- Association écologique du Parti radical
Quel est le coût réel de l'arrêt de Fessenheim ?
- Association écologique du Parti radical
jeudi 11 octobre 2012
Près de 4 milliards d'euros : le coût de l'arrêt des réacteurs de Fessenheim est sans commune mesure avec le coût des travaux nécessaires pour prolonger la vie de la centrale alsacienne.
Les résultats des stress-tests menés par la Commission Européenne ont par ailleurs montré, en particulier, que les centrales nucléaires européennes présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu'aucune d'entre elles ne doive être arrêtée.
Le coût financier de l'arrêt
Montant des travaux du radier: 15 millions € sur les 20 millions € qui seront investis ( qui doivent répondre en outre aux risques de séismes et d' innondations). Le Directeur de la centrale, Thierry ROSSO, a mis en parallèle ces 20 millions au
regard des 380 millions € déjà investis sur les 2 réacteurs au cours des précédentes visites décennales (changement de 3 générateurs de vapeur par exemple, opération d'environ 200 millions €). Du fait que la centrale est une tête de série, elle a en effet reçu toutes les améliorations élaborées par les ingénieurs d'EDF, du CEA ou d'AREVA depuis l'origine, qui lui permettent de repartir pour 30 ans supplémentaires !
D'un point de vue économique (analyse de Pierre Robert Gérard), Fessenheim pourrait produire 120 TWH d'électricité de 2017 à 2027 à 4 centimes.
Si on la remplace par du gaz, il faut investir une centrale de 2,5 milliard €, 10 ans plus tôt que nécessaire, soit à 7% d'actualisation, perdre en gros 1,2 milliards €. Il faut y ajouter le gaz combustible, soit dépenser 4 à 5 centimes par KWH.
Sur 10 ans et pour 12 TWH par an, ce serait un surplus d'environ 350 millions €. Valeur actualisée sur 10 ans : = 2, 5 milliards €. Coût total : entre 3,5 et 4 milliards €
A côté de ces chiffres, les travaux demandés par l'ASN sont une broutille. Et encore, il faudrait y ajouter les indemnités que l'on risque de devoir payer aux co-investisseurs à 32,5%, allemands (EnBW) et suisses (Alpic, Axpoet BKW).
Un coût environnemental et social
Sur un plan environnemental, 120 TWH de gaz c'est 25 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, ce qui serait une curieuse avancée vers la « transition écologique »..
Si l'on remplaçait le gaz par des éoliennes, il faudrait en installer 7 GW pour produire les 12 TWH, soit 1.400 éoliennes géantes de 5 MW pièce sur 500 Km2 et 12 milliards d'investissement à faire en 2017, au lieu de 6 milliards 10 ans plus tard.
Sur le plan social, la CGT elle-même est intervenue pour contester cette décision : « c'est bien mal connaître la question que d'annoncer compenser les emplois avec une filière de déconstruction. Première question : de quels emplois parle-t-on ? Les 800 salariés d'EDF, les 200 à 300 sous-traitants, les PME PMI du coin ou tous les emplois induits ? Deuxièmement, la déconstruction ne demande ni les mêmes formations, ni les mêmes quantités de personnel et ne s'effectuent pas du tout selon la même temporalité ».
EDF réalisant les travaux serait en droit de rejeter toute décision politique unilatérale du gouvernement, d'autant que dans ce cas, tous les autres réacteurs seraient susceptibles d'être arrêtés sous un même diktat. De même, les CLI (Commissions Locales d'Information), non plus que l'ANCCLI (Association Nationale des CLI) n'ont été consultés, alors qu'ils représentent plus de 3.000 personnes dont 1.500 élus.
Quid des pics de consommation ?
De plus, Fessenheim approvisionne la Suisse et l'Allemagne qui ont beau jeu de sortir du nucléaire en important de l'électricité nucléaire française. Une fermeture rapide de Fessenheim pourrait mettre le réseau électrique à rude épreuve des deux côtés du Rhin et faire grimper les prix lors des pics de consommation.
