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 - Professeur honoraire au CNAM

Auteur
Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, Jacques Foos a tenu la chaire de "rayonnements, isotopes et applications", de 1983 à 2008, formant ainsi plusieurs centaines d'ingénieurs...

Panne électrique en Inde : cela peut-il nous arriver?


jeudi 02 août 2012

Les coupures massives en Inde illustrent les besoins grandissants des pays émergents en électricité. Mais elles doivent conduire aussi à une réflexion sur la vulnérabilité des grands réseaux.


Après une coupure générale d'électricité touchant 300 millions d'habitants du Nord de l'Inde le lundi 30 juillet, ce sont près de 700 millions d'habitants de ce pays qui ont été privés d'électricité le lendemain, les réseaux de l'est et du nord de l'Inde s'étant effondrés. Ceci représente plus de la moitié de la population du pays touché, quasiment l'équivalent de l'Union européenne et des États-Unis réunis. 

 Celles et ceux qui sont suffisamment âgés pour se souvenir de la panne générale qui a eu lieu le matin du 19 décembre 1978 en France, due à une cascade de disjonctions de lignes à très haute tension, ont en mémoire les conséquences chaotiques de cet événement qui a duré pratiquement toute le journée ; les trains et le métro stoppés sur place, des personnes bloqués pendant des heures dans des ascenseurs ; les gigantesques embouteillages dus aux feux de circulation qui ne fonctionnaient plus ; le chauffage des appartements arrêté (quelle que soit la source d'énergie puisque les chauffages par combustibles fossiles, gaz, fuel ou charbon ne fonctionnent que grâce à des pompes qui, elles, sont électriques) ; même la fourniture d'eau était affectée puisque, une fois les châteaux d'eau vidés, ceux-ci ne pouvaient plus être réalimentés par des pompes en panne ! Et encore à cette époque, internet et  l'ordinateur n'occupaient pas la place qu'ils occupent aujourd'hui. Nos amis indiens ont pu mesurer à cette triste occasion à quel point nous étions dépendants de ces nouvelles techniques et donc à quel point nous étions devenus fragiles.

Bien sûr, ces incidents intervenus en Inde sont dus en grande partie à un réseau électrique qui est largement insuffisant pour faire face au développement sans précédent de ce pays de 1,2 milliard d'habitants et qui devrait devenir le pays le plus peuplé du monde dans quelques décennies, en coiffant la Chine. Comme nous l'avions souligné dans notre dernier livre (1), les énormes besoins énergétiques de la planète d'ici 2050 sont liés essentiellement au développement des pays en voie de développement qui touche plus de la moitié de l'Humanité. Il est certain que toutes les sources d'énergie seront obligatoirement utilisées comme nous l'avons montré.

Cela peut-il arriver en Europe ?

On peut se demander si, en Europe, nous sommes à l'abri d'une telle panne. La réponse est négative, à l'heure où la distribution et la production d'électricité ne sont plus nationales mais se situent au niveau européen avec de vastes réseaux interdépendants.

Certains pays ont décidé de s'affranchir d'une source d'énergie électrique parmi les plus importantes (le nucléaire) en misant de surcroit sur des sources de production intermittentes comme l'éolien et le solaire. En dehors d'un impact économique (et même écologique) certain, la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables vont conduire à des black-out si la part de ces énergies augmente. Ainsi le black-out du 4 novembre 2006, qui a privé la moitié de la France d'électricité pendant plusieurs heures, a été due, selon la Commission de régulation de l'énergie, au « caractère aléatoire des déconnexions et reconnexions des centrales éoliennes » allemandes et espagnoles.

La seule façon de s'affranchir de ces inconvénients dues aux énergies renouvelables passe par une amélioration des possibilités de stockage de l'énergie ; pas de demi-mesure : d'un facteur 1 000 au moins par rapport à ce qu'on sait faire aujourd'hui. Cela impose un programme de recherche important, totalement innovant, coordonné et international.

Mais en attendant, il faut appréhender la nouvelle réalité des échanges entre pays. Depuis l'annonce de sa sortie du nucléaire, l'Allemagne est devenue importatrice d'électricité ; son plus gros fournisseur est la France. Ainsi, le solde français des échanges aux frontières, exportateur, a presque doublé par rapport à 2009 et 2010 (55,7 TWh en 2011, soit + 89 % par rapport à 2010). Profitons de ce marché qui va s'étendre puisque d'autres pays parmi nos voisins ont décidé eux aussi de sortir du nucléaire ou de ne pas y entrer, contrairement à ce qu'ils avaient prévu avant la catastrophe de Fukushima.

Non seulement, il ne faut pas diminuer notre part du nucléaire, mais il faut la maintenir à 75 % de notre production nationale, en nous basant sur les consommations les plus fortes (2) , ce qui nous évitera d'en importer ces soirs-là (et nous permettra d'en exporter le reste de l'année). L'hydraulique, le renouvelable et le thermique classique produiront les 25 % restant. Cela signifie que, non seulement il faut maintenir en fonctionnement les réacteurs actuels (en ayant pris toutes les mesures de sûreté indispensables dans un scénario post-Fukushima), mais aussi qu'il faut démarrer, tel que c'était prévu, le second chantier de l'EPR à Penly et reprendre également, pour les concrétiser, les 2 ou 3 autres projets annoncés avant 2011.

Répondre aux besoins européens en gaz

Par ailleurs, les autres pays européens « sans nucléaire » vont devenir des clients encore plus consommateurs de gaz (le respect de l'environnement passera après l'intérêt national : le Canada, par exemple, vient de dénoncer le protocole de Kyoto, au moment où il exploite à fond son gaz de schiste !). Or, nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3 (soit 4,3 Gtep au minimum : 25 ans de notre consommation d'énergie primaire, toutes sources confondues !). C'est du « gaz de schiste ».

Nous ne sommes pas le seul pays à en avoir dans son sous-sol ; la Chine, les États-Unis, le Canada, l'Argentine, le Mexique et l'Afrique du Sud en possède des réserves encore plus abondantes. Mais, en Europe, c'est surtout la France et la Pologne qui se partagent les gisements les plus riches. Or, la France est le seul pays, non seulement à ne pas l'exploiter, mais encore à ne même pas envisager un essai d'exploitation, ne serait-ce que sur 1 km2 ! Il faut dire aussi que nous sommes les seuls à avoir inscrit le « principe de précaution » dans notre Constitution et que c'est à ce titre que nous ne bougeons pas dans ce domaine. Non seulement on pourrait être exportateur de gaz mais on pourrait aussi s'affranchir d'une partie des 48 milliards d'euros que nous coûtent nos importations de combustibles fossiles (l'équivalent du déficit de notre commerce extérieur).

Pour ne prendre que l'exemple américain, grâce à l'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis, le prix du gaz a été divisé par ..8 en 4 ans (entre 2008 et 2012). Dans le même temps, notre facture de gaz a augmenté de 35 % ; la note aurait dû être plus salée encore puisque les prix viennent d'être bloqués, ce qui va encore alourdir notre dette ! (3) 

Allons nous continuer à nous endetter jusqu'au jour où nous ne pourrons plus rembourser nos emprunts ? Devenu un pays pauvre, nous serons alors, de toute façon, réduits à exploiter ce gaz, peut-être dans des conditions écologiques moins favorables qu'un examen à froid des diverses techniques, en prenant notre temps
 
 
(1) « Peut-on sortir du nucléaire ? » Jacques Foos et Yves de Saint Jacob (éditions Hermann - oct 2011 - 270 p.) Prix du Forum Atomique Français 2012
 
(2) Le nucléaire ne représentait que 58% de notre consommation électrique le 8 février 2012.

