Par Philippe Girault
Auteur
Philippe Girault est Associé chez PricewaterhouseCoopers, responsable du secteur de l'énergie.
Energies renouvelables : de plus en plus de deals !
Par Philippe Girault
mardi 17 février 2009
Les transactions dans le secteur des énergies renouvelables sont de plus en plus nombreuses. Mais la volatilité des prix risque de remettre en cause certains projets.
Avec 441 transactions en 2007 et 2008, les énergies renouvelables ont représenté un quart des opérations de fusions-acquisitions du secteur énergétique, indique la nouvelle étude mondiale de PricewaterhouseCoopers intitulée Renewables Deals 2008.
Compte tenu de la fragmentation du marché et du grand nombre de petits acteurs, elles ne représentent qu’un dixième de ces transactions, en valeur, soit 50,2 milliards d’euros. En concentrant près de deux tiers des transactions, l’Europe est de loin la région la plus dynamique.
La sécurité d’approvisionnement, les développements technologiques et les objectifs fixés par l’Union Européenne (part des énergies renouvelables, réduction des émissions de CO2) sont les principaux moteurs de ces transactions.
Représentant 57% de la valeur des transactions en 2008, l’éolien occupe la première place des énergies renouvelables. Le nombre d’opérations ayant quadruplé entre 2007 et 2008, le solaire devient la deuxième source de transactions derrière l’éolien.
La crise financière a conduit à la chute de la valeur des transactions de 21,1 milliards d’euros à 9,9 milliards d’euros entre le second semestre 2007 et le second semestre 2008. L’année 2009 sera décisive pour un secteur dont la croissance dépend en grande partie de tarifs garantis et de l’évolution de la réglementation environnementale.
Les gouvernements jouent un rôle important dans le développement des énergies renouvelables. L'Union Européenne a fixé à 20% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d'ici 2020. De son côté, le gouvernement américain envisage de doubler la production de ces énergies dans les trois ans à venir.
Le prochain sommet des Nations Unies sur le climat, qui se déroulera à Copenhague, aura un impact clé sur le rythme et les conditions de développement des énergies renouvelables pour les années à venir.
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Les "petites associations locales" ne sont pas si isolées que voudraient bien le faire croire les promoteurs. Elles ne regroupent pas des néo-conservateurs, ni des propriétaires de châteaux, mais des gens qui réfléchissent, se renseignent et ne sont pas appâtés par le DIEU ARGENT qui anesthésie toute pensée. D'ailleurs depuis la crise financière des boîtes ayant misé sur l'éolien tels que Théolia, Vestas,Gamesa, Glasfiber, Siemens... ont de tels soucis de trésorerie qu'ils bradent et licencient. Comme quoi sans crédit et soutien de l'Etat par le biais d'EDF (obligation d'achat de l'électricité éolienne à un tarif exhorbitant) ce système n'est pas viable. Dans les pays qui bénéficient, si on peut parler ainsi, d'une énergie GRATUITE (le vent) pour produire de l' électricité les tarifs n'ont pas diminué, comme on aurait pu s'y attendre, mais au contraire augmenté. Cherchez l'erreur! Une belle bulle en perspective. Une belle ânerie!
Il faut noter que parmi les énergies renouvelables l'énergie hydraulique est monopolisée est considérée comme significative que pour les grandes barrages. Le reste , la micro hydraulique est laissée en pâture marginale pour ceux qui ont une propriété le long d'un cours d'eau et un droit d'eau. Si ces particuliers veulent restaurer des moulins avec roues à aubes ou des turbines , bon courage.....( on ne fait rien pour organiser leur développement )
L'Ademe ne s'occupe pas de l'énergie hydraulique.On send qu'EDF organise le non développement de l'hydraulique
On a tord!!
Jusquà présent l'énergie hydraulique , avant l'invention de l'électricité était très développée le long de tous les cours d'eau parce que les turbines n'existaient pas et les machines hydrauliques étaient des moulins à roues à aubes qui ne néccessitaient pas de barrages sur les cours d'eau mais seulement des petits bassins quotidiens situés en bout de biefs près du moulin et qui permettaient de travailler avec des débits plus importants (X3)que les débits au fil de l'eau du ruisseau.
L'arrivées de turbine à vue le déclin des roue à aubes la construction de barrages et de conduites forcées. Du même coup le gigantisme des barrages à mis en faillites les petites installations jusqu'à l'arrivée des moteurs électriques qui a