Par Jacques Foos
- Professeur honoraire au CNAM
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Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, Jacques Foos a tenu la chaire de "rayonnements, isotopes et applications", de 1983 à 2008, formant ainsi plusieurs centaines d'ingénieurs...
Non ! Il n'y a pas en France de surcapacité électrique
Par Jacques Foos
- Professeur honoraire au CNAM
lundi 28 janvier 2013
Pourquoi veut-on absolument nous prouver qu'il y a trop d'électricité en France ? Pourquoi invente-t-on des "données corrigées" pour le démontrer ? Ne serait-ce pas pour justifier la fermeture de Fessenheim.
Ainsi, estime-t-il ce jour-là, « la pointe de consommation pourrait atteindre 84 500 MW (mégawatts) dans le courant de la deuxième semaine de janvier ». Comment peut-on faire des prévisions aussi optimistes, avant l'hiver et alors que, lors de la vague de froid de février 2012, la consommation avait atteint un pic historique de 102 100 MW, le 8 février à 19h ?
Hélas ! Patatras ! Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir la consommation dépasser cette valeur maximale prévue : dès le 11 décembre, la consommation électrique dépassait les 88 000 MW, atteignant même 90 668 MW le 12 décembre. Il faut dire que les températures étaient devenues négatives dans certaines régions françaises. Etonnant, non ?
Il est certain que les techniciens de RTE font des prouesses, l'hiver, dans les conditions les plus difficiles, pour nous assurer de l'électricité dans toutes les régions, même celles qui refusent l'installation sur leur territoire de centrales quelles qu'elles soient et préfèrent s'appuyer sur la solidarité et la générosité des autres. En revanche, du côté de leurs dirigeants, n'est pas Madame Soleil qui veut, surtout si, en plus, il se met à faire des températures négatives en décembre ! Et le froid a remis ça en janvier 2013. Ainsi, ces deux dernières semaines entre le 14 et le 25 janvier, à l'exception bien sûr des week-ends, on dépasse là aussi largement les 85 000 MW, avec une pointe à plus de 92 000 MW le 17 janvier ! Et l'hiver n'est pas fini : l'an dernier, fin janvier, le pire restait à venir !
De même, à la présentation du bilan 2012, on nous indique que la consommation d'électricité en France (489,5 TWh : térawattheures : milliards de kWh) a augmenté de 2,1 % par rapport à 2011. Mais, attention, comme le souligne le journal Le Monde dans son édition du 23 janvier : « Trompe- l'œil ! De là à y voir un véritable rebond après la chute de près de 7 % affichée en 2011, il y a un pas que ne franchissent pas les dirigeants de RTE. D'une part, ils rappellent que l'année écoulée a été marquée par une vague de froid exceptionnelle. En février 2012, la France, transie, a dû supporter pendant près de quinze jours des températures inférieures de 9,5°C à celles de référence (d'où le record de consommation à plus de 102 100 MW évoqué plus haut). À cet aléa météo, il faut ajouter le caractère bissextile de l'année dernière. Corrigé de ces deux facteurs, le millésime 2012 se traduit par... une baisse de la consommation de 1 %, à 482,9 TWh ».
Avec des "si" ...
Fin de la démonstration. Mais il n'en reste pas moins que nous avons effectivement consommé 489,5 TWh en 2012, le chiffre corrigé est virtuel !
Vive les « données corrigées » ! On pourrait même aller plus loin :
- si la température de notre pays, au lieu de faire n'importe quoi, était constante à 20°C, on économiserait plus de 120 TWh sur le chauffage, l'hiver et sur les climatiseurs, l'été. Rappelons que l'hiver, un degré de moins nécessite une puissance supplémentaire de 2 600 MW.
- si au lieu d'avoir des mois à 30, 31, 28 jours (et 29 jours tous les 4 ans !), on homogénéisait cela à 12 mois de 30 jours, on ferait encore une économie de 8 TWh.
- si on pouvait aussi aligner la durée de clarté du jour sur celle de l'été, au lieu de voir la nuit s'installer dès octobre vers 17h-18h et ce jusqu'en mars ! On ferait encore des économies.