(3) Chiffres publiés par la revue « Challenges » n° 308 du 28 juin dernier
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83 commentaire(s)
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:18
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:18
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:18
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:19
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:20
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par capitoul
jeudi 02 août 2012 09:20
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par ecudedame
jeudi 02 août 2012 09:20
il est bon de rappeler la grande coupure de 1978, je suis rentré à pied (5 kilometres) par les voies de chemin de fer enneigées en petites chaussures; edf souvent attire l'attention en disant attention aux coupures... on a oublié que l'electricité ne se stocke pas, qu'a ton fait en france, on a mis en place un système ... dont je ne connais pas les régles n'étant pas ingénieur, oui tout peu arriver mais onne peut qu'etre étonné de l'absence de précaution dans la communication de nos gouvernants, on est toujours surpris, on a vu des générateurs qui ne démarent pas dans des centrales nucléaires, notre économie, l'économie mondiale est fragile, QUI a des bougies et des allumettes dans sa table de nuit ??? nous n'avons plus des reflexes de survie;..
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Commentaire par Jakko
jeudi 02 août 2012 10:00
19 décembre 1978: J?étais a Chaptal (Math-sup) pendant cette panne, Mon prof de math a mis son manteau, ouvert les fenêtres (petites et sales qui bloquent la lumière) ET... a continuer son cours. Pour rentrer, pas de train... Résultat: une pneumonie. Alors oui, je m'en rappelle
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Commentaire par Jakko
jeudi 02 août 2012 10:00
19 décembre 1978: J?étais a Chaptal (Math-sup) pendant cette panne, Mon prof de math a mis son manteau, ouvert les fenêtres (petites et sales qui bloquent la lumière) ET... a continuer son cours. Pour rentrer, pas de train... Résultat: une pneumonie. Alors oui, je m'en rappelle
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Commentaire par Jakko
jeudi 02 août 2012 10:00
19 décembre 1978: J?étais a Chaptal (Math-sup) pendant cette panne, Mon prof de math a mis son manteau, ouvert les fenêtres (petites et sales qui bloquent la lumière) ET... a continuer son cours. Pour rentrer, pas de train... Résultat: une pneumonie. Alors oui, je m'en rappelle
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Commentaire par Jakko
jeudi 02 août 2012 10:00
19 décembre 1978: J?étais a Chaptal (Math-sup) pendant cette panne, Mon prof de math a mis son manteau, ouvert les fenêtres (petites et sales qui bloquent la lumière) ET... a continuer son cours. Pour rentrer, pas de train... Résultat: une pneumonie. Alors oui, je m'en rappelle
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Commentaire par RémiK
jeudi 02 août 2012 10:25
L'exploitation du gaz de schiste constitue la solution de fuite en avant, bien commode pour ne rien changer au système dominé par les lobbies énergétiques et financiers. Maintenons des prix élevés aux énergies non renouvelables pour vraiment investir dans la recherche de solutions alternatives. Tant que l'on fera croire que la solution réside dans l'épuisement des ressources naturelles et dans le saccage de notre environnement, les mentalités n'accepteront pas le changement du moteur de notre société. C'est ce qui s'appelle du courage politique.
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Commentaire par RémiK
jeudi 02 août 2012 10:26
L'exploitation du gaz de schiste constitue la solution de fuite en avant, bien commode pour ne rien changer au système dominé par les lobbies énergétiques et financiers. Maintenons des prix élevés aux énergies non renouvelables pour vraiment investir dans la recherche de solutions alternatives. Tant que l'on fera croire que la solution réside dans l'épuisement des ressources naturelles et dans le saccage de notre environnement, les mentalités n'accepteront pas le changement du moteur de notre société. C'est ce qui s'appelle du courage politique.
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Commentaire par zz51
jeudi 02 août 2012 10:48
ha oui c'est vrai en France on ne veux que le nucléaire c'est pour cela qu'en Normandie le gouvernement a autorisé la démolition de barrageS HydroélectriqueS qui eux n'ont eu aucun problème à passer les bombardements de la dernière guerre tout cela pour faire plaisir à quels pécheurs au lieu de financer des échelle à poisons comme à d'autres places
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Commentaire par zz51
jeudi 02 août 2012 10:49
ha oui c'est vrai en France on ne veux que le nucléaire c'est pour cela qu'en Normandie le gouvernement a autorisé la démolition de barrageS HydroélectriqueS qui eux n'ont eu aucun problème à passer les bombardements de la dernière guerre tout cela pour faire plaisir à quels pécheurs au lieu de financer des échelle à poisons comme à d'autres places
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Commentaire par luc.b
jeudi 02 août 2012 11:59
En Europe, le potentiel d'économie d'énergie est immense. Dans le résidentiel et le tertiaire, l'éclairage, le chauffage et la réfrigération ont représenté 877 TWh d'électricité en 2007. Soit 56% de la consommation d'électricité dans le résidentiel et le tertiaire (au total 1560 TWh). Avec l'éclairage LED, l'éclairage ESL (Electron Stimulated Luminescence), l'isolation, les chauffe-ea­u solaires, les pompes à chaleur valorisant­s la chaleur des eaux usées, la géothermie­, les chaudières biomasse, la réfrigération par stockage de froid la nuit, les puits canadiens.. l'Europe pourrait économiser 700 TWh dans le résidentiel et le tertiaire.
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Commentaire par luc.b
jeudi 02 août 2012 12:00
En Europe, le potentiel d'économie d'énergie est immense. Dans le résidentiel et le tertiaire, l'éclairage, le chauffage et la réfrigération ont représenté 877 TWh d'électricité en 2007. Soit 56% de la consommation d'électricité dans le résidentiel et le tertiaire (au total 1560 TWh). Avec l'éclairage LED, l'éclairage ESL (Electron Stimulated Luminescence), l'isolation, les chauffe-ea­u solaires, les pompes à chaleur valorisant­s la chaleur des eaux usées, la géothermie­, les chaudières biomasse, la réfrigération par stockage de froid la nuit, les puits canadiens.. l'Europe pourrait économiser 700 TWh dans le résidentiel et le tertiaire.
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Commentaire par Doddy
jeudi 02 août 2012 12:08
Plaidoyer un peu orienté...sans être ni une écolo forcenée, je trouve que l'éloge des avantages (certes réels) du nucléaire ne colle pas avec le problème. Comme le dit l'article, il faut investir dans la recherche hors nucléaire, qui est un danger monstrueux, et un producteur de déchets: pour 30 ans de confort, nous lèguerons à nos enfants des millénaires de problèmes. La décroissance, les "négawatts" et la recherche d'énergie plus stables ET inoffensives sont les seules clés. Sinon, on va dans le mur.
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Commentaire par Doddy
jeudi 02 août 2012 12:08
Plaidoyer un peu orienté...sans être ni une écolo forcenée, je trouve que l'éloge des avantages (certes réels) du nucléaire ne colle pas avec le problème. Comme le dit l'article, il faut investir dans la recherche hors nucléaire, qui est un danger monstrueux, et un producteur de déchets: pour 30 ans de confort, nous lèguerons à nos enfants des millénaires de problèmes. La décroissance, les "négawatts" et la recherche d'énergie plus stables ET inoffensives sont les seules clés. Sinon, on va dans le mur.
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Commentaire par Doddy
jeudi 02 août 2012 12:09
Plaidoyer un peu orienté...sans être ni une écolo forcenée, je trouve que l'éloge des avantages (certes réels) du nucléaire ne colle pas avec le problème. Comme le dit l'article, il faut investir dans la recherche hors nucléaire, qui est un danger monstrueux, et un producteur de déchets: pour 30 ans de confort, nous lèguerons à nos enfants des millénaires de problèmes. La décroissance, les "négawatts" et la recherche d'énergie plus stables ET inoffensives sont les seules clés. Sinon, on va dans le mur.
