Par Stéphane Meunier
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Stéphane Meunier, 37 ans, est Directeur Associé en charge du Pôle Energie & Utilities de Sia Conseil. Il travaille depuis 10 ans pour des énergéticiens français et européens sur leurs projets de transformation...
La biomasse, parent pauvre des énergies renouvelables
Par Stéphane Meunier
vendredi 27 août 2010
Les énergies renouvelables sont à la mode, mais certaines plus que d’autres...Portés par des lobbys efficaces et une rentabilité très attractive, l’éolien et surtout le photovoltaïque ont connu un engouement au détriment d’une filière pleine de promesses, la biomasse-bois.
On est loin du compte. Compte tenu des coûts et des risques d'approvisionnement en combustible bois, très disparates selon les départements, peu de projets peuvent espérer atteindre une rentabilité supérieure à 5%.
En conséquence, sur les 36 projets poussés par la CRE (Commission de régulation de l'énergie) depuis 2004 (CRE 1, CRE 2 et CRE 3) seuls 6 ont vu le jour et aucun des projets du deuxième appel d'offres n'est sorti de terre malgré un lancement opérationnel prévu pour janvier 2010.
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Un tarif de rachat peu attractif
Les incitations réglementaires pour produire de l'électricité à partir de biomasse existent pourtant bien avec un tarif de rachat complété par ces appels d'offres de la CRE, mais elles ne sont pas assez attractives.
Le tarif de rachat de l'électricité par biomasse a été fixé à 130€/MWh, alors que dans le même temps, les autres filières ont été boostées par un tarif de rachat très rentable pour des projets peu risqués. La situation du photovoltaïque est à ce titre édifiante. Avec des tarifs de rachat de l'ordre de 300 à 600€/MWh, la puissance installée devrait dépasser l'objectif de plus de 100% d'ici 2020. Avec sa rentabilité excessive et ses très faibles risques, le photovoltaïque crée surtout un effet d'aubaine pour les investisseurs et ne représente que l'épaisseur du trait en termes d'énergie renouvelable.
De plus, en l'absence d'acteur français significatif dans la production de panneaux solaires, elle creuse les déficits commerciaux alors que la filière bois énergie créerait plus de 30 000 emplois durables en France et une expertise industrielle exportable partout dans le monde.
Trois pistes pour booster la biomasse
Alors, quelles seraient les solutions pour pousser le développement de la Biomasse ? Trois pistes se présentent :
* Il faut d'abord sécuriser la disponibilité de la ressource, par exemple soutenir la récolte de bois-énergie dans les régions françaises à fort gisement forestier, autoriser l'approvisionnement en bois d'importation dans les régions et départements où la ressource n'est pas suffisante.
* Rehausser les tarifs de rachat de l'électricité biomasse, en distinguant les heures creuses et les heures de pointes dans le tarif de rachat, et transférer les subsides de l'État de certaines énergies renouvelables.
* Lever les contraintes sur les moyens de production qui n'existent d'ailleurs pas chez nos voisins européens. Par exemple favoriser le développement de la co-combustion dans les centrales thermiques charbon - biomasse afin d'améliorer le bilan C02.
L'appel d'offres CRE 4, qui vient d'être lancé, aurait pu donner un nouveau signal pour les industriels et investisseurs. Malheureusement, les positions sont assez proches des précédentes tentatives et on peut craindre que les résultats ne seront pas meilleurs.
Voir l'étude complète de Sia Conseil
Photo Jens Richter Fotolia
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Voici un problème de santé publique majeur relatif à la qualité de l'air, mais quasiment ignoré par nos gouvernants en France : celui de la POLLUTION DES FEUX DE CHEMINÉES DOMESTIQUES (chauffage au bois).
Les citoyens qui se chauffent au bois polluent gravement !
Plusieurs études scientifiques au niveau international tirent la sirène d'alarme.
Parmi elles, une étude européenne, l'étude CARBOSOL, coordonnée par le CNRS, indique que « la combustion de 1 kg de bois de cheminée pollue autant que la combustion d’une tonne de diesel pour automobiles » !
Et il est reconnu que le chauffage au bois dégage de nombreuses substances toxiques et hautement cancérigènes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des habitations !
Malheureusement, beaucoup trop de monde se chauffent au bois sans se soucier de la pollution que cela entraine !
Je pense qu'une législation sur les conduits d'évacuation de fumées de cheminée devrait voir le jour de façon à ce que chaque utilisateur fasse poser des filtres à particules !
Car le chauffage au bois est une source de pollution bien plus importante que celle provenant d'usines et/ou d'automobiles !
Eh oui... réfléchissons avant de faire un feu de cheminée...
Une petite précision : il n'y a pas grande différence entre un foyer ouvert ou fermé. Seule une question de rendement énergétique.
Mais les rejets toxiques s'échappent directement par le conduit de cheminée, quelque soit le style de foye
Suite de mon message :
(...) Mais les rejets toxiques s'échappent directement par le conduit de cheminée, quelque soit le style de foyer !
Il faut trouver le moyen de faire réagir le gouvernement.
une LOI réglementant l'usage du bois de chauffage, avec pose de filtres sur chaque installation de chauffage au bois devrait être votée d'urgence.
Une loi Evin pour les fumées de cheminée serait salutaire !!!
La toxicité du chauffage au bois devrait être considéré comme un dossier PRIORITAIRE pour nos ministres.
Cela dégage beaucoup de pollution.
Les quartiers résidentiels autour des villes, ainsi que les villages de montagne étouffent l'hiver à cause des feux de cheminée !
A quand une réglementation stricte qui imposerait la pose de filtres à particules sur chaque conduit de cheminée ?
même certains particuliers s'en chargeant eux-mêmes empestent durant des jours des quartiers entiers avec leurs fendeuses de bûches !
sans compter le bruit que cela génère !
STOP !
Le bois de chauffage est désuet.
le bois : énergie écologique ? QUE NENNI !!!
bois = énergie à bannir pour le chauffage !