- si on pouvait aussi allonger la durée des week-ends et des vacances qui sont des périodes moins énergivores, etc. etc...
Bref, avec tous ces "si" on pourrait avoir une baisse de la consommation électrique de près de 30 %. De quoi réjouir tous les opposants au développement de toute source d'énergie quelle qu'elle soit !
Trêve de plaisanteries ! Le message est malheureusement très clair : il faut absolument montrer que notre pays est en sur-production électrique et, comme les chiffres démentent cette affirmation, alors, on fait appel aux « données corrigées ». Tout cela pour satisfaire une poignée d'écologistes anti-nucléaires qui ne manqueront pas d'utiliser dans leur discours cette pseudo surcapacité !
Si....si....si.... Avec des si, on mettrait Fessenheim en bouteille !
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20 commentaire(s)
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Commentaire par patrig k
lundi 28 janvier 2013 17:41
Avec des "si" ...les G4 pouvaient etre autre choses que du fantasme minée de scientisme ....
/////la consommation avait atteint un pic historique de 102 100 MW, le 8 février à 19h ? ////
Et qu'effectivement RTE avaitdu payer 2000? le MWh , à la Suisse sur le marché spot , car depuis cro magnon, tous savent que pour moins dépenséd'énergie, la peau de bète pour isoler c'est plus économique ! Et par la grace d'on nesait qui, la production dite de Base et semi est surestimée , .... A t-on trouvé plusstupide idée, casser des noyaux atomique por faire bouillir de l'eau à 320°c sous 300 bars, faire tourner alternateur, livrer elec par voie THT et en définitif, tout un complexe pour chauffer les passoires bétonnées de la bouygues connextion, à maintenir à 19°c ...
Des Mines et des pieds nickelés .. vous vous etes plantés, la facture va vous etre expédiée par HUISSIER , payer cash ..
Relisez les chiffres RTE ... c'est pas les écolos qui le disent bougre d'inflitré !
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Commentaire par Hervé
lundi 28 janvier 2013 22:51
Trés bon article merci.
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[3]
Commentaire par Chelya
mardi 29 janvier 2013 00:35
Est-ce qu'on peut considérer ça comme une preuve que les nucléocrates sont des paranoïaques finis qui voient des complots partout contre leur religion atomique ?
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[4]
Commentaire par carlino
mardi 29 janvier 2013 08:57
la souscapacité et surcapacité devriendra surtout saisonnière, il me semble car nous ne savons pas stocker l'électricité . les éoliennes sont trés irrégulières et aléatoire et le solaire trés saisonnier . hier sur le 20h , une petite ville en alsace, le maire était trés fiers de montrer qu'il produit plus d'énergie qu'il n'en consomme !!!! trés ecologique n'est ce pas ! ...surtout trés orienté et propagandiste je pense ! ce reportage aurait pu être présenté autrement ...avec ses X milliers de m2 de panneaux photovoltaïques, Mr le maire se les fait en or en injectant dans le circuit EDF l'équivalent de sa consommation annuelle sur les 6 ou 7 mois où la demande est la plus faible !!!! qui paye ?...que fera t'on avec cet électricité quand ce genre d'installations se multiplieront !!!? moi j'appel ça des profiteurs , limite vol et escroquerie ...non ? si cet électricité était utilisée en auto consommation ou pour remonter de l'eau sur un barrage d'altitude par exemple pour lisser la production électrique, je dirais BRAVO , mais c'est pas le cas .
Ce qui m' inquiète , c'est les média qui font de l'audimat en exploitant la non connaissance technique et problématique des sujets ou est ce peut être encore plus grave ...de la propagande orchestrée par des industriels ou des anti nucléaires pro gaz et charbons . ...les trois probablement ...tout le monde est gagnant !