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Commentaire par Doddy
jeudi 02 août 2012 12:09
Plaidoyer un peu orienté...sans être ni une écolo forcenée, je trouve que l'éloge des avantages (certes réels) du nucléaire ne colle pas avec le problème. Comme le dit l'article, il faut investir dans la recherche hors nucléaire, qui est un danger monstrueux, et un producteur de déchets: pour 30 ans de confort, nous lèguerons à nos enfants des millénaires de problèmes. La décroissance, les "négawatts" et la recherche d'énergie plus stables ET inoffensives sont les seules clés. Sinon, on va dans le mur.
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Commentaire par Doddy
jeudi 02 août 2012 12:09
Plaidoyer un peu orienté...sans être ni une écolo forcenée, je trouve que l'éloge des avantages (certes réels) du nucléaire ne colle pas avec le problème. Comme le dit l'article, il faut investir dans la recherche hors nucléaire, qui est un danger monstrueux, et un producteur de déchets: pour 30 ans de confort, nous lèguerons à nos enfants des millénaires de problèmes. La décroissance, les "négawatts" et la recherche d'énergie plus stables ET inoffensives sont les seules clés. Sinon, on va dans le mur.
[23]
Commentaire par luc.b
jeudi 02 août 2012 12:14
En Europe, le potentiel d'économie d'énergie est immense. Dans le résidentiel et le tertiaire, l'éclairage, le chauffage et la réfrigération ont représenté 877 TWh d'électricité en 2007. Soit 56% de la consommation d'électricité dans le résidentiel et le tertiaire (au total 1560 TWh). 38 % de la consommation de gaz naturel en Europe est destinée au secteur résidentiel/tertiaire, en particulier à la production d?eau chaude et au chauffage des particuliers. Avec l'éclairage LED, l'éclairage ESL (Electron Stimulated Luminescence), l'isolation, les chauffe-ea­u solaires, les pompes à chaleur valorisant­s la chaleur des eaux usées, la géothermie­, les chaudières biomasse, la réfrigération par stockage de froid la nuit, les puits canadiens.. l'Europe pourrait économiser 700 TWh d'électricité dans le résidentiel et le tertiaire et réduire de 1/3 sa consomation de gaz naturel.
[24]
Commentaire par GabrielA
jeudi 02 août 2012 12:48
Enfin un article qui dit simplement ce que tout le monde préfère ne pas croire... 1- Il faudrait révolutionner (amélioré par 1000) les systèmes de stockage d'électricité avant de pouvoir aller plus lin dans l'éolien et le photovoltaïque 2- Remplacer le nucléaire par le gaz n'est ni écologique ni économique. 3- Les politiques, les média et l'opinion publique n'ont jamais rien compris rien au problème de stabilité du réseau. Et il faut un backout aux conséquences terrible pour les faire redescendre sur terre.
[25]
Commentaire par pépéhème
jeudi 02 août 2012 13:13
Dans tous les métiers on explique que l'on pourrait rembourser "la dette" en faisant les choses mieux. Cela part du principe que si on le faisait alors nous irions au Paradis. Mais c'est faux, la dette est structurelle, fabriquée pour nous asservir, elle n'a aucune réalité physique en dehors du martellement médiatique. Je suis totalement d'accord avec le premier commentaire de luc.b : les premiers gisements d'énergie sont ... les économies. Si nous sommes devenus "fragiles" de l'énergie, ce n'est pas inoccent, un peuple fragile est plus facile à gouverner. Beaucoup d'ingénieurs comme moi aimeraient travailler sur l'optimisation des ressources existantes, mais ceux qui nous gouvernent préfèrent nous orienter vers le "produire plus pour gaspiller plus" qui alimentera la méchante dette de manière bien plus probable que les économies ;-)
[26]
Commentaire par luc.b
jeudi 02 août 2012 13:14
L'énergie solaire peut être aussi utilisée dans une centrale thermique hybride solaire/charbon ou biomasse. Des concentrateurs solaires peuvent remplacer, quand il y a du soleil, une partie du charbon ou de la biomasse pour chauffer l'eau en vapeur. Avec 50 hectares de concentrateurs solaires, on économise 30 000 tonnes de charbon par an. Dans ce cas, il n'y a pas de problèmes d'intermittence.
[27]
Commentaire par Photo73
jeudi 02 août 2012 14:18
"nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3" Vous avez mesuré, ou c'est "nous nous trouveRIONS assis sur ?" Je trouve que c'est un peu trop affirmatif, les pétroliers eux-mêmes sont plus prudents ! "un examen à froid des diverses techniques" Y en a qu'une pour l'instant. Il faut faire de la recherche. Quand on fracasse le sous-sol, selon sa structure, ne pas s'étonner si ça se propage, un risque à accepter avec ses conséquences. Si le gaz est localisé, pourquoi ne pas déserter ces régions, et laisser l'exploitation sagouiner le sous-sol ? Le Canada, les USA ont de grands espaces inhabités, chez nous, la population est dispersée partout. Il faut préserver leur devenir (l'entretien des espaces terrestres doit être réalisé). Un moyen de stocker l'énergie électrique est de remplir les réservoirs de barrages pendant les heures creuses, puis de la fabriquer quand besoin. Y a des pertes (< 100%), c'est sûr mais il faut que le système soit prévu pour (lacs successifs pour avoir de quoi pomper).
[28]
Commentaire par Photo73
jeudi 02 août 2012 14:18
"nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3" Vous avez mesuré, ou c'est "nous nous trouveRIONS assis sur ?" Je trouve que c'est un peu trop affirmatif, les pétroliers eux-mêmes sont plus prudents ! "un examen à froid des diverses techniques" Y en a qu'une pour l'instant. Il faut faire de la recherche. Quand on fracasse le sous-sol, selon sa structure, ne pas s'étonner si ça se propage, un risque à accepter avec ses conséquences. Si le gaz est localisé, pourquoi ne pas déserter ces régions, et laisser l'exploitation sagouiner le sous-sol ? Le Canada, les USA ont de grands espaces inhabités, chez nous, la population est dispersée partout. Il faut préserver leur devenir (l'entretien des espaces terrestres doit être réalisé). Un moyen de stocker l'énergie électrique est de remplir les réservoirs de barrages pendant les heures creuses, puis de la fabriquer quand besoin. Y a des pertes (< 100%), c'est sûr mais il faut que le système soit prévu pour (lacs successifs pour avoir de quoi pomper).
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Commentaire par Photo73
jeudi 02 août 2012 14:18
"nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3" Vous avez mesuré, ou c'est "nous nous trouveRIONS assis sur ?" Je trouve que c'est un peu trop affirmatif, les pétroliers eux-mêmes sont plus prudents ! "un examen à froid des diverses techniques" Y en a qu'une pour l'instant. Il faut faire de la recherche. Quand on fracasse le sous-sol, selon sa structure, ne pas s'étonner si ça se propage, un risque à accepter avec ses conséquences. Si le gaz est localisé, pourquoi ne pas déserter ces régions, et laisser l'exploitation sagouiner le sous-sol ? Le Canada, les USA ont de grands espaces inhabités, chez nous, la population est dispersée partout. Il faut préserver leur devenir (l'entretien des espaces terrestres doit être réalisé). Un moyen de stocker l'énergie électrique est de remplir les réservoirs de barrages pendant les heures creuses, puis de la fabriquer quand besoin. Y a des pertes (< 100%), c'est sûr mais il faut que le système soit prévu pour (lacs successifs pour avoir de quoi pomper).
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Commentaire par Photo73
jeudi 02 août 2012 14:18
"nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3" Vous avez mesuré, ou c'est "nous nous trouveRIONS assis sur ?" Je trouve que c'est un peu trop affirmatif, les pétroliers eux-mêmes sont plus prudents ! "un examen à froid des diverses techniques" Y en a qu'une pour l'instant. Il faut faire de la recherche. Quand on fracasse le sous-sol, selon sa structure, ne pas s'étonner si ça se propage, un risque à accepter avec ses conséquences. Si le gaz est localisé, pourquoi ne pas déserter ces régions, et laisser l'exploitation sagouiner le sous-sol ? Le Canada, les USA ont de grands espaces inhabités, chez nous, la population est dispersée partout. Il faut préserver leur devenir (l'entretien des espaces terrestres doit être réalisé). Un moyen de stocker l'énergie électrique est de remplir les réservoirs de barrages pendant les heures creuses, puis de la fabriquer quand besoin. Y a des pertes (< 100%), c'est sûr mais il faut que le système soit prévu pour (lacs successifs pour avoir de quoi pomper).
