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Un bilan du Grenelle de l’environnement
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lundi 20 février 2012
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dresse le Le CESE souligne la progression des énergies renouvelables, qui contribuaient à hauteur de 12,9 % à la production électrique nationale en 2010
Les associations de protection de l'environnement et certains politiques, Corinne Lepage et Eva Joly notamment, voient surtout en lui un pétard mouillé. Saisi en juillet dernier pour faire le point et émettre des propositions, le CESE est autrement moins critique.
Tout a été dit et écrit sur le Grenelle de l'environnement, chantier gargantuesque destiné à verdir en profondeur tous les pans de la société française et lancé en grande pompe à l'automne 2007. Le ministre de l'Écologie de l'époque, Alain Juppé, céda la place à Jean-Louis Borloo peu après. Jusqu'en novembre 2010, avec la secrétaire d'État à l'Écologie - un poste qui n'a pas survécu au remaniement ministériel - Chantal Jouanno, ce dernier a défendu, parfois à bout de bras, ce « new deal écologique ».
Les reports de l'éco-taxe sur les poids lourds et de l'affichage environnemental - finalement en phase d'expérimentation depuis le 1er juillet dernier - ou encore la suspension de la contribution carbone à une destinée européenne des plus hypothétiques ont passablement écorné l'image de cette entreprise. Certains propos peu amènes de Nicolas Sarkozy, dont un lapidaire « L'environnement, ça commence à bien faire » lâché lors de l'édition 2010 du Salon de l'Agriculture, aussi. De même, il apparaît aujourd'hui presque certain que plusieurs objectifs chiffrés ne pourront être tenus, en particulier en ce qui concerne l'agriculture biologique, victime collatérale parmi d'autres du creusement des déficits publics.
Il serait toutefois injuste de réduire le Grenelle de l'environnement a une succession de couacs. De nombreux engagements et avancées significatives ont en effet été observés. « Créations de filières vertes industrielles comme agricoles, accompagnement des transitions professionnelles, responsabilisation des consommateurs en matière environnementale, financement de la transition écologique, mobilisation du plus grand nombre notamment grâce à l'éducation au développement durable, etc... sont autant de dossiers que le gouvernement a initié depuis 2007 et que le Conseil (NDLR : dont, pour la petite histoire, la mue environnementale constitue un engagement du Grenelle) encourage d'approfondir et de renforcer », résume le ministère de l'Écologie dans son communiqué de presse. Telle est aussi la volonté de Nathalie Kosciusko-Morizet, locataire de l'Hôtel de Roquelaure et fraîchement désignée porte-parole du « président-candidat » Nicolas Sarkozy, pour qui « les réalisations concrètes et significatives que nous enregistrons depuis 2007 confirment que nous sommes sur la bonne trajectoire ».
La progression des renouvelables
Le CESE invite en particulier à renforcer la protection des lanceurs d'alerte, « maillons essentiels dans la détection de risques environnementaux émergents », comme le souligne le ministère... mais qui, paradoxalement, ont vu leur marge de manoeuvre nettement limitée par un décret publié l'été dernier. Et de saluer la progression de la participation des énergies renouvelables au bouquet énergétique national - de 9,7 % en 2005 à 12,9 % en 2010 -, la baisse des importations d'hydrocarbures et des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des véhicules neufs à la suite du lancement du bonus-malus écologique, la création de treize nouvelles réserves naturelles et la progression fulgurante du label BBC (Bâtiment basse consommation). Au premier semestre 2011 en effet, « (il avait) déjà été demandé pour cent mille logements neufs énergétiquement performants, contre mille en 2007 ».
Parmi ses dix-sept préconisations, citons notamment l'encouragement de l'éducation et de la formation au développement durable « dès l'enfance » afin d'accroître la sensibilisation du jeune public aux enjeux environnementaux actuels et futurs, le développement des droits environnementaux, l'encouragement des modes de production agricoles durables - l'agriculture intensive peut il est vrai provoquer de graves dommages écologiques, comme en témoigne l'apparition régulière d'algues vertes sur une partie du littoral breton - ou encore le renforcement de la lutte contre la précarité énergétique. Le Conseil recommande également d'« assurer la traçabilité sociale et environnementale des produits et services », en d'autres termes d'étoffer l'affichage écologique, de « construire une fiscalité environnementale économiquement et socialement acceptable », d'« évaluer les réalisations à partir d'indicateurs du développement durable », d'« améliorer la relation "santé-environnement" » et de « renforcer le rôle de la société civile dans les stratégies européennes et internationales de la France ».
Des évolutions effectivement souhaitables. Et dont les pouvoirs publics ne peuvent ignorer qu'elles passent par une batterie de mesures ambitieuses.
Crédits photos : flickr / bjaglin - Alexandre Prévot
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les éoliennes c'est vraiment la méga tache du grenelle ! Un truc qui arrange bien la conscience des bobos Parisiens ...un new business aux tarifs et bénéfices garantis !!! qui paye ? a qui profite le crime ?
n'y a t'il pas mieux à faire de plus efficace et plus respectueux de l'environnement , avec ces dizaines de milliards ?
l'éolien c'est vraiment tout le contraire de la formation au développement durable .... citées en fin de cet article .
[...//...couplé avec du nouveau thermique donc co2...//...]
L'éternel refrain de ceux qui ne regardent guère plus loin de ce que leur dit tonton télé, papy Henry et les guignols du chateau ..
A propos de chateau, avez vous entendu dire du comment les ingénieurs faisaient en sorte de livrer de l'eau potable sans surpresseur ..
Grattez votre titéte .. gravitairement
[...a qui profite le crime ? ...] Le quel , de crime, la pollution des nappes phréatiques au Sahara, ou le deal Uramin à 2.5 milliards d'euros de déficit, .. ou les 15 milliards British Energy in GB ?
[... dénaturation de paysages ...] par toutes ces lignes HT MT et BT ... des milliers de milliers de kms et les horrible pylones , qu'il va falloir de plus rénover ... ça use de supporter les cables à kwmoineau
regaine, argument lénifiant, c'est usant de lire toutes ces sottises en commentaires ... en plus, inopérant sauf à ridiculiser les atomistes
graine de blé et croisade rétrograde, les dinosaures ... énergivores atomiques
Ce Grenelle de l'environnement est une fois de plus un gadget politique pour caser quelques milliers de fonctionnaires et augmenter nos notes d'électricité. Et bien sûr gagner quelques voix d'écolos ignares.