Par Arnaud Casalis
Auteur
Arnaud Casalis est un des dirigeants de la Fédération de l'environnement durable
L’éolien terrestre est un « paradis fiscal »
Par Arnaud Casalis
jeudi 15 septembre 2011
« Paradis fiscal » évoque souvent une île tropicale lointaine. Mais il y a aussi, sur le territoire français, des « paradis fiscaux », c’est-à-dire des « niches » tellement vastes que des entrepreneurs intéressés trouvent place pour s’y protéger. Le mouvement "anti-éolien" demande ici leur démantèlement.
Pourquoi ? En dehors du tarif de rachat - d'ailleurs très abusif -, des dispositions fiscales particulières font de l'éolien terrestre un « paradis fiscal ». Il n'est pas délocalisé dans une île exotique : c'est un « paradis franco-français ».
L'examen des mesures gouvernementales auquel vont se livrer les parlementaires ne doit pas se contenter de raboter les avantages fiscaux consentis aux particuliers lorsqu'ils procèdent à des travaux favorables au développement durable. Il doit « déconstruire » totalement l'ensemble de la fiscalité lorsqu'elle est à l'évidence taillée sur mesure pour avantager quelques acteurs économiques.
Par quelques lois, l'Etat a consenti des avantages particuliers à une poignée insignifiante de bénéficiaires (cinq ou six grandes entreprises, quelques dizaines de promoteurs et une infime minorité d'agriculteurs). Il s'agit de véritables lois d'exception quasi-féodales qui instituent de vrais privilèges et dont le poids pèse sur tous les citoyens et apparait encore plus choquant aujourd'hui qu'hier, dans un contexte de traque aux économies budgétaires.
L'articulation entre eux de ces avantages exorbitants du droit commun confère à cette industrie une rentabilité exceptionnelle qui en fait une bulle spéculative.
La liste des avantages est très longue. On la trouvera dans le rapport que la FED avait remis à la commission mixte du Grenelle de l'Environnement et qu'elle tient à disposition de chacun. M. François d'Aubert, chargé auprès de Mme Lagarde d'une mission d'information sur les paradis fiscaux avait dit que l'effet des mesures fiscales dérogatoires dénoncées serait chiffré par le ministère : cela, selon nos informations, a effectivement été fait mais les chiffres n'ont jamais été rendus publics, sans doute parce qu'ils étaient trop éloquents. Peut-être serait-il temps de publier ce chiffrage !
Il y a des dispositions fiscales pour tout le monde.
D'abord à l'usage des promoteurs : elles favorisent la création d'une multiplicité d'entreprises à capitaux fermés, voire familiaux, avec une incitation accentuée aux projets en milieu rural. Les cessions peuvent facilement être exonérées d'impôt sur les plus-values par la création d'une société holding familiale. Les produits de cession peuvent être replacés dans les mêmes conditions en créant un effet « boule de neige ». Le coût des éoliennes est totalement déductible du revenu en douze mois alors qu'il devrait l'être sur la durée de vie estimée à quinze ans.
Il y a des dispositions fiscales à l'usage des agriculteurs, qui favorisent les propriétaires et exploitants fonciers en leur offrant des perspectives de rentes supplémentaires à leur activité agricole. Enfin, il y en a pour les investisseurs non exploitants.
C'est tout cycle financier des éoliennes qui est intégré dans la défiscalisation. La filière éolienne est organisée pour être une économie défiscalisée et spéculative bien plus qu'une filière énergétique
L'importance des aides à cette filière est d'autant plus paradoxale que, pour la France, cette filière est peu créatrice d'emplois, stérile en innovation, commercialement déficitaire et nuisible au potentiel touristique. Elle accentue le déficit budgétaire de l'Etat en asséchant les possibilités de soutien à d'autres pans de l'économie nationale.