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Commentaire par Photo73
jeudi 02 août 2012 14:19
"nous nous trouvons assis sur une réserve gigantesque de gaz : plus de 5 000 milliards de m3" Vous avez mesuré, ou c'est "nous nous trouveRIONS assis sur ?" Je trouve que c'est un peu trop affirmatif, les pétroliers eux-mêmes sont plus prudents ! "un examen à froid des diverses techniques" Y en a qu'une pour l'instant. Il faut faire de la recherche. Quand on fracasse le sous-sol, selon sa structure, ne pas s'étonner si ça se propage, un risque à accepter avec ses conséquences. Si le gaz est localisé, pourquoi ne pas déserter ces régions, et laisser l'exploitation sagouiner le sous-sol ? Le Canada, les USA ont de grands espaces inhabités, chez nous, la population est dispersée partout. Il faut préserver leur devenir (l'entretien des espaces terrestres doit être réalisé). Un moyen de stocker l'énergie électrique est de remplir les réservoirs de barrages pendant les heures creuses, puis de la fabriquer quand besoin. Y a des pertes (< 100%), c'est sûr mais il faut que le système soit prévu pour (lacs successifs pour avoir de quoi pomper).
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Commentaire par delors
jeudi 02 août 2012 14:46
avant d'ecrire n'importe quoi je vous cite le chauffage des appartements arrêté (quelle que soit la source d'énergie puisque les chauffages par combustibles fossiles, gaz, fuel ou charbon ne fonctionnent que grâce à des pompes qui, elles, sont électriques) il faut verifier les informations il existe un type de chauffage a gaz a ventouses qui n'a absolument pas besoin d'electricite pour fonctionner ce type d'appareil tres solide et moins cher qu'une chaudiere est fabrique par une grande entreprise française centenaire auer
[33]
Commentaire par delors
jeudi 02 août 2012 14:46
le chauffage des appartements arrêté (quelle que soit la source d'énergie puisque les chauffages par combustibles fossiles, gaz, fuel ou charbon ne fonctionnent que grâce à des pompes qui, elles, sont électriques)
[34]
Commentaire par delors
jeudi 02 août 2012 15:01
en plus cela est ecrit par monsieur jacques foos docteur d'etat es sciences et professeur au cnam conservatoir nationale des arts et metiers comme quoi on peut etre tres haut diplome et ecrire d'enorme connerie il ecrit je cite le chauffage des appartements arrêté (quelle que soit la source d'énergie puisque les chauffages par combustibles fossiles, gaz, fuel ou charbon ne fonctionnent que grâce à des pompes qui, elles, sont électriques) c'est absolument faux il existe une technologie au gaz a ventouses d'excellente qualite qui n'a absolument pas besoin d'electricite pour fonctionner fabrique par une entreprise française centenaire auer
[35]
Commentaire par GabrielA
jeudi 02 août 2012 15:13
@delors: merci d'avoir relevé cette "enorme connerie". C'est sûr que le fait que moins de 0.1% de la population ait un moyen de chauffage qui n'a pas besoin d'électricité, ça détruit tout l'argumentaire de cet article. Heureusement que vous êtes là!
[36]
Commentaire par GabrielA
jeudi 02 août 2012 15:20
@dehors: Je comprend bien qu'un tel article énonce trop clairement des vérités que nos bobo-écolo français préfèrent ignorer... mais quand même... ...gardez votre sang froid!
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Commentaire par GabrielA
jeudi 02 août 2012 15:24
Je comprend: C'est tellement "in" de dire : fuck la société de consommation, fuck les pollueurs, fuck les multinationales manipulatrices..."... et c'est tellement "has-been" de dire "Nous a besoin d'électricité pour assurer notre mode de vie. Les productions d'électricité ont toutes des inconvénients. Le nucléaire est pour le moment le meilleur compromis écologique et économique..."
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Commentaire par Patrig k
jeudi 02 août 2012 18:05
@ Delors [...chauffage a gaz a ventouses qui n'a absolument pas besoin d'electricite...] Ce n'est pas la réalité, les chaudières à ventouse nécessitent également du courant électrique. Ne ce serait-ce que pour combattre les pertes de charges des échangeurs interne à ces systèmes. Ou alors, pour s'en passer, il vous faudrait réaliser des réseaux chauffage dit "thermo-siphon", c'est à dire avec des tubes de diamètre relativement plus important. Très important, et d'utiliser des chaudière à foyer ouvert, cuisinière à bois, poêle etc .. Des systèmes du siècle passé.. Qui sait, nous y reviendrons ... Vous confondez chaudière à ventouse ( conduit double - comburant-fumée) des chaudières classiques ( conduit simple, dit de fumée) ...
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Commentaire par Patrig k
jeudi 02 août 2012 18:12
@ l'Auteur ... Que dire de votre argumentaire, ... Joakim 2011 ...600 000 foyers privés de jux et pourtant : ITER ou G4 ? Ou l?abandon de ces deux projets, l?un qui n?est pour l?heure qu?expérience à 15 milliards d?euros, l?autre qui dispose de 650 millions d?euros de budget en R&D, et dont le groupe BTP M.Bouygues et le CEA ont fait l?annonce dernièrement de la prochaine construction de cet engin. Une annonce audacieuse, ce bien avant la relecture de ce projet et de la loi qui y est associée, celle qui devait être votée par les députés de l?Assemblée Nationale. Une séance à cet effet, initialement programmée en fin d?année 2012 (Cf inscrit dans la loi de 2006 et qui autorisait les 650 millions d?euros de budget R&D jusqu?en 2017). La charrue atomique, avant l?avis des b?ufs ? Extrait depuis le site du CEA : [...//..La première échéance fixée par la loi du 28 juin 2006 se situe fin 2012, date à laquelle les pouvoirs publics devront pouvoir disposer de premiers éléments budgétaires (notamment en termes d?investissements, coûts de fonctionnement et partenaires définis),...//...] Quand M.Charpak dénonçait ITER La controverse dans le lobby nucléocrate, conflit d?influence entre ITER/G4, ou comment les ingénieurs atomiques, font force à défendre leurs budgets. Article publié sur Libération.fr (2010 sauf erreur)..
[40]
Commentaire par Patrig k
jeudi 02 août 2012 18:14
@ l'Auteur ... suite Quand M.Charpak dénonçait ITER La controverse dans le lobby nucléocrate, conflit d?influence entre ITER/G4, ou comment les ingénieurs atomiques, font force à défendre leurs budgets. Article publié sur Libération.fr (2010 sauf erreur).. NUCLÉAIRE: ARRÊTONS ITER CE RÉACTEUR HORS DE PRIX ET INUTILISABLE http://www.liberation.fr/societe/0101651202-nucleaire-arretons-iter-ce-reacteur-hors-de-prix-et-inutilisable Ce qui n?empêchait pas M.CHARPAK de militer pour le G4 ASTRID le retour SUPERPHENIX. Les Atomistes libèrent au grand jour leur désarroi !Le clan nucléaire est décidément surprenant et en libérant la controverse, celui-ci démontre tout simplement que cette industrie quelque soit le procédé est loin d'être unanimement garantie techniquement. Superphénix le réacteur philosophale du CEA, le mouvement perpétuel atomique, dont personne n'a réussi depuis plus de cinquante ans d'en prouver la pertinence technique et encore moins économique, seule la gabegie reste elle authentique. Y a-t-il un pilote dans ce complexe industriel électro-nucléo-atomique-gazier français ?
[41]
Commentaire par Patrig k
jeudi 02 août 2012 18:20
@ l'Auteur ... suite & fin Mes avis, que vos doctrines, sont dépensées.... dépassées ....dangereuses a tous point vue, et que votre génome des mines CEA, CLI, Flamanville EPR, laisse ce gout amer, d'etre l'un des tenants de l'Etat dans l'Etat ... Ceux qui commandent CRS , pour planter les pylones THT du trop de production nucléaire ... A propros, pensez vous sérieusement que les 60 tonnes de plutonium stockées sous ce chantier, seront un jour utilisés ? G4n'arrivera jamais à son terme ... Vos petits enfants seront sélectionnés pour aller dépolluer !
[42]
Commentaire par pépéhème
jeudi 02 août 2012 21:28