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[5]
Commentaire par jean T
mardi 29 janvier 2013 10:00
Il est quelque peu défaitiste de dire que l'on ne sait pas stocker l'électricité ; il existe, au moins sur le papier, une solution technique qui permet de stocker l'électricité massivement, sans limitation de quantité ni contraintes écologiques ; je me reporte pour cela à la proposition qui avait été formulée il y a déjà quelques années par Pierre Couture, Ingénieur Chercheur chez HydroQuébec ; il s'agit, en résumant grossièrement, de reproduire le principe des Step (Transfert d'énergie par pompage et turbinage entre deux réservoirs hydrauliques situés à des altitudes différentes) en utilisant un lac (ou l'océan) comme réservoir supérieur, et une cavité artificielle creusée à grande profondeur comme réservoir inférieur. Le calcul montre que l'on peut alors stocker jusqu'à 7 kWh par m3 de volume de cavité et restituer cette énergie à la demande ; par extrapolation, une simulation montre que par une répartition judicieuse de ces réservoirs sur le périmètre côtier français, on pourrait progressivement disposer de la capacité de stockage pour réguler sur l'année une source d'énergie intermittente telle que la production photovoltaïque ou éolienne. Avec les moyens techniques dont on dispose aujourd'hui, la faisabilité technique d'un tel procédé semble acquise ; reste à en évaluer le coût et la rentabilité...
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[6]
Commentaire par Hervé
mardi 29 janvier 2013 20:20
@ jean T Pour stocker 7Kwh soit 25600000joules avec un seul m3 d'eau, il faut creuser à environ 2000m sous terre. A ces profondeurs là, il faut que la roche soit solide pour ne pas s'affaisser dans le temps. Les mines de grande profondeur ont une fâcheuse tendance a se refermer toutes seules en quelques années sous la pression de la roche. Désolé mais la faisabilité technique d'un tel projet est loin d'être acquise. Quant au cout...
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[7]
Commentaire par jean T
mardi 29 janvier 2013 21:26
@herve : c'est effectivement ce niveau de profondeur ; les cavités sont formées de réseaux de galeries ; de telles épaisseurs de roche au dessus de galeries se rencontrent notamment dans les tunnels alpins, et dans certaines mines en Afrique du Sud.
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[8]
Commentaire par Hervé
mardi 29 janvier 2013 23:10
@ Jean Oui, mines qui très souvent se referment au bout de quelques années par tassement de la roche. Mais en poussant un peu plus loin, votre proposition pourrait aussi solutionner le problème des gaz de schistes: Au lieu de la fracturation hydraulique, on creuse, on broye la roche pour récupérer le gaz, et quand le gisement est épuisé, conversion en geothermie et/ou STEP! Le gaz récupéré payera une partie des travaux, l?exploitation de la STEP une autre partie. Et pour les petits désagréments (séismes, tassements....) on expliquera aux riverains que c'est naturel donc qu'ils n'ont pas besoin de dédommagements.
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[9]
Commentaire par MLBRLyon
mercredi 30 janvier 2013 14:25
Article absolument ridicule!
Qui ne fait pas mention de la spécificité franco-française du chauffage électrique, qui a un rendement global de 20% environ.
Oui, les capacités de production sont quasiment DEUX FOIS supérieures à ce qu'elles devraient être si le chauffage électrique n'existait pas. Et ce sans même aborder le débat du nucléaire ou autre!
Faire de l'électricité à partir de chaleur pour ensuite la retransformer en chaleur est ridicule, et forcément a un rendement ridicule, quel que soit le mode de production de cette électricité.
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[10]
Commentaire par jean T
jeudi 31 janvier 2013 09:16
Le chauffage électrique direct en France est un accident de l'histoire, qui se justifiait lorsqu'il a été lancé pour écouler les excédents de notre production électrique nucléaire, le chauffage électrique thermodynamique (pompe à chaleur) étant alors à ses débuts et peu fiable. Malgré son rendement énergétique très faible, il a permis de réduire très sensiblement les importations de combustible (fuel ou gaz), très coûteuses pour notre économie. Effectivement, il faudrait aujourd'hui proscrire le chauffage électrique direct partout ou cela est possible et le remplacer par du chauffage thermodynamique, en le couplant si la configuration du logement le permet avec une distribution de chaleur à basse température (plancher chauffant), pour au final, obtenir une solution fiable et énergétiquement performante; il en va de même pour les chauffe eau à résistance électrique, qui peuvent être remplacés par des chauffe eau thermodynamiques, que l'on peut encore bonifier en y ajoutant quelques capteurs solaires.
