Par Jacques Foos
- Professeur honoraire au CNAM
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Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, Jacques Foos a tenu la chaire de "rayonnements, isotopes et applications", de 1983 à 2008, formant ainsi plusieurs centaines d'ingénieurs...
Risque de black-out en France
Par Jacques Foos
- Professeur honoraire au CNAM
mardi 16 septembre 2014
La sécurité électrique se fragilise, en France, en Belgique, en Europe en général. Dans un tel contexte, il ne faut pas réduire la part du nucléaire qui est garant d'une production solide.
Interrogé dimanche par Europe 1, Corinne Lepage, ancienne ministre de l'environnement de Jacques Chirac, vient de trouver le coupable : c'est la faute au nucléaire. D'une part parce que nous consommons en France trop d'électricité aux heures de pointe, notamment à cause du chauffage électrique, d'autre part parce que des centrales nucléaires sont fermées en Belgique et en Grande-Bretagne et que la France doit leur vendre de l'électricité.
Sur ce dernier point, je suis d'accord avec elle ! Oui, une panne d'électricité dans l'avenir sera due à un manque d'équipement en réacteurs nucléaires.
Le black out de 2006
Il faut en effet, comme le dit Corinne Lepage, tenir compte du fait que la frilosité de certains pays en Europe vis-à-vis du nucléaire fait que nous, Français, nous trouvons dans l'obligation de leur fournir de l'électricité : certains, comme l'Allemagne, arrêtent les réacteurs nucléaires dans leur pays mais continuent d'acheter de l'électricité nucléaire chez les autres et en particulier chez nous. Il faut aussi prendre en compte la maintenance des réacteurs, les périodes de rechargement en combustible, les pannes possibles, c'est-à-dire tous ces arrêts possibles dont aucun pays n'est à l'abri lorsqu'il s'équipe en réacteurs.
En Europe, nous ne sommes pas à l'abri d'une telle panne électrique, surtout au moment où certains pays ont décidé de remplacer le nucléaire par des sources de production intermittentes comme l'éolien et le solaire. En dehors d'un impact économique (et même écologique) certain, la non-fiabilité de ces sources d'énergie vont conduire à des black-out si la part de ces énergies augmente comme il a été prévu de le faire dans des pays de l'Union Européenne dont le nôtre. Rappelons que le black-out du 4 novembre 2006, qui a privé la moitié de la France d'électricité pendant plusieurs heures, a été due, selon la Commission de régulation de l'énergie, au « caractère aléatoire des déconnexions et reconnexions des centrales éoliennes » allemandes et espagnoles.
On prévoit que les hivers prochains devraient être plus rigoureux. Un degré de moins dans les températures conduit à une dépense de 2 300 MW supplémentaires dans notre pays. Certes, nous devons réaliser des économies d'énergie, en particulier rénover un habitat en matière d'isolation des habitations, mais cela ne suffira pas.
Il faut lancer l'EPR de Panly
Le domaine de l'énergie est celui où la France peut jouer un grand rôle à l'heure où la distribution et donc la production d'électricité ne sont plus nationales mais se situent au niveau européen. Non seulement, il ne faut pas diminuer notre part du nucléaire (et donc ne pas fermer Fessenheim), mais il faut la maintenir à 75 % de notre production nationale, en nous basant sur les consommations les plus fortes (1), ce qui nous évitera d'en importer ces soirs là (et nous permettra d'en exporter le reste de l'année). L'hydraulique, le renouvelable et le thermique classique produiront les 25 % restant.
Cela signifie qu'il faut maintenir en fonctionnement les réacteurs actuels (en ayant pris toutes les mesures de sûreté indispensables dans un scénario post-Fukushima) et qu'il faut démarrer, tel que c'était prévu, le second chantier de l'EPR à Penly et reprendre également, pour les concrétiser, les 2 ou 3 autres projets annoncés avant 2011. Comment une région française peut-elle s'affranchir (comme le fait la Haute-Normandie avec Penly) d'un équipement industriel qui apporte de l'ordre de 10 000 emplois directs et indirects pendant au moins 8 ans puis plus d'un millier pendant les décennies de fonctionnement sans compter la manne financière pour cette région. Faut-il que celle-ci soit bien riche et à l'abri de chômage !