La fermeture de Fessenheim pourrait compromettre les droits de tirage accordés au fournisseur allemand E.O.N., soit 800 MW provenant des centrales de Fessenheim et Cattenom, également proches de la frontière allemande. Pour mémoire : en France chaque degré Celcius en moins sur le thermomètre provoque une augmentation de 2.300 MW de la consommation d'électricité ; pendant la vague de froid de février 2012, la consommation française d'électricité a battu un record à 101.700 MW, soit 105 MW de plus que la production du pays : les prix ont alors atteint des sommets.
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25 commentaire(s)
[1]
Commentaire par Stéphane Lhomme
jeudi 11 octobre 2012 20:08
Sans vouloir être désobligeant, M Dutheil raisonne en "épicier". Il faut fermer les centrales nucléaires POUR ÉVITER UNE CATASTROPHE ! C'est bien pour ça que de nombreux pays tournent le dos à l'atome (Allemagne, Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Québec, Japon bien sûr, etc...)
D'autre part, c'est la politique STUPIDE du chauffage électrique (des millions de convecteurs en France !) qui met le système électrique européen en difficulté. Il est absurde de vouloir y répondre par du nucléaire ! La Suisse vient de décider l'interdiction du chauffage électrique, c'est comme ça qu'il faut faire M Dutheil !
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[2]
Commentaire par Hervé
jeudi 11 octobre 2012 20:22
Fessenheim c'est 2x 900MW. Le prix d'une centrale à gaz en cycle combine (ce qui se fait de mieux) tourne à environ 0.5euros le W soit 900 millions et pas 2.5 milliards.
Si vous "remplacez" par des éoliennes, ces centrales au gaz devront de toute façon être construites et entretenues, la production éolienne n'étant pas garantie.
Mais le fond de l'article est juste: la fermeture entrainera forcément un surcoût pour le consommateur, une hausse des importation de gaz (donc déficit de la balance extérieure) car le combustible nucléaire pèse très peu en rapport. (L'achat d'uranium représente 1% du montant des importation énergétiques pour couvrir 16% du besoin. Et déficit commercial en situation de stagnation de la croissance = appauvrissement. Faut savoir ce qu'on veut.
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[3]
Commentaire par Hervé
jeudi 11 octobre 2012 20:29
@ Stephane Lhomme: Mais tous les pays ne raisonnent pas comme cela. L'ukraine par exemple (alors qu'elle a eu quelques soucis avec l'atome y a quelques années) continue a utiliser cette forme d'énergie. La question de fond est par quoi on remplace et comment. Et la ç'est pas si simple. Au japon il n'est pas certain qu'ils renoncent, parce que pour renoncer il faut déjà remplacer. Et la c'est plus facile pour un allemand qui a plein de charbon sous ses pieds et un voisin super sympa (poutine) qui lui vend du gaz à bon marché.
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[4]
Commentaire par un physicien
vendredi 12 octobre 2012 09:49
Il faut aussi tenir compte de coûts indirects :
C'est un "signal fort" envoyé aux investisseurs industriels que la France renoncera à produire une électricité fiable et bon marché. Encourageant !
C'est aussi un signal que le "fait du Prince" soumis aux arrangements politiques prévaudra sur les instances de contrôle indépendantes.
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[5]
Commentaire par carlino
vendredi 12 octobre 2012 09:55
le coût ...des éoliennes industrielles partout et des nouvelles centrales thermiques donc de nouvelles émissions de co2 .
bon ! maintenant il faut peut être effectivement la fermer !...mais j'aimerai qu'on trouve d'autres solutions de remplacement que les éoliennes industrielles qui pour le moins dénaturent notre environnement sur 360 ° et des nouvelles centrales à gaz émettrices de co2 et qui augmentent notre dépendance aux fossiles .