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[11]
Commentaire par Hervé
jeudi 31 janvier 2013 22:45
@MRBLyon Pour rappel le chauffage électrique chauffe 1/3 des logements avec 1/6 de l?énergie consommée pour le chauffage en France. Il représente moins de 15% de la conso électrique du pays. Son développement a aussi contribué a développer l'isolation en France (promotelec...). Il contribue à réduire le déficit de la balance commerciale. Il permet aussi a la France d?émettre un peu moins de CO2 que ses voisins pour le chauffage. C'est actuellement le moyen de chauffage le plus économique pour l'usager. @ JeanT vous avez raison, d'autant plus que si on souhaite développer les ENR, la solution passera en bonne partie par l?électrique. Sachant qu'une centrale à cycle combiné + Transport + PAC consomme moins de gaz qu'une chaudière à condensation.
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[12]
Commentaire par patrig k
vendredi 01 février 2013 17:05
L'HERermicien excentrique [ ... C'est actuellement le moyen de chauffage le plus économique pour l'usager....] ... FAUX : En exploitation, c'est le plus couteux après le propane, la charge exploitation pour les locataires, le moindre investissement pour les promoteurs .. HLM , ou privé ! ..
Le chauufage Elec, c'est la cause principal des pointes de 107 Gw/h en 2011, qui a obligé RTE de racheter à 2000? l'unité, au lieu de 42? selon le tarif Nome ...
Déficit commercial, au détriment d'une dépendance Nigérienne, et des couts annexes militaires dans la zone ...
[....//... Sachant qu'une centrale à cycle combiné (R% 55) + Transport ( R = - 6% ) + PAC (COP de 3 à + 7°c ) ! C'est à dire quand les besoins sont moindre, et un COP = 1 à T°C Ext à 0°c et COP à 0.8 en deça //// consomme moins de gaz qu'une chaudière à condensation ( R 95% modulable de 10 à 100% selon besoin) ... . ...//....]
Comment expliquez nous , qu'une quantité degaz à produire de l'électricité à 55% de rendement, puisse etre plus rentable alors que les chaudières en question ont un R de 95% ! Scandaleux .. vos propos , sans compter toutes l'infrastructure en sus ..
Coment peut on laisser de tel propagande sans
Archi faux... 35 ans expérience , plus de 1500 MW installé par an ... SUFFIT
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[13]
Commentaire par Patrig K
vendredi 01 février 2013 17:10
plus de 10 MW installé et / ou chiffré par an
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Commentaire par Hervé
vendredi 01 février 2013 17:53
@ PatrigK Le chauffage électrique est actuellement le système le plus économique sur des maisons récentes (RT2005 ou +) en incluent l?énergie, l'amortissement, et l'entretien, à savoir ce que le client paye. (Le bois en buches est mieux placé mais commence a être interdit pour raison sanitaire). Évidemment dans le cas d'une passoire thermique ce n'est pas le bon choix. Manifestement vous n'avez pas suivi les évolution des perfs des PAC air air. à +7° on est actuellement sur des COP entre 4 et 5 certifiés. A -7°C, le COP est de 2.5 (pertes des dégivrages incluses). Une baraque actuelle de 120m² dépense moins de 300? d'élec avec une pac pour se chauffer. Les CCCGT on un rendement supérieur à 60% (65% pour les dernières siemens).Avec un cop moyen de 3 la chaudière a gaz équivalente devrait avoir un rendement de 60%(cccg) x 94%(transport) x 300% (gaz) soit 170% .. Le rendement réel (en comptant les cycles de démarrage...) des meilleures chaudières est inférieur à 100% (PCS). En plus la centrale combiné peut être associée à de l'éolien, ... ce qui améliore encore la perf. Vous avez en partie raison concernant les infrastructures, mais en partie seulement et malgré tout le choix français reste très bon.