(1) Le nucléaire ne représentait que 58% de notre consommation électrique le 8 février 2012, journée qui conserve jusqu'à ce jour le record de consommation électrique en France.
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24 commentaire(s)
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Commentaire par patrig k
mardi 16 septembre 2014 11:22
Surproduction nucléaire au sud ? Charbon à bas cout dans l?ouest !
Du coté du sud de la France, Gdf Suez, le groupe énergéticien ou l?État actionnaire possède environ 35% des parts, a prit la décision de mettre sous cocon deux centrales à cycle combiné gaz dans les Bouches-du-Rhône, toutes les deux implantées à Fos-sur-Mer. Pour la première, Cycofos, une CCCG d?une puissance de 486 MW, et dont le rendement annoncé serait de 58% ; pour la deuxième centrale, Combigolfe, d?une puissance de 424 MW. Ces deux CCCG sont de fabrication Alstom, et ont été mise en service au courant de l?année 2010. Le groupe Gdf Suez qui annonçait dans un communiqué de presse en 2010, ce qui suit : [Combigolfe apportera un complément de production indispensable à la sécurité d?approvisionnement électrique de la région Provence-Alpes-Côte-D?azur.] Du point trois à papa, ou presque !
Tandis que du coté de l?ouest de la France, à Montoir de Bretagne, ou est située la plus grande centrale thermique de production électrique de France, GDF Suez à également prit une décision similaire à mettre à l?arrêt une CCCG de 435 MW, les turbines de cette CCCG qui ont été fabriquées au siège européen de GE à Belfort en France. Une unité de production mise en service en 2010 ! Les arrêts pour ces sites de production seraient donc programmés de mars à octobre environ, c'est-à-dire en pleine saison [estivale], si l?on en croit les informations données par le Figaro ...//...
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Commentaire par Pk
mardi 16 septembre 2014 11:23
...//... De Georges-Besse I à Georges-Besse II
http://www.economiedenergie.fr/ Extrait
[ ... Afin de substituer à l?arrêt de l?activité de l?usine, Areva a décidé de la remplacer par l?usine de Georges-Besse II ; usine située sur le même site industriel de Tricastin mais qui utilise une technologie moins coûteuse et consomme 50 fois moins d?électricité. C?est la raison pour laquelle Areva avait déjà anticipé la fermeture de l?usine et mis en place un plan de développement de GB2, qui à l?instar d?Eurodif, a pour activité principale l?enrichissement d?uranium...]
Un arrêt précipité de l?usine GBI suite à la catastrophe de Fukushima de 2011, et à l?arrêt de la totalité des réacteurs au Japon, l?un des plus gros clients de cette production en retraitement et recyclage des déchets éternels du nucléaire. Un investissement gigantesque en dépense pour AREVA, un, ce pour l?achat à Urenco de cette technologie centrifugeuse (Bravo les champions - des centrifugeuses livrées en retard des iraniens !). Des centrifugeuses installées dans les nouveaux bâtiments de GBII, soit plus de 3 milliards d?euros de dépense ! Mais ou vont-ils chercher tout cet argent ? ... // ...
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[3]
Commentaire par Pk
mardi 16 septembre 2014 11:24
EDF dispose ainsi d?une puissance supplémentaire et inespérée de pas loin de 2700 MW nucléaire, moins les 54 MW pour les besoins de GBII. Du rabe de jus plus facilement à vendre, qu?à sa s?ur ennemie, et produit par des PWR de 30 ans d?âge déjà ! 2700 MW, pour arroser les régions RTE Rhône Alpes et Sud Est. Là ou Gdf met du cocon, et du coton sur les plaies des ouvriers comptables de la « Bercy Connexion »
Tous ces éléments techniques qui sont connus des spécialistes et politiques avertis, mais aussi des fouineurs, des décisions et choix entérinés bien avant la campagne du président « moi-moi-moi » qui osait annoncer une baisse de 75% à 50% de production nucléaire en 2025. La réalité sera cruelle, car pour son unique mandat, il est vraisemblable, que sur les 75% en plus de ces 2700 MW de Tricastin, des 1650 MW de l?EPR de Flamanville, une mise en service annoncée et quasi obligée à la fin 2016, complété de la prolongation de la saucisse chaude atomique d?Alsace, dont l?ASN, vient encore d?accorder 10 années de plus pour le deuxième réacteur à fleur d?eau, soit 1800 MW !
