ponçon ou Grand Maison lâche...
Je préfère habiter à proximité à côté d'une centrale nucléaire (par hasard) plutôt qu'en aval d'un barrage.. Il n'y a pas photo.
Un barrage qui lâche ça ne laisse pas le temps de ficher le camp ailleurs.
Statistiquement l'hydraulique est beaucoup plus tueur que le nucléaire.
@+
- envoyer une trentaine de types se faire griller dès le lendemain alors que cela n'apportait rien à la résolution du problème.
- envoyer du plomb dans le réacteur, le plomb se vaporise bien à ces températures. Envoyer seulement du sable.
- creuser un tunnel sous le réacteur pour envoyer de l'azote liquide qu'ils n'avaient pas, et finalement envoyer du béton. Le tout dans des condition dramatiques pour les mineurs.
Il existe des réacteurs modéré au graphite dans le monde en dehors des RBMK, mais ils ont un coefficient de vide négatif, ce qui limiterait considérablement la puissance de l'explosion.
Mais il y a eu l'accident de windscale avec incendie du graphite et large pollution. Le bétail a été abattu, les carcasses remises aux équarrisseurs qui ont fait comme d'habitude de la gélatine avec les os de bovins.. Et les films photos vendus par Kodak et Ilford étaient voilés dès le départ, il a fallu retirer les lots de la vente.
Mais rien sur la santé des habitants...
Il faut se rappeler que les gens de Ramsar encaissent 260mSv/an ce qui laisse une grande latitude tout de même.
@+
Dans le retour d'expérience de l'accident de TMI, il y a eu le fait qu'il fallait installer des recombineurs d'hydrogène dans les enceintes de confinement. AREVA s'est penché sur le problème et a qualifié des recombineurs statiques qui fonctionnent par catalyse sans nécessité d'apport d'énergie. Voir le schéma :
http://i67.servimg.com/u/f67/12/17/43/12/recomb10.jpg
Toutes les centrales françaises sont équipées de recombineurs depuis quelques années.
AREVA est allé proposer de vendre à Tepco des recombineurs.
Tepco a décliné sous le motif : Nous ne sommes pas concernés..
Ce qui est de bonne guerre à condition de demander à son propre service de R&D de développer un appareil équivalent.. ce qui n'a pas été fait, et là est la faute.
La centrale, le chantier auraient meilleur accessibilité s'il n'y avait pas eu ces explosions d'hydrogène..
Là je trouve est la faute de Tepco.
Qu'AREVA aille les aider matériellement "gratos", ce serait un peu fort de café tout de même.
@+
Le professeur Chris Busby secrétaire scientifique de l’European Committee on Radiation Risk (ECRR http://www.euradcom.org ), a donné les résultats de la première étude scientifique ("The health outcome of the Fukushima catastrophe Initial analysis from risk model of the European Committee on Radiation Risk", http://www.next-up.org/pdf/Fukushima_Risk_Cancer_Initial_Analysis_European_Committee_on_Radiation_ECRR_Chris_Busby.pdf) concernant la projection (provisoire au 1/4/2011) des calculs et du chiffrage de l'incidence des cancers à prévoir suite aux retombées des particules radioactives dans certaines régions du Japon. Voir: http://www.youtube.com/watch?v=S0H-mtsdsgg
Utilisant les données de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) et des sites internet officiels japonais, l'ECRR prévoient 191 986 cancers supplémentaires dans le cercle de 0 à 100 km et 224 623 dans l'anneau externe. La moitié de ces derniers cas de cancers arriveront probablement dans les dix premières années et le reste entre 10 et 50 ans.
La méthode officielle de la CIPR elle, prévoit 6 158 cancers supplémentaires en 50 ans (parmi les 2,5 millions de cas de cancers attendus normalement, hors catastrophe de Fukushima) dans la population, ce qui serait presque invisible et pourrait même être nié par le lobby nucléaire...
Infonucléaire.
[Réponse de l'auteur]
A coup sûr, il n'y aura pas les 417 000 cancers prévus par la méthode de l'incidence "sans seuil" des radiations sur les cancers. Cette méthode est presque certainement fausse, car établie sans vérification à grande échelle, tout simplement parce qu'il n'y a pas une irradiation de vastes populations tous les quatre matins. Heureusement ! Mais justement, Fukushima va enfin permettre de sortir du brouillard et de mesurer sur des cas réels l'incidence des radiations sur la génération de cancers chez l'être humain. Et on pourra enfin infirmer sans doute l'effet dit "sans seuil" qui voudrait que la plus petite irradiation induit aussi un petit taux de cancers. C'est ce petit taux pour les faibles radiations qui explique les nombres faramineux de cancers induits, car ces faibles radiations sont répandues sur de vastes surfaces avec de grandes populations, ce qui multiplié par un taux d'induction, même faible, aboutit à de grands nombres de cancers induits. Tout ça n'est que du calcul théorique. On va enfin vérifier.
- En 1977, la CIPR dans sa publication 26 fondait ses recommandations sur l'absence de seuil: "Il existe pour les effets stochastiques une relation linéaire sans seuil entre la dose et la probabilité de l'apparition d'un effet" (Art. 27).
- En 1991 la CIPR a redéfini complètement le système de radioprotection qu'elle recommande dans sa publication 60:
1) Il n'y a pas de seuil de dose en dessous duquel il n'y a aucun effet . La Commission s'explique sur ce point dans plusieurs articles (Art. 21, 62, 68, 69, 100). Toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique (effets stochastiques ou non déterministes).
2) La probabilité d'apparition d'un cancer radio-induit mortel est directement proportionnelle à la dose reçue.
3) Le rayonnement naturel n'est pas inoffensif. L'article 140 précise: «La composante de l'irradiation du public due aux sources naturelles est de loin la plus élevée, mais ceci ne fournit aucune justification pour réduire l'attention qu'on doit apporter aux irradiations plus faibles mais plus facilement maîtrisables dues aux sources artificielles»
A lire en complément:
- Les mythes de la radioprotection
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/mythes_radioprotection.html
- Le problème de l'acceptabilité du risque nucléaire
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/accep_risq_nucle.html