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[6]
Commentaire par Lévy F
vendredi 12 octobre 2012 15:16
En ce qui concerne l'avenir du nucléaire, il faut être optimiste, il est tout simplement condamné par les lois du marché, et ce pour plusieurs raisons :
PRIX: il est déjà moins cher de produire de l'électricité solaire aux USA et en Inde, et bientôt en France (2015 à 2020 d'après le ministère de l'industrie), et ce d'autant plus si vous rajoutez tous les énormes coûts cachés qu'il faut additionner aux 9c du kWh de Flamenville (recherche, assurance, démantèlement et déchets)
http://www.industrie.gouv.fr/portail/secteurs/enersolairephoto.html
DELAIS: L'Italie a installé une capacité de 9 GW photovoltaïques en 1 an en 2011 (soit la capacité d'1,1 réacteur nucléaire en tenant compte du taux de disponibilité). Il a fallut 13 ans pour construire le dernier réacteur français (Civaux). En combien de temps la France peut-elle remplacer ses 23 réacteurs de plus de 30 ans par 13 EPR ? Mieux vaut fermer les yeux, croiser les doigts et continuer avec les anciens...
MATIÈRE PREMIÈRE : L'AIEA estime que la consommation d'uranium va passer à 159 000 t /an d'ici une ou 2 décennies, et que les réserves mondiales sont 6 millions t (dont 3.3 prouvées). 6 Mt / 159 000 = 38 ans. Cela vaut-il le coup de prendre le risque d'un fukushima (qui a faillit arriver à la centrale du Blayais lorsque qu'une vague a noyé les systèmes de refroidissement des réacteurs 2 et 4, lors de la tempête de décembre 1999) et de laisser des déchets pour des centaines de milliers d'années pour 38 ans d?énergie ?
.../..
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[7]
Commentaire par lévy F
vendredi 12 octobre 2012 15:23
suite du post ci dessous.
ADAPTATION A LA DEMANDE : le nucléaire est très peu adaptable et l'adéquation à la demande se fait principalement par l'hydraulique et les centrales à gaz. Jusqu'à présent, la politique française de développement du chauffage électrique (75% des constructions neuves) permettait d?empêcher le développement des énergies intermittentes, tout en offrant un débouché à l'électricité nucléaire.
Avec les énormes perspectives du stockage solide de l?hydrogène, à T° et pression normales, donc sans danger, l?énergie produite par le solaire, l'éolien, etc... pourra être stockée (sous forme d'hydrogène obtenu par hydrolyse de l'eau) et utilisée à la demande sans passer par le réseau électrique, via des piles à combustible. De plus, l'hydrogène est en passe de pouvoir être produit très simplement et à bas coût de manière délocalisée par photosynthèse artificielle, tout en produisant de l'eau dépolluée !
http://ressources-et-environnement.com/2011/03/la-premiere-feuille-artificielle-%C2%AB-fonctionnelle-%C2%BB/
Donc, pas d'inquiétude pour alimenter les futures voitures à PAC, mais la vraie inquiétude devrait concerner toutes les actions de lobbying qui vont être faites par certains, extrêmement puissants, pour retarder voire empêcher le développement d'une économie hydrogène, et donc protéger cette filière obsolète et leurs intérêts économiques.
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[8]
Commentaire par Berthier
vendredi 12 octobre 2012 17:08
Il faudrait fermer les centrales pour éviter une catastrophe , quelle manque de culture scientifique : pour refroidir un réacteur de Fessenheim dès la première heure après l'arrêt , il suffit de brancher une pompe d'incendie sur l'alimentation en eau d'un générateur de vapeur à un débit ridicule de 16 litres seconde.
Ce qui signifierait que le Président de la République garant de la force de frappe, ne saurait assurer un tel débit ou plus vraisemblablement qu'on on est vraiment victime du prix d'un accord électoral.
Il suffit de lire les gens sérieux comme Lahérrère , Bamaberger ou Mathieu etc...et faire une simple division pour remarquer que la disponibilité d'énergie fossile par habitant décroit à partir de 2025. Alors interdire le chauffage électrique pour revenir au gaz, quelle manque de lucidité.
Une cinquantaine de pays aussi divers que la Turquie, le Brésil, l'Inde, la Chine, le Vietnam etc...s'engage dans la voie du nucléaire montrent bien que la sortie du nucléaire est une absurdité pour un pays qui a si peu de ressource solaire comme le nôtre. Enfin, le Japon ne sort pas du nucléaire puisqu'il a relancé la construction d'une centrale.