L?an 2017 et 6150 MW de disponibilité de plus, de la sauce atomique à la destination des consommateurs et industriels, soit une hausse de pas loin de 10% sur les 63 GW de puissance du parc nucléaire français ! De l?An II aux ânes à V pales promesses « politico-n?écolo », des moins qui font des plus ... Désolant !
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[4]
Commentaire par patrig k
mardi 16 septembre 2014 11:31
Le lobby nucléaire écrit [ ... Cela signifie qu'il faut maintenir en fonctionnement les réacteurs actuels (en ayant pris toutes les mesures de sûreté indispensables dans un scénario post-Fukushima) ... ] Et pourtant, le parlement vote des lois pour tenter de contrer les terroristes , un élément qui ne fait pas obstacle à la fuite de cette monstrueuse ....
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[5]
Commentaire par patrig k
mardi 16 septembre 2014 11:36
Risque de black out ! Mais surement pas de cumulards nucléocrates, un type qu'a passé sa vie à se faire payer pat l'atome , est un objet courant qui navigue dans les olympes étatiques, un frère siamois du premier de flic et député Cogema ... bonjour les démocrates
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[6]
Commentaire par Hervé
mardi 16 septembre 2014 18:26
Le problème du risque de blackout nous pend au nez et aura lieu un jour, Penly ou pas Penly. Il suffit d'avoir un hiver type 56... La meilleure façon d'éviter ce problème est avant tout d'imposer des contrats type EJP mais mieux adaptés, forçant les usagers à utiliser un chauffage d'appoint non électrique (poele a pétrole, cheminée, ...) les deux soirs de l'année ou le problème se pose. L'impact économique et en émissions de CO2 restera insignifiant dans l'excellente performance écologique et économique du chauffage électrique.
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[7]
Commentaire par papijo
mardi 16 septembre 2014 18:51
@Hervé - Une autre technique, ce serait de commercialiser des "poêles à accumulation électriques". Pendant les heures creuses, on chauffe des briques à forte température, et pendant les heures creuses, on les laisse se refroidir, comme on fait actuellement pour l'eau chaude. Ce système existait dans le temps en Allemagne. Il est sans doute moins "autonome" qu'un chauffage d'appoint à flamme, mais il a l'avantage de pouvoir être facilement automatisé. Dans le temps, la solution d'EDF était d'avoir une production "surdimensionnée" et de vendre l'excès de production en été à des industriels à un coût marginal très faible (j'ai vu ainsi des chaudières électriques de jusqu'à 70 à 80 MW installées chez des papetiers, des laiteries ... qui tournaient juste quelques mois par an), mais à l'époque les productions par filière étaient prévisibles plusieurs mois à l'avance !
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[8]
Commentaire par papijo
mardi 16 septembre 2014 18:53
Correction: " ... et pendant les heures de pointe, on les laisse refroidir en chauffant l'appartement."
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[9]
Commentaire par patrig k
mercredi 17 septembre 2014 06:27
Black out, black out ...! Ou faillite + faillite d'une technologie qui va produire le MW/h à 115? au prix de gros (cf Epr dans la petite Bretagne) , sans pouvoir refaire le trou des 7 milliards en Finlande et 7 autres à Flamanville ! .... Car SIEMENS, qui à prit ses jambes à son coup, a préféré se débarrasser a bon prix de ses parts AREVA/NP ... /// Alors que TVO l'électricien finlandais, n'a pas l'intention de lâcher le morceau, sera à Paris en 2015, au Tribunal arbitral de CC International de Paris pour faire payer vos amis d'AREVA ! .... Et ce n'est pas les arrangements des industriels qui ont divorcé en 2011, qui y changera la cruelle réalité, un jugement réalisé à la gagne d l'industriel allemand ... Extrait : Comment se fait-il, alors que Bruxelles doutait du respect des règles de concurrence si chères aux technocrates de la doxa, des règles qui sont attachées au juteux Traité de Lisbonne, et qui selon un article du Figaro.fr écrivait ce qui suit : [ En l'espèce, il s'agit du dossier Areva NP, l'ex-Framatome, détenu à hauteur de 35 % par Siemens et à 65 % par Areva. Le groupe allemand a annoncé début 2008 sa décision de sortir de cette coentreprise, après plusieurs années d'une fructueuse coopération. ] Une enquête qui n?a guère produit ! Puis plus loin, les estimations pour le rachat par Areva des parts de Siemens, de sous groupe « Areva NP » [Combien vaut la participation de Siemens dans Areva NP ? Selon les estimations qui circulent, le groupe français devra mettr
