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Par Benoit Praderie
- Porte-Parole de Planète Eolienne
L'éolienne, une tradition française
Par Benoit Praderie
- Porte-Parole de Planète Eolienne
mercredi 09 décembre 2009
Les "anti" accusent les éoliennes de détruire le patrimoine français. Pourtant, la turbine à vent, vieille de plus d'un siècle, fût, en son temps, un symbole d'innovation et d'identité nationale française...
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Eoliennes et identité nationale ? Curieux rapprochement qui est tenté là. Et déjà, on perçoit la parabole : les éoliennes sont-elles à ce point malaimées dans notre pays qu’elles n’appartiendraient pas à « l’identité nationale » ? Et réciproquement.
Pourtant dans le domaine des « moulins à vent », notre pays a toujours innové.
Ainsi, il y plus de 150 ans (1848), l’ingénieur français Berton, met au point une aile constituée de planches mobiles rétractables pour aider les meuniers qui en ont assez de monter dans les ailes pour installer et enlever les toiles en fonction des vents.
Vingt ans plus tard, c’est la famille de fondeurs de cloche Bollée qui fait breveter une turbine à vent dont on trouve encore de somptueux spécimens dans toute la France[1].
Plus prés de nous, en 1955 une éolienne expérimentale de 800 kVA, conçue par le bureau d'études de Lucien Romani, est installée à Nogent-le-Roi dans la Beauce. En 1957, une éolienne est installée sur les hauteurs d’Alger (Dély-Ibrahim). Dans la même période, deux éoliennes Neyrpic de 130 et 1 000 kW sont testées par EDF à Saint-Rémy-des-Landes (Manche).
Lors du premier « boom » éolien dans le milieu des années 1980, de nombreuses sociétés françaises, notamment du Sud-Ouest (Aérospatiale, Ratier-Figeac…) innovent encore avant que ces initiatives ne soient rapidement étouffées par l’autre boom énergétique national du moment : celui de l’énergie nucléaire. La filière « nationale » ne s’en relèvera pas, laissant aujourd’hui aux Danois, Allemands, Espagnols, Chinois, Américains, Indiens, Brésiliens… les technologies et les emplois d’un marché mondial de plus de 30 milliards d’euros (2008). Clairvoyance ?
« Forte » de cette identité nationale, notre pays aujourd’hui est dans une situation plus que paradoxale : 2ème potentiel éolien d’Europe et 1er fabricant de contraintes réglementaires pour limiter le développement de cette énergie. Début octobre, le Sénat votait ainsi pour que les projets soient soumis à la loi sur les ICPE[2], comme le sont tous les sites industriels nationaux « Seveso ». En bref : le « propre » soumis au « sale » ; les énergies renouvelables obligées de justifier qu’elles ne portent par atteinte à l’environnement (quelle humiliation !) ; l’initiative du Grenelle de l’environnement réduite à un « cache-sexe » (car sans éolienne, les objectifs[3] de ce fameux Grenelle ne sont que chimères).
Evidemment, en ces temps imposés de « débat » sur le nombrilisme national, l’énergie éolienne n’a pas sa place. Pourtant, les éoliennes Bollée ne sont-elles pas aujourd’hui classées « monuments historiques » ?
Il faut voir plus loin et plus grand. Les énergies renouvelables, par essence décentralisées, doivent en effet, se gérer à la plus grande échelle possible. Elles peuvent devenir, comme l’ont été autrefois le charbon et l’acier[4], un outil de la construction européenne.
[1] La SAEB, Société Anonyme des Eoliennes Bollée cessera ses activités en 1931.
[2] Installation classée pour la protection de l’environnement
[3] 23% d’électricité d’origine renouvelable en 2020
[4] Création par Robert Schuman de la CECA le 18 avril 1951 (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier)
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Les premières impactent leur environnement proche, les secondent nous gachent le paysage sur plus de 20 km aux alentours.
Et c'est des emplois chez nous, merci à vous .
Machines de 180 m de hauteur à 500 m des habitations (peut-être moins) ... Cela vous dit ? Ecrivez-moi, je connais une adresse, voire plusieurs et je vous garantis un prix de l'immobilier bon marché ... et des nuits intéressantes, illuminées et agitées !
L'éolien oui et ici !
Et en attendant on le manque le train des énergies renouvelables, et toute la R&D des industries de pointe comme dans des pays comme l'allemagne ou le danemark, qui en profitent dans le rebond que prend leurs économies.
C'est vrai, les gens pensent vraiment qu'ils ont acheté leur maison ainsi que le paysage, le clocher et la vue -_-"
Et c'est totalement faux ce que vous dites puisqu'en Europe les énergies renouvelables électriques ont permis à la fois de répondre à la hausse de la consommation électrique et à la fois de remplacer une partie des productions les plus polluantes... Il n'y a donc pas ajout mais substitution.
http://www.entsoe.eu/fileadmin/user_upload/_library/publications/ce/memo_2008.pdf
(graphiques p7)
Donc je vous repose la question est-ce que vous préférez avoir une mine d'uranium ou de charbon à coté de chez vous ou bien une éolienne ?
me concernant , a coté des chez moi il n' y a ni mine d'uranium ni mine de charbon . ce fait étant, je préféré pas qu'ils viennent mettre a côté de chez moi ces foutues et polluantes éoliennes géantes industrielles . Je préfére largement, pour l'intérêt de tous, les hydroliennes et le solaire et surtout je préfére une diminution de notre consommation énergétique !!!! c'est drôle dans ce débat presque personne ne parle de diminution de notre consommation d'énergie ,des performances énergétiques et du développement qui reste a faire !!!!
En gros si je comprends bien vous voulez avoir du courant du réseau électrique mais vous ne voulez pas qu'on ne construise ni mine d'uranium, ni mine de charbon, ni éoliennes... C'est pas un peu hypocryte comme réaction ? Pour le savoir il suffit de vérifier une chose : il est très facile d'être en accord avec vos idées, il suffit de vivre déconnecter du réseau uniquement avec du solaire relié à un banc de batterie (ça se fait très bien partout où il est couteux de tirer les lignes comme en montagne par exemple). Est-ce que c'est votre cas ?