@GabrielA : être "has-been" ou "in" n'est pas un argument scientifique, c'est relié à l'image qu'on veut donner de sa personne dans une perspective sentimentale. Depuis le temps qu'on produit du plutonium à ne pas savoir quoi en faire, réclamer encore du budget pour prétendre enfin le valoriser n'est pas crédible. Depuis le temps qu'on fait du réacteur à eau pressurisée, déclamer qu'on va enfin s'intéresser aux autres technologies n'est pas plus crédible. Areva a eu son âge d'or, et sous ces montagnes de pognon rien n'a été investi sérieusement sur une relève à cette technologie. Nous demander maintenant de cotiser pour "investir", je trouve que ça manque de pudeur. C'est un peu comme réclamer de l'argent pour la recherche médicale à des parents d'enfants détruits par la vaccination, c'est indécent.
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Commentaire par Tilleul
vendredi 03 août 2012 11:14
Il faut arrêter avec les fantasmes sur le gaz de schiste... Tout ce que la Pologne a gagné à l'injection de polluant chimique dans ses sols, c'est une division par 10 des estimations et ExxonMobil qui se barre du pays parce que ce qui reste est impossible à exploiter. Quand aux Etats Unis, BP vient d'annoncer une perte de 5 milliards sur l'activité gaz et on attend la faillite de Chesapeake... Le gaz aux etats unis était 8 fois plus cher qu'en Europe il y a quelques années, un grand nombre de capitaux sont allé tous en même temps dans des start-ups qui exploitaient des gisements de gaz 8 fois plus cher que ce que nous payons et comme ils ont fait ça tous en même temps les cours se sont effondrés et ils sont obligés de vendre en dessous de leur cout de production...
[44]
Commentaire par Tilleul
vendredi 03 août 2012 11:15
Il faut arrêter avec les fantasmes sur le gaz de schiste... Tout ce que la Pologne a gagné à l'injection de polluant chimique dans ses sols, c'est une division par 10 des estimations et ExxonMobil qui se barre du pays parce que ce qui reste est impossible à exploiter. Quand aux Etats Unis, BP vient d'annoncer une perte de 5 milliards sur l'activité gaz et on attend la faillite de Chesapeake... Le gaz aux etats unis était 8 fois plus cher qu'en Europe il y a quelques années, un grand nombre de capitaux sont allé tous en même temps dans des start-ups qui exploitaient des gisements de gaz 8 fois plus cher que ce que nous payons et comme ils ont fait ça tous en même temps les cours se sont effondrés et ils sont obligés de vendre en dessous de leur cout de production...
[45]
Commentaire par Tilleul
vendredi 03 août 2012 11:15
Il faut arrêter avec les fantasmes sur le gaz de schiste... Tout ce que la Pologne a gagné à l'injection de polluant chimique dans ses sols, c'est une division par 10 des estimations et ExxonMobil qui se barre du pays parce que ce qui reste est impossible à exploiter. Quand aux Etats Unis, BP vient d'annoncer une perte de 5 milliards sur l'activité gaz et on attend la faillite de Chesapeake... Le gaz aux etats unis était 8 fois plus cher qu'en Europe il y a quelques années, un grand nombre de capitaux sont allé tous en même temps dans des start-ups qui exploitaient des gisements de gaz 8 fois plus cher que ce que nous payons et comme ils ont fait ça tous en même temps les cours se sont effondrés et ils sont obligés de vendre en dessous de leur cout de production...
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Commentaire par Philippe de Rougemont
vendredi 03 août 2012 12:10
Cet article est truffe d'opinions se voulant faits objectifs, et servant a promouvoir le nucleaire. L'auteur regarde l'avenir dans un retrovisuer, ignorant ce qui peut etre accompli en termes de chasse aux multiples gaspillages d'energie. L'aauteur fait semblant d'ignorer que la filiere nucleaire est a l'origine de pollutions et de risques insupportables. Enfin, mais la liste est trop longue pour retablir toutes les contreverites dans cet article, on sait stoquer l'energie provenant du solaire et de l'eolien : en pompant l'eau dans les barrages hydroelectriques (Suisse et Norvege). Etc, etc. Sortons de la religion du nucleaire, ouvrons les yeux et avancons vers l'avenir a 100% renouvelable qui nous attend une fois petrole, charbon et uranium epuises.
[47]
Commentaire par Tilleul
vendredi 03 août 2012 17:04
Autre contrevérité comme l'indique l'association des gestionnaires du réseau de transport européen (qui est quand même le seul et unique concerné dans cette affaire), ce qui a provoqué la coupure de 2006 c'est la coupure manuelle d'une ligne de transmission pour laisser passer le bateau de croisiere ?Norwegian Pearl" qui avait été faite par E.on netz sans prévenir ses voisins européens... https://www.entsoe.eu/fileadmin/user_upload/_library/publications/ce/otherreports/EC_MC_Penedos_v4.pdf
[48]
Commentaire par couteau
dimanche 05 août 2012 12:34
la grande panne de novembre 2006 etait due en fait a la deconnection d'une ligne a haute tension à l'embouchure de l'EMS pour permettre le passage d'un paquebot de croisiere. et comme un fait expres c'était un vendredi soir ou la température avait brutalement baissé avec les résidents secondaires allemands et neerlandais arrivant pour le week end et allumant leur chauffage électrique !...
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Commentaire par Superboeuf
lundi 06 août 2012 00:30
@couteau, Tilleul et Philippe de Rougemont Oui pour la déconnexion de la ligne à haute tension, mais si vous aviez lu le rapport d'enquête sur cette panne car, oui, il y en a eu un (http://mem-envi.ulb.ac.be/Memoires_en_pdf/MFE_08_09/MFE_Masson_08_09.pdf entre autres), la production décentralisée (autrement dit, les éoliennes) a eu un facteur fortement aggravant dans cette panne, marqué par le caractère contreproductif et aléatoire des déconnexions et reconnexions des centrales éoliennes. L'absence de production à ce moment précis des éoliennes, ont fait effondrer tout le réseau électrique à ce moment. Vous aimez bien les éoliennes, mais il faut admettre à un point que ce n'est pas l'idéal pour un réseau électrique qui s'étend sur toute l'Europe. Comme l'électricité ne se stocke pas, il faut très peu de grosses unités de production (du thermique et/ou de l'hydro) A LA DEMANDE en entrée du réseau, pour une consommation donnée (connue si possible). Le contraire, c'est des risques d'effondrements de réseau purs et simples.
[50]
Commentaire par Tilleul
lundi 06 août 2012 20:03
@Superboeuf : il n'y a qu'un seul et unique rapport d'enquête c'est celui que j'ai donné en lien qui a été réalisé par les gens qui ont fait revenir le courant qui sont quand même les premiers concernés... Votre commentaire est aussi ridicule que si on allait sortir que la défaillance du nucléaire français avait provoqué le blackout italien de 2003. C'est quand même un peu gros d'aller nous sortir comme référence un rapport de fin d'étude d'un étudiant en master de gestion de l'environnement (qui est en plus dit exactement l'inverse de vous je cite : "On notera que les problèmes d?intermittence liés à la production éolienne ne sont pas en cause. Si on assiste effectivement à des variations importantes de la production éolienne, celle?ci reste prévisible sur le très court terme, horizon nécessaire pour la gestion des déséquilibres [...] Dans le cas de cet incident précis, les productions décentralisées ne sont pas à l?origine de l?incident"). C'est le passage du bateau qui a provoqué la coupure électrique dans toute l'Europe, et aucune production électrique n'a provoqué d'effondrement du réseau. Ce sont juste les règles discriminantes des productions sur le réseau de distribution (incinérateur, cogénération, groupe électrogène et donc aussi éoliennes) qui ont du être revu parce que les gestionnaires de réseau ont du réfléchir un peu plus et que ça aurait peut être pris 5 minutes de moins à repartir mais pas de quoi casser trois pattes à un canard...
[51]
Commentaire par Tilleul
lundi 06 août 2012 20:12
Une remarque additionnelle, c'est tous l'enjeu des smart grid de pouvoir lutter plus efficacement contre les grands blackouts qui sont directement le résultat d'un réseau électrique basé uniquement sur des grandes productions centralisés (grande centrale nucléaire, charbon, barrages...) qui se révèle extrêmement fragile dès qu'il y a un soucis entre toute la chaine qui va de la production aux dizaines de millions de consommateurs qui dépendent d'elle. Par exemple le déploiement au Danemark d'une infrastructure intelligente a permis de tester à grande échelle un fonctionnement ou une région entière peut fonctionner avec ses productions locales (éolien, cogénération...) en cas de soucis sur le réseau national ou européen, puis se reconnecter une fois que le problème est résolu (http://energinet.dk/EN/FORSKNING/Nyheder/Sider/VerdensstoersteintelligenteelsystemtestetiDanmark.aspx). On se retrouve finalement avec un fonctionnement assez proche d'internet et donc plus de robustesse et de souplesse d'utilisation ainsi qu'un cout de maintenance bien moins cher (notre système électrique actuel étant pour le moment géré de la même façon que l'époque du "22 à Asnieres" et n'a pas beaucoup bougé depuis l'époque d'Edison)