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[10]
Commentaire par Pk
mercredi 17 septembre 2014 06:28
Suite ... Extrait : Comment se fait-il, alors que Bruxelles doutait du respect des règles de concurrence si chères aux technocrates de la doxa, des règles qui sont attachées au juteux Traité de Lisbonne, et qui selon un article du Figaro.fr écrivait ce qui suit : [ En l'espèce, il s'agit du dossier Areva NP, l'ex-Framatome, détenu à hauteur de 35 % par Siemens et à 65 % par Areva. Le groupe allemand a annoncé début 2008 sa décision de sortir de cette coentreprise, après plusieurs années d'une fructueuse coopération. ] Une enquête qui n?a guère produit ! Puis plus loin, les estimations pour le rachat par Areva des parts de Siemens, de sous groupe « Areva NP » [Combien vaut la participation de Siemens dans Areva NP ? Selon les estimations qui circulent, le groupe français devra mettre sur la table entre 2 milliards et 2,5 milliards d'euros. Pour s'entendre sur le montant de cette opération, les deux groupes ont nommé un expert indépendant. Aucun calendrier n'a été fixé officiellement, mais les conclusions devraient être rendues avant la fin de l'année 2010. En attendant, Areva a singulièrement besoin de restaurer ses marges de man?uvre financière... ] Un expert indépendant ? Il y a du Tapie, sous le Tapis. (avis ?)
- Comment se fait-il, que de ces 2 ou 2.5 milliards d?euros, de rachat par Areva évoqués en 2010, se transformaient par le saint esprit et à l?inverse en 2011, et si l?on en croit ce que le Figaro.fr écrivait en titre [.. Siemens devra verser 648 millions à Arev
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[11]
Commentaire par Pk
mercredi 17 septembre 2014 06:29
suite & fin [...
- Comment se fait-il, que de ces 2 ou 2.5 milliards d?euros, de rachat par Areva évoqués en 2010, se transformaient par le saint esprit et à l?inverse en 2011, et si l?on en croit ce que le Figaro.fr écrivait en titre [.. Siemens devra verser 648 millions à Areva ... // ... Deux ans plus tôt, Siemens a décidé de se désengager de leur coentreprise Areva NP détenue à hauteur de 34%, après avoir échoué à prendre une part plus importante. Le groupe allemand n'a ensuite pas attendu de trouver un accord de sortie avec Areva pour former une nouvelle alliance nucléaire avec le russe Rosatom. ] Un article daté du 20 mai 2011. (Une fois c?est 34, le lendemain c?est 35%)
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[12]
Commentaire par Hervé
mercredi 17 septembre 2014 12:21
@ Papijo. En période de forte pointe, le réseau est au taquet, nuit comprise. Les accumulateurs n'ont pas assez d'autonomie pour passer la vague de froid. Par contre c'est une solution intéressante le reste de l'hiver.
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[13]
Commentaire par SolarHome coup de gueule !!
mercredi 17 septembre 2014 20:53
Le Japon à réussi l'exploit de ne pas retourner à la bougie avec 48 réacteurs brutalement à l'arret depuis 2 ans mais la France risquerait un black-out avec 1 ou 2 réacteurs en moins ??? Le lobby nuc Français est constitué d'imbéciles prétentieux, menteurs et voleurs qui n'en ont rien à foutre de l?intérêt des citoyens. En être réduit à balancer autant de conneries ça montre à quel point nos X-mines sont tombés bas. Mais combien de temps cette mascarade va encore durer ??? Pour rappel lors de la grande vague de froid de fev 2012 c'est les éoliennes et les panneaux solaires Allemands qui ont sauvés nos génies EDF-RTE du black-out...