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[15]
Commentaire par Hervé
vendredi 01 février 2013 18:01
Ouups 300% c'est la perf moyenne de la PAC (pas du gaz). Pour concurrencer une CCCG + PAC la chaudière gaz devra donc dépasser 170% de rendement réel.
La propagande c'est vous qui la faites Patrig...
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[16]
Commentaire par Lévy F
dimanche 03 février 2013 22:37
Avec des si : Si EDF n'avait pas fait de la pub pendant 40 ans pour le chauffage électrique (pour trouver un débouché à son électricité nucléaire produite quand personne n en a besoin), on n aurait pas de pointe l hiver (comme tous les autres pays européens). Je plains les élèves de ce "professeur" qui doivent supporter un cours si orienté, agrémenté d arguments si bêtes. Je suis surpris qu il ait réussi à trouver une tribune pour publier cet article. Hervé, votre calcul de rendement n est valable que pour les PAC (avec un COP de 3 ou 4 à 7°C), or la majorité des chauffages électriques qui équipent 75% des constructions neuves sont des "grilles pains" avec un COP de 1, donc un rendement de 50% (sans compter les 2/3 de pertes du fait du rendement du cycle de Carnot lors de la production initiale d electricité), soit nettement plus faible que les chaudières à condensation qui chauffent directement les maisons. http://www.terraeco.net/Pub-comment-EDF-a-vendu-le-grille,41843.html
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Commentaire par Hervé
lundi 04 février 2013 13:05
@ Levy. Vous oubliez une chose dans votre comparatif. Les chaudières (gaz ou autre) n'ont pas le rendement qu'on leur attribue en usage courant. De plus elles sont généralement exploitées dans un chauffage central pas forcément trés efficient lui non plus. Le CEREN avait fait une étude qui montrait que les maisons chauffées par un chauffage central consommant entre 50 et 100% de plus d'energie finale que les maisons chauffées en électrique résistif. Ce qui fait qu'au final et dans la réalité l'ecart de performances entre un chauffage électrique classique alimenté par des centrales gaz combiné (rendement de + de 60%) et le chauffage au gaz ou au fioul est assez faible.
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Commentaire par Lévy F
lundi 04 février 2013 22:44
si on regarde le passé, et les vielles maisons mal isolées, oui. Si on regarde l avenir, non : dans un logement bien isolé, installer une chaudière basse conso avec un rendement de 95% consommera moitié moins de gaz que se chauffer au grille pain, avec une électricité produite à des km avec, lors des pointes, une chaudière gaz à rendement de 60% et des pertes réseau de 6 ou 7%. Si on y rajoute un SSC (ce qui devrait être obligatoire dans le collectif neuf si EDF ne faisait pas autant de lobbying et de pub pour les grille pains), ce serait au moins 4 fois plus performant. il n y a pas photo !
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Commentaire par Hervé
mardi 05 février 2013 19:40
@ Levy Si on regarde l'avenir, les maisons ne consommeront quasiment plus d?énergie pour les chauffer. Avec les 60Twh consacré à 1/3 du parc actuellement on aura de quoi largement chauffer tout le parc immobilier. Qu'on produise l?électricité avec du nuke ou des éoliennes plus un peu de gaz, ce sera toujours mieux, surtout associé à des PAC. Le solaire se fera mais plutôt de manière passive a mon avis. La chaudière va très certainement disparaitre car dépassée tant en performance qu'en cout. Le chauffage de demain sera principalement électrique, en réseau urbain, et au bois.
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Commentaire par Lévy F
mardi 05 février 2013 22:33
si on regarde l'avenir, il n y aura plus de nucléaire, car en plus d être plus cher que les ENR, de pourrir le sous-sol pour des milliers de générations, il nous fait tous courir un risque, que même le patron de l autorité de sureté nucléaire Belge juge inacceptable, et que l IRSN chiffre à 430 Milliards par réacteur, soit plus que le budget de l État.
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