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Commentaire par Hervé
lundi 06 août 2012 22:09
Les éoliennes ont réellement joué un role négatif dans la panne de 2006 en se déconnectant trop rapidement, même si elles ne sont pas à l'origine du problème. Mais ce n'est pas forcément le probleme principal, il a été résolu aujourdhui sur les machines de dernière génération. Par contre ça pointe du doigt le fait que pour le moment ces moyens de production sont dispensés de concourrir à la stabilité du réseau. Cela est du à un dévelopement prématuré et non concerté de ces énergies. Rendre ces moyens de production compatibles avec la stabilité des réseaux va encore en augmenter le cout...
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Commentaire par Hervé
lundi 06 août 2012 22:20
@ L'auteur Le nucléaire n'est pas forcément ce qui se fait de mieux pour soutenir un réseau électrique. C'est même plutôt un handicap comparativement aux autres centrales thermiques. L'allemagne avec ces centrales au charbon et au gaz n'a aucun problème pour garantir sa consomation. Si elle nous achète du jus c'est parcequ'on lui vend pas cher c'est tout... Le probleme c'est qu'en France on n'a pas grand chose d'autre. Il est supposé que peut être on a du gaz, aucune certitude actuellement et exploité dans des conditions correctes, je doute qu'il soit trés compétitif.
[54]
Commentaire par Superboeuf
mardi 07 août 2012 23:52
@Tilleul En effet, le seul rapport est celui des opérateurs de réseau qui pointent les production décentralisée comme facteur aggravant (https://www.entsoe.eu/fileadmin/user_upload/_library/publications/ce/otherreports/Final-Report-20070130.pdf et pas votre diapo en référence...). Je me disais que cela faisait gros, en plus de l'absence totale de foisonnement éolien sur l'Europe, qui fait que les éoliennes garantissent que 4% de leur production installée et un maximum de 50%... qui, avouons-le, oblige les opérateurs à compéter tout ça de 50 à 96% de gaz, charbon... sans compter les pertes-réseau pour arriver jusqu'à chaqu'une des éoliennes, gracieusement pris en charge par les consommateurs et non pas les producteurs (qui est loin d'être un habitant de HLM en banlieue). Les éoliennes et autres renouvelables (à part hydroélectrique), auraient du être un moyen de nous rendre indépendants des énergies fossiles et augmenter notre efficience énergétique (parce côté économies de ressources, les éoliennes c'est pas ça du tout), non pas nous appauvrir ET nous rentre plus dépendants des fossiles hein...
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Commentaire par Patrig k
mercredi 08 août 2012 03:59
@Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, Jacques Foos a tenu la chaire ...//.. de 1983 à 2008,...et suite... A la lecture des commentaires, et sans moquerie, vraiment aucune ; je me pose la question de savoir de qui est du professeur que des gentils écoliers.... Il y a comme quelque chose à dire, du genre que le vent ne serait-il pas en ce moment de tourner ? En tous les cas, pour votre carrière, vous êtes épargné, une p'tite pige ou deux, pour arrondir les frais de voyages, au Canada, ou qu'ec part par là, .... ! France Soir qui écrivait ceci : Areva - Anne Lauvergeon dans la tourmente Elle a reçu mercredi la famille du couple français enlevé jeudi au Niger avec cinq autres expatriés. Discrète, jusque-là peu connue du grand public, Anne Lauvergeon est pourtant l?une des femmes d?affaires les plus puissantes au monde. « S?il vous plaît, ne me filmez pas, ne me photographiez pas tout de suite. » C?était en avril dernier, en Namibie...//.... en perte nette, et historique depuis sa création en 2001 : 2,42 milliards d'euros le 2 mars 2012 ! Dette et efforts salés ... ça fait un sacré nombre de kms THT à neuf, non ? Du progrès qu?on vous dit !
[56]
Commentaire par Tilleul
samedi 11 août 2012 00:06
@Superboeuf : croyez moi je suis très bien placé pour savoir ce que dit ou ne dit pas le rapport... le reste de votre commentaire montre par ailleurs que vous n'avez aucune connaissance du sujet et intervenez juste en tant que militant...
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Commentaire par Superboeuf
samedi 11 août 2012 02:37
@Tilleul : vous comparez bien un réseau de production décentralisé putatif à un internet rien de plus centralisé... c'est ce qui a de marrant avec les anti-nucléaires notoires, ceux qui ne rejoignent pas leur idéologie sont forcément des méchants militants... en attendant les productions intermittentes nécessitent des fossiles qui s'épuisent, et un doublement de réseau systémique coûteux, même le Danemark et l'Espagne ont abandonné leurs coûteuses subventions qui ils on vu que leurs consommation de fossiles augmentait. Mais peut être que vous avez des poches remplies d'actions Gazprom?
[58]
Commentaire par Tilleul
lundi 13 août 2012 11:51
@Superboeuf : les énergies renouvelables permettent d'économiser des énergies fossiles et l'évolution de notre vieux réseaux électrique vétuste qui est arrivé à la fin de sa vie permettra d'en intégrer encore plus (voir le document du Département de l'Energie Americain : Smart grid an introduction sur le sujet : http://energy.gov/oe/downloads/smart-grid-introduction-0 ). C'est ce qui explique que partout dans le monde où continue à développer ces techniques. Je ne sais pas d'où vous tenez votre théorie visant à nous faire croire qu'il existe un vaste complot mondial contre le nucléaire mais pour le coup ça me parait bien plus marqué idéologiquement que la simple énumération des faits techniques qui vous contredisent.
[59]
Commentaire par Hervé
mardi 14 août 2012 00:04
@ Tilleul Le reseau Français vétuste, on aura tout lu! C'est un des plus modernes au monde. Faut il vous rappeler qu'en France on a déjà une Smartgrid à l'échelle nationale depuis les années 70 pendant que les américains sont encore au 110V?. Le tarif nuit, EJP, tempo, ça vous dit rien? Le fait Qu'EDF télécommande la mise en marche de millions de chauffe eau, vous appelez ça comment? A vous lire on croirait que la smartgrid va résoudre les problèmes des ENR. Arrêtez de rêver. Une smart grid ne permet pas de fabriquer du courant, juste de lisser les pointes en différant le fonctionnement des appareils électriques de quelques heures. C'est déjà le cas en France depuis longtemps. Le programme Linky va permettre de moderniser la smartgrid pour l'adapter aux nouveaux besoins: supprimer les agents qui relèvent les compteurs, réduire les couts de gestion, facturer aux opérateurs alternatifs la notion de puissance appelée par leur clients en temps réel. Accessoirement, ça permettra aussi d'augmenter encore la part du nucléaire et marginalement les énergies vertes (mais ça l'ancien système l'aurait permis aussi, juste en modifiant les contrats mais chut, faut pas le dire). Le principal atout écolo du truc, c'est qu'une fois repeint en vert, le suppositoire passe beaucoup mieux chez les syndicats d'EDF...Alors on peint et ça marche! Le plus magnifique c'est qu'ils envisagent même de nous le faire payer, en plus de l'abonnement déjà censé couvrir ce genre de frais! Le GreenWas
[60]
Commentaire par Hervé
mardi 14 août 2012 00:07