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[14]
Commentaire par Hervé
jeudi 18 septembre 2014 01:22
@ Solarhome
Le nucléaire au japon ne pesait pas grand chose (25% de leur mix). Donc sauf en période de pointe, la perte des centrales n'est pas un problème pour le maintien de la fourniture. En revanche, l'emploi des centrales de pointe pour faire de la base leur coûte très cher. L'impact se voit nettement sur leur balance commerciale.
En France c'est différent car les moyens de pointe sont beaucoup moins important. Il serait difficile de se passer du nuke actuellement sans devoir ajouter des centrales au gaz et au charbon. Les gens qui pilotent EDF ne sont pas des imbéciles prétentieux mais des gens pragmatiques. Si vous cherches des imbéciles prétentieux, vous pouvez en trouver de pleins wagons chez les promoteurs des ENR,
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Commentaire par Monnier
jeudi 18 septembre 2014 13:00
Discours mensonger habituel, les allemands achèteraient notre électricité nucléaire après la fermeture d'une partie de leurs réacteurs. --- C'est tout le contraire comme le montrent ces statistiques pour 2010 - 2011 - 2012 --- Lire :
France - Allemagne : import / export d'électricité ---
Petite exception pendant six mois en 2011, le temps de réorganiser la production car il y a eu une brusque rupture avec le plan initial de 2002 pour la sortie du nucléaire. --- Mais comme auparavant, le solde de échanges est toujours exportateur pour l'Allemagne vis-à-vis de la France comme on peut le voir sur les statistiques de RTE pour 2013.
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Commentaire par Monnier
jeudi 18 septembre 2014 13:20
Autre mensonge, celui du "black-out" du 4 novembre 2006, qui n'est pas dû aux éoliennes mais à la coupure avant l'heure prévue d'une ligne THT pour permettre le passage en toute sécurité d'un paquebot sortant du chantier naval Meyer, à Papenburg sur l'Ems. Opération déjà maintes fois réalisée dans un passé récent, en respectant les horaires planifiés. ---
"Cette man?uvre a été planifiée initialement le 5 novembre de 01h00 à 05h00 du matin." Heures de moindre consommation, avec transfert de l'électricité de cette ligne sur d'autres lignes. ---
Mais la man?uvre a été avancée à 22h00 la veille, sans vérifier la situation des transits d'électricité sur les différentes lignes. --- C'est donc l'incompétence du gestionnaire de réseau E.ON Netz (dans cette région) qui est en cause.
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[17]
Commentaire par Hervé
jeudi 18 septembre 2014 18:11
@ Mounier: L'éolien n'est effectivement pas la cause directe du sinistre. Mais vous ne trouvez pas curieux que la déconnexion d'UNE SEULE LIGNE THT en Allemagne lors d'une période ou la consommation était très basse puisse risquer de faire effondrer toute l'Europe? Normalement la déconnexion d'une seule ligne pose un problème qu?en situation de charge importante, en hiver par exemple. Comment les allemands se sont ils démerdés pour avoir leur réseau à la limite de la rupture à ce moment là qui était loin d'être critique? Réponse: En bonne partie grâce à leur éoliennes car elles sont très loin des lieux de conso et sollicitent au taquet l'axe nord sud. Les périodes de tension extrême sur le réseau nous vivons en France quelques jours en hiver lors des pointes sont devenues très courantes toute l'année en Allemagne. A ces moment là le moindre défaut fait boule de neige, c'est ce qui est arrivé en 2006. L'autre problème, c'est que à l'époque, les champs éolien n?étant pas contrôlables par les gestionnaires, ils ont compliqué le travail des régulateur pour raccrocher les morceaux en se connectant ou se déconnectant aléatoirement. Tout cela est décrit dans le rapport de la CRE sur ce sujet ou le mot éolienne apparait 15fois... Les techniciens d'EON ont fait ce qu'ils pouvaient... Au final c'est les centrales d'EDF qui ont permis de relever le réseau. L'auteur n'a pas totalement tord de dire que ce sont les éoliennes qui on causé et surtout aggravé la panne même s'il est vrai que c
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[18]
Commentaire par Tilleul
vendredi 19 septembre 2014 16:18
Je confirme ce que dit Monnier, c'est bien un mensonge et la bourde vient d'E.on... Les cognérations aussi ont été déconnecté et c'est E.on lui même qui a fixé les règles de déconnexion de ces productions décentralisées !