Plus d'actualités
-
17/12/15
Des panneaux solaires pour améliorer le rendement des cultures
-
09/12/15
La grande vague des réseaux de chaleur
-
07/11/15
Corse, laboratoire du stockage électrique
-
03/11/15
Eolien flottant : la France entre dans la course
-
29/10/15
Du charbon au soleil : Carmaux s'est converti au photovoltaïque
Même chose pour le montage financier qui sous des grands mots décrit ce que peut être les investissements dans les exploitations agricoles...
pire cette technologie inhibe les investissements plus efficaces , plus prometteurs, plus intelligents ...et c'est autant d'argent qu'on ne pourra pas mettre dans la recherche ......ba oui, on pourra pas ainsi prélever tjs plus sur les revenus des gens ...maintenant chaque Euros dépensé doit être efficace ...il faut arrêter le gaspillage , le non réfléchie , le comportement mouton et le clientélisme !!! .... de la relance par la croissance verte ..oui.. mais par du faux ...il faut que nos politiques arrêtent de nous prendre pour des méduses . ...aujourd'hui, dans les faits, il y a plus droite ou gauche ! me concernant je vais donc voter pour un programme et pas pour un parti .....une positions trés claire contre l'éolien industriel ( mais pas contre le renouvelable sainement géré et contrôlé ) orientera évidemment mon vote !
Il faut arrêter les fantasmes: le nucléaire n'a pas d'avenir ...
Le pétrole pareil ...
Il reste le solaire et l'éolien puis les énergies des mers ...
Eventuellement la biomasse ...
http://greengrowing.over-blog.com
voyons tout cela n'est que du faux et du clientélisme politique ..c'est mon point de vu ... mais vous avez le droit de ne pas être d'accord .
cordialement
1 - A Longeville sur Mer en Vendée (5 éoliennes en projet au mépris de la loi Littoral), une parcelle de terrain d’environ 300m² est louée par le propriétaire à l’exploitant 4500 euros par an.
2 – Une éolienne vaut 3 millions d’euros. A comparer avec la polémique sur l’augmentation de la TVA sur les parcs à thème qui devait rapporter 90 millions, soit l’équivalent de 30 éoliennes.
Des investissements colossaux pour une production aléatoire, imprévisible et marginale.
Une augmentation significative de la facture pour les consommateurs pour une production insignifiante.
Une mine d’or pour les promoteurs et quelques agriculteurs.
Réfléchissez; ne conduisez pas sous l'emprise des stupéfiants!
http://greengrowing.over-blog.com
http://www.boursorama.com/forum-vergnet-c-lepage-reviens-de-fukushima-412096237-1
En effet, fiscalement les pertes sur des éoliennes défaillantes en résultats sont imputables sur d'autre résultats de la même catégorie.
Regardez donc ce qui s'est passé pour le parc de Peyrelevade Gentioux en Ceuse qui a déposé le bilan après quatre ans de fonctionnement avec un rendement de 17 %; 11 millions d'euros de pertes imputables sur des résultats positifs réalisés par ailleurs donc 11 millions d'impôts qui ne sont pas payés ailleurs. Voilà pourquoi les porteurs de projets sont si friands des installation dans des régions sans vent comme le Limousin.
ceci dit si le nucléaire c'est la peste ...l'éolien industriel c'est le coléra ...bien incapable de remplacer le nucléaire ...et générateur d'émissions de CO2 tous comptes faits et dans les faits en France ...je ne rentre pas dans les détails . c'est donc pour moi le plus mauvais choix et le plus stupide ...le truc que coûte énormément d'argent , destructeur des environnements ...avec un s et qui tous comptes faits ne solutionne rien ....avec les éoliennes prévues + du nouveau thermique ....je suis prêt a parier que dans 10 ans nous aurons tjs 52 réacteurs ! c'est du faux et c'est autant d'argent qu'on ne pourra pas mettre dans la recherche ou dans des technologies qui au moins présentes moins de nuisances ( hydrolien , éolien flottant , géothermie , algue , photosynthèse artificielle etc etc ....) sans compter dans les économies énergétiques et l'efficacité énergétique ...géothermie verticale , isolation etc ....c'est comme ça nos porte feuilles ne sont pas sans fond .
nos politiques sont des méduses ...pour une majorité d'entre eux .