@ Tilleul Le reseau Français vétuste, on aura tout lu! C'est un des plus modernes au monde. Faut il vous rappeler qu'en France on a déjà une Smartgrid à l'échelle nationale depuis les années 70 pendant que les américains sont encore au 110V?. Le tarif nuit, EJP, tempo, ça vous dit rien? Le fait Qu'EDF télécommande la mise en marche de millions de chauffe eau, vous appelez ça comment? A vous lire on croirait que la smartgrid va résoudre les problèmes des ENR. Arrêtez de rêver. Une smart grid ne permet pas de fabriquer du courant, juste de lisser les pointes en différant le fonctionnement des appareils électriques de quelques heures. C'est déjà le cas en France depuis longtemps. Le programme Linky va permettre de moderniser la smartgrid pour l'adapter aux nouveaux besoins: supprimer les agents qui relèvent les compteurs, réduire les couts de gestion, facturer aux opérateurs alternatifs la notion de puissance appelée par leur clients en temps réel. Accessoirement, ça permettra aussi d'augmenter encore la part du nucléaire et marginalement les énergies vertes (mais ça l'ancien système l'aurait permis aussi, juste en modifiant les contrats mais chut, faut pas le dire). Le principal atout écolo du truc, c'est qu'une fois repeint en vert, le suppositoire passe beaucoup mieux chez les syndicats d'EDF...Alors on peint et ça marche! Le plus magnifique c'est qu'ils envisagent même de nous le faire payer, en plus de l'abonnement déjà censé couvrir ce genre de frais! Le GreenWas
[61]
Commentaire par Tilleul
mardi 14 août 2012 10:22
@Hervé, aux Etats Unis, Samuel Insull de la Chicago Edison Company avait déjà mis en place toutes les mesures que vous décriviez en 1897, donc si c'est ça pour vous le symbole de la modernité française je vous souhaite bon courage pour me répondre avec votre minitel... Vu que vous n'avez pas l'air de savoir en quoi consiste les smart grids, je vous suggère également de lire le document d'introduction du DOE que je proposais, les smart grids (qui n'ont rien à voir avec linky qui est un compteur communicant et ne contient aucune intelligence) c'est avant tout ce que je décrivais plus tôt c'est à dire la possibilité de travailler en micro-réseaux reconfigurable gràce aux productions décentralisés ce qui permet de remédier aux pannes générales sans avoir à couper le courant sur tout un territoire comme en Inde (voir encore une fois le lien vers le Danemark que je donnais plus bas pour un exemple où une région entière a pu fonctionner déconnecté du réseau en 100% éolien).
[62]
Commentaire par Tilleul
mardi 14 août 2012 10:25
Et concernant la vétusté du réseau de distribution français, vous pouvez consulter les statistiques de la FNCCR (ou meme le rapport du Sénat sur le cout réél de l'électricite) qui montre qu'il y a effectivement une dégradation sensible du service (particulièrement en zone rurale) et un sous-investissement caractérisé.
[63]
Commentaire par Hervé
mardi 14 août 2012 22:38
@ Tilleul Samuel Insull a contribué au développement des réseaux et y a associé des centrales de grande puissance pour les rendre plus performantes mais pas la partie "smart" dont nous parlons. Ce concept est bien plus récent. Un réseau necessite toujour une conduite, avant c'etais des opérateurs, maintenenant c'est des automates, mais il reste encore des opérateurs, chez RTE pour les grandes decisions. Manifestement c'est vous qui ne comprenez pas ce qu'est une smart grid. C'est une methode de dispatch automatique plus ou moins sophistiquée qui agit sur la production et aussi de plus en plus sur la consommation afin d'assurer le respect de l'equilibre offre demande. Ce qui semble vous interesser est la partie ilotage du controle commande, mais ce n'est qu'un détail d'un smartgrid (en fait un mode dégradé en cas de problème) et elle ne se résume pas à celà.
[64]
Commentaire par Hervé
mardi 14 août 2012 22:41
suite Faire fonctionner un bout de réseau en ilotage nécessite pour ce bout de réseau de respecter l?équilibre offre demande, contrôler la tension et fournir le réactif. De plus si les productions sont insuffisantes sur le mini réseau, il faut délester en un temps record des appareillages ou une partie du réseau pour revenir à l?équilibre en une fraction de seconde. C?est sur ce point que le linky pourrait (aurait pu) emmener quelque chose. L?intérêt de pouvoir iloter un petit secteur est faible au regard de ce que ça coute pour ce que ça peut faire gagner. Mieux vaut un réseau bouclé bien entretenu (en fait ce qu?on a déjà).
[65]
Commentaire par Hervé
mardi 14 août 2012 22:44
@ Tilleul, réponse au dernier message: Le réseau des campagnes est effectivement moins bien entretenu actuellement (surtout lorsqu?il n?est pas géré par ERDf), mais il est en général bouclé, équipé de sectionneurs télécommandés qui permettent d?isoler rapidement le défaut et d?en réduire l?effet à un minimum d?usagers sans pénaliser toute la boucle. Et ça je ne pense pas qu?ils l?ont dans les campagnes américaines? C?est entre autres ces dispositifs qui font du réseau français l?un des meilleurs au monde. ( Le minitel n?était pas ultra moderne, mais il marchait quand on en avais besoin, ce qui n?est pas forcement le cas du net avec les virus? D?ailleurs le réseau électrique américain certainement fortement informatisé a eu quelques problèmes de cet ordre il n?y a pas si longtemps?)
[66]
Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:12
dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage tel que mentionné dans votre article
[67]
Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:12
dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage tel que mentionné dans votre article
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:12
dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage tel que mentionné dans votre article
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:13
Dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème précis ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage comme mentionné dans l?article.
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:15
Dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème précis ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage comme mentionné dans l?article.
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:15
Dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème précis ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage comme mentionné dans l?article.
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:15
Dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème précis ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage comme mentionné dans l?article.
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Commentaire par francois dauphin
lundi 20 août 2012 17:15
Dans votre article vous indiquez que le black out du 4 novembre 2006 serait lié à "la non-fiabilité de ces sources d'énergie dites renouvelables". Cette information ne correspond pas à ce qui est indiqué dans le rapport d'enquête officiel de l'UCTE. Celui-ci précise clairement (chapitre 5.2.5.4) que c'est l'incapacité pour les opérateurs de réseau de piloter les reconnexions automatiques des moyens de production délocalisée qui a complexifié le rééquilibrage du réseau dans les zones où la production d'énergie renouvelable excédait la demande. La résolution de ce problème précis ne nécessite donc pas nécessairement des moyens de stockage comme mentionné dans l?article.
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Commentaire par Hervé
mercredi 22 août 2012 00:20
@François Dauphin. Ce que vous indiquez est exact mais concerne l'est de l'europe. Lorsque le réseau s'est fractionné, l'ouest s'est trouvé en deficit de production d'environ 9000MW. Ce déficit a mécaniquement fait baisser la frequence en dessous de 49Hz car les reserves primaires n'étaient pas suffisantes pour maintenir l'equilibre(6700MW). Cette baisse de fréquence a fait se déconnecter 10000MW supplementaires de centrales décentralisées (éolien et cogénération, le solaire ne produisant rien a cette heure là), ce qui a considérablement aggravé le probleme et le nombre d'usagers délestés. Ce sont principalement les centrales Hydrauliques qui ont permis de relever le réseau. La panne a aussi mis en évidence les différences de règles de delestage entre les pays et la necessité de durcir les règles concernant les énergies décentralisées.
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Commentaire par Tilleul
jeudi 23 août 2012 14:18
@Hervé Suite à cet incident les règles concernant les énergies décentralisées ont au contraire été assoupli. Auparavant les producteurs d'électricité (qui possède le réseau en Allemagne) appliquaient aux productions décentralisés des règles discriminantes qui les obligeaient à se déconnecter très tôt ce qui leur interdisait de participer à l'équilibre du réseau, et on a donc pu se rendre compte qu'on aurait pu diminuer la coupure de quelques minutes si on avait eu la possibilité de s'en servir.