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[19]
Commentaire par Hervé
vendredi 19 septembre 2014 22:07
La est une partie du problème. Ces règles de déconnexions sont nécessaire pour la sécurité du réseau, mais en même temps elles le rendent instable. Pour éviter cela, il faut piloter directement chaque générateur depuis la supervision. C'est facile quand il y en a quelques centaines, un peu plus coûteux quand il y en a des millions. C'est une des "ardoises annexes" des ENR en plus en plus 4000Km de lignes THT manquantes... Cela dit, l'etat de tensions extreme du réseau allemand est le fait du développement des ENR. C'est un peu facile d'obliger EON à faire marcher ses installations au taquet puis de les accuser d'avoir provoqué la panne....
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[20]
Commentaire par Kneider
lundi 06 octobre 2014 14:57
Pour faire face à l'augmentation des prix du carburant, pourquoi ne pas recycler une partie de la chaleur, se réfèrent généralement ver tours de refroidissement?
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[21]
Commentaire par François Kneider
lundi 20 octobre 2014 12:53
Et si on recyclé une bonne partie des calories habituellement, perdue dans les tours de refroidissement ???
RECYCLER les calories perdues dans les centrales thermiques.
Les centrales électriques à combustibles fossiles ou / énergie nucléaire
Dans une centrale électrique conventionnelle ou d'une centrale nucléaire, le rendement est d'environ 33%. Cela signifie que les deux tiers de l'énergie du carburant sont perdue.
Il est possible d'augmenter l'efficacité des centrales thermiques de plus de 28%, sans affecter la structure, la consommation de carburant?
Investissement: 1 kWh produit par ce dispositif, a un coût d'investissement égal à 1 kWh produit par du charbon, du pétrole, carburant, bois, ou de toute autre centrale thermique.
Une exception importante: Le fonctionnement ne consomme pas de carburant, qui générant pollution ... Parce que les calories nécessaires sont, soustraite des gaspillages, des tours de refroidissement
RECYCLER LES CALORIES GASPILLÉES dans Centrales Thermique.
< http://forums.france2.fr/france2/Environnement/gaspillees-centrales-electrique-sujet_8629_1.htm
Cordialement.
François KNEIDER
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[22]
Commentaire par Tom
lundi 18 mai 2015 16:52
Article pro-nucléaire et terriblement stérile.
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[23]
Commentaire par Christophe
jeudi 02 juin 2016 16:59
Bonjour Jacques,Je viens de découvrir votre article et, même s'il commence à dater, j'aimerais y apporter ma contribution. Je m'excuse par avance Jacques, mais je vais apporter une vision un peu différente de la votre. A votre disposition si vous voulez échanger sur le sujet ultérieurement (je tiens un blog sur l'électricité : www.choisir-son-fournisseur-electricite.com)Tout d'abord, il est incontestable que le développement des énergies renouvelable, et en particulier les énergies éolienne et solaire, du fait qu'il soit impossible d'en maitriser la production, posent de sérieux problèmes aux réseaux de production d'électricité français et européen en périodes de pics (de production, ou de consommation). Le risque de black-out général en Europe est réel. Et cela tient en particulier au fait que nos réseaux électriques n'ont pas été conçus pour supporter ce type de productions intermittentes et qu'il n'existe aucune méthode de stockage d'électricité de masse à l'heure actuelle.Deuxième point : là où nous ne sommes pas tout à fait d'accord, c'est sur notre analyse respective de l'adéquation de nos capacités de production nucléaires actuelles par rapport à nos besoins. Pour moi, elles sont largement surcapacitaires.Pourquoi ?En période "normale", les besoins de la France en électricité pourraient être assurés par un parc nucléaire représentant 50% de notre capacité de production d'électricité (opérations de maintenance et de rechargement de combustible inclus). Pour vous en
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Commentaire par edmon de nous
mercredi 27 juillet 2016 16:32
Tous les ans autant que ma mémoire soit bonne, c'est la même chose pourtant à en croire ce site http://www.les-chauffages.com/chauffage-electrique-cen1/ de plus en plus de ménage s'équipe de chauffage dit aux énergies renouvelables voir également celui-ci sur les énergies solaires http://www.les-chauffages.com/chauffage-electrique-cen1/pourquoi il ne se passe jamais ce qui est dit ?
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