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Commentaire par Tilleul
jeudi 23 août 2012 14:26
@Herve Je viens de me rendre compte que vous parliez de l'ouest de l'Europe... Là vous dites vraiment n'importe quoi, si vous regardez les slides que j'ai mis en lien précédemment (ou le rapport complet) vous pourrez voir que l'ouest de l'Europe était en overfrequency, c'est à dire qu'il y avait au contraire trop de production par rapport à la demande et une fréquence non pas de 49 Hz mais de 51 ce qui nécessite d'agir en diminuant la production et en augmentant la demande ! C'est d'ailleurs parfaitement logique, si avant le passage du navire qui a provoqué le black out il y avait un équilibre du réseau, si on coupe le cable on aura évidemment un coté avec trop de production et un autre avec pas assez !
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Commentaire par Hervé
vendredi 24 août 2012 00:27
@Tilleul Petit détail qui semble vous avoir échappé: L'ouest c'est de notre coté de l'europe (atlantique), l'est c'est l'autre côté (allemagne russie,...). Et l'ouest était en sous-production. C'est vous qui ecrivez n'importe quoi, pas moi. Par contre dans le message d'avant vous avez en partie raison. En fait la deconnection des énergies decentralisée est trés sensible car au début du déploiment c'était la seule methode permettant de garantir la deconnection "à coup sur" et éviter de "griller" des agents ERDF. A l'avenir, il faudra que ERDF puisse telecommander directement toutes les installations de production, y compris les plus petites (l'un des roles de l'extention de la smartgrid) .C'est déjà de plus en plus le cas pour les grosses unitées.
[78]
Commentaire par LMS
vendredi 24 août 2012 18:19
les arguments fallacieux avancés pour l'exploitation du gaz de schiste reflètent le peu de respect voué à nature et l'envirronnement et son ésprit inconséquent vis-à-vis du devenir de notre planéte ,en plus du nucléaire et ses déchets radioactifs s'en est vraiment trop.
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Commentaire par LMS
vendredi 24 août 2012 18:20
les arguments fallacieux avancés pour l'exploitation du gaz de schiste reflètent le peu de respect voué à nature et l'envirronnement et son ésprit inconséquent vis-à-vis du devenir de notre planéte ,en plus du nucléaire et ses déchets radioactifs s'en est vraiment trop.
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Commentaire par FERDEL
mardi 28 août 2012 18:35
Deux problèmes : production et transport de loin insuffisants Tout d?abord, la production électrique est très largement inférieure à la demande : l?Inde produit un peu plus de 720 TWh par an. Par comparaison, la France, elle, atteint les 535 TWhpour une population 20 fois inférieure ! « Heureusement », 400 millions d?Indiens n?ont toujours pas accès à cette forme d?énergie, et pour la majeure partie des bénéficiaires cela se résume à l?ampoule électrique (exit frigo et climatisation). Malgré cela, le délestage (coupure volontaire de l?approvisionnement par le gestionnaire du réseau) est une nécessité. Les plus nantis démarreront leurs groupes électrogènes, les autres prendront leur mal en patience. Facteur aggravant, une mousson devenue aléatoire oblige à pomper davantage d?eau, augmentant encore les tensions sur les réseaux. Ensuite, l?acheminement de ladite électricité. Il faut savoir que le réseau électrique indien n?a quasiment pas évolué depuis un demi-siècle. Du fait de sa structure fédérale, la coordination des efforts (quand il y en a) est inexistante, et ce n?est pas Delhi - attentive à ménager les egos des barons locaux- qui jouera les chefs d?orchestre d?une grande réforme d?interconnexion électrique. On pourra ajouter à l?échelle locale : les branchements sauvages et les entremêlements de câbles qui en découlent, fragilisant le système. Bref, le secteur électrique indien cumule tous les facteurs de risques possibles. Conclusion : « Rome ne s?est pas faite en u
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Commentaire par FERDEL
mardi 28 août 2012 18:35
Deux problèmes : production et transport de loin insuffisants Tout d?abord, la production électrique est très largement inférieure à la demande : l?Inde produit un peu plus de 720 TWh par an. Par comparaison, la France, elle, atteint les 535 TWhpour une population 20 fois inférieure ! « Heureusement », 400 millions d?Indiens n?ont toujours pas accès à cette forme d?énergie, et pour la majeure partie des bénéficiaires cela se résume à l?ampoule électrique (exit frigo et climatisation). Malgré cela, le délestage (coupure volontaire de l?approvisionnement par le gestionnaire du réseau) est une nécessité. Les plus nantis démarreront leurs groupes électrogènes, les autres prendront leur mal en patience. Facteur aggravant, une mousson devenue aléatoire oblige à pomper davantage d?eau, augmentant encore les tensions sur les réseaux. Ensuite, l?acheminement de ladite électricité. Il faut savoir que le réseau électrique indien n?a quasiment pas évolué depuis un demi-siècle. Du fait de sa structure fédérale, la coordination des efforts (quand il y en a) est inexistante, et ce n?est pas Delhi - attentive à ménager les egos des barons locaux- qui jouera les chefs d?orchestre d?une grande réforme d?interconnexion électrique. On pourra ajouter à l?échelle locale : les branchements sauvages et les entremêlements de câbles qui en découlent, fragilisant le système. Bref, le secteur électrique indien cumule tous les facteurs de risques possibles. Conclusion : « Rome ne s?est pas faite en u
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Commentaire par FERDEL
mardi 28 août 2012 18:36
Deux problèmes : production et transport de loin insuffisants Tout d?abord, la production électrique est très largement inférieure à la demande : l?Inde produit un peu plus de 720 TWh par an. Par comparaison, la France, elle, atteint les 535 TWhpour une population 20 fois inférieure ! « Heureusement », 400 millions d?Indiens n?ont toujours pas accès à cette forme d?énergie, et pour la majeure partie des bénéficiaires cela se résume à l?ampoule électrique (exit frigo et climatisation). Malgré cela, le délestage (coupure volontaire de l?approvisionnement par le gestionnaire du réseau) est une nécessité. Les plus nantis démarreront leurs groupes électrogènes, les autres prendront leur mal en patience. Facteur aggravant, une mousson devenue aléatoire oblige à pomper davantage d?eau, augmentant encore les tensions sur les réseaux. Ensuite, l?acheminement de ladite électricité. Il faut savoir que le réseau électrique indien n?a quasiment pas évolué depuis un demi-siècle. Du fait de sa structure fédérale, la coordination des efforts (quand il y en a) est inexistante, et ce n?est pas Delhi - attentive à ménager les egos des barons locaux- qui jouera les chefs d?orchestre d?une grande réforme d?interconnexion électrique. On pourra ajouter à l?échelle locale : les branchements sauvages et les entremêlements de câbles qui en découlent, fragilisant le système. Bref, le secteur électrique indien cumule tous les facteurs de risques possibles.
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Commentaire par bouhtou
mardi 16 octobre 2012 00:37
BOUHTOU HAFID TizNIT: 09/11/20012 N° 801, Bd Abdellatif Sbihi 85000 Tiznit MAROC. A L? ATTENTION DE MONSIEUR LE DIRECTEUR: OBJET : Demande de TRAVAIL Madame, Monsieur, Selon les besoins et les profils recherchés par les différents services de recrutement de votre societe J?ai l?honneur de vous demander de bien vouloir examiner ma candidature un contrat de travail ou à un poste de maintenance en électricité Je me permettrais de porte à votre connaissance que je suis un jeune marocain, âgé de31 ans, ayant un niveau de 2ème année secondaire option sciences expérimentales, titulaire d?un diplôme de formation professionnelle spécialité électricité d?entretien. Je souhaiterais maintenant exercer ; dans votre établissement, un poste qui correspond à mes compétences. Pour de plus ample en formation ; vous trouvez ci-joint mon CV. Dans l?attente d?une réponse favorable veuillez agréer, Madame, Monsieur mes salutations les plus distinguées. Signé bouhtou hafid
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