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[9]
Commentaire par carlino
vendredi 12 octobre 2012 17:29
@lévy F l'hydrogéne solide c'est trés interessant a plusieurs titres ...mais surtout pas avec des éoliennes industrielles ...où alors a 30 ou 40 km au large avec des éoliennes flottantes et hydroliennes ...SVP
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[10]
Commentaire par Patrig k
lundi 15 octobre 2012 14:33
[Si on la remplace par du gaz, il faut investir une centrale de 2,5 milliard ?, 10 ans plus tôt que nécessaire]
Et si 2.5 milliards étaient utilisés à réduire les consommations , à savoir que ces 2.5 milliards d'euros sur 10 ans , 250 millions d'euros/an qui dans le batiment à isoler les passoires en béton, avec un ration de 50% matière, 50% main d'oeuvre ce qui engendrait en emplois direct et indirect , autant que les 800 emplois indiqués, il est bien connu que le ratio dans ce domaine nuclèaire est de 7 inférieur pour les hypothèses les plus favorables, et jsquà 12 à 15 pour les moins...
[les prix ont alors atteint des sommets.] En effet, RTE dans son rapport à indiqué qu'il lui en a couté jusqu'à 2000 euros le MWh ! Ce n'est pas les centrales en question qui les a fournit, précise encore RTE ...
Dans votre longue comptabilité, il y manque , de combien EDF à assuré les conséquence d'un accident majeur, qui depuis l'origine était estimé à 1/1 000 000, est depuis considéré comme probable à survenir 1 tous les 12 à 15 ans selon certaine hypothèse, c'est à dire qu'entre 2012 à 2027, rien ne peut nous prémunir d'une telle catastrophe, ou en est le pactoble, ou quel est l'assureur qui couvrirait les conséquences sur le court terme, les longs termes, les réparations aux pays voisins , Allemagne, Suisse etc etc ...
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[11]
Commentaire par patrig k
lundi 15 octobre 2012 14:48
Hervé dit [ la production éolienne n'étant pas garantie.]
1: Les réseaux européens sont interconnectés depuis longtemps déjà, la preuve, RTE a du payer à 2000E/MWh cet hiver au pire, c'est pas les lignes qui ont fait varier le prix, mais bien50% des convecteurs électriques européens installés en France ...
2: Edf fournit de l'électricité à la Suisse tout au long de l'année, et surtout l'hiver , durant les heures de nuit ( 10 h à 6 heure le matin) , ces memes suisses chargent leurs STEP durant cette courte période, puis quand le court en bourse leur convient, revend à RTE ce meme flux d'énergie électrique, en larguant en 1/4 heure , cette réserve compensé la nuit ...
3: Les STEP sont des travaux à envisager, au meme titre que quand avant les chemins de fer, il n'y avait pas de chemin de fer. Cet argument ne tient pas, de plus qu'il n'est pas prouvé que le vent est absent en Espagne, il n'y a pas non plus en Mer du Nord ou en Bretagne... Arrètez d'énoncer des théorèmes qui n'ont d'objet que de vous enfermer d'idéologie passéiste et non argumentée.
A propos, le MWh à 2000 euros, venaient selon RTE , des fermes éoliennes du nord européen... De quoi construire quelques STEP ... pour commencer, le seul endroit ou le béton aurait encore sa raison d'etre ...
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[12]
Commentaire par patrig k
lundi 15 octobre 2012 14:51
Précision :
larguant en 1/4 heure , cette réserve compensé la nuit . à 10 fois le prix payé la nuit ... Kw/h en chocolat plaqué OR .... ;0))
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[13]
Commentaire par Hervé
mardi 16 octobre 2012 19:53
Quelques rappels d'ordre de grandeur @Patrig (sans trop espoir qu'il les comprenne...):
1) L?interconnexion des réseaux européens, ça pèse actuellement environ 10% de la conso Française. Pour baser quelque chose en ENR la dessus, il va falloir ajouter un gros paquet de lignes THT (disons multiplier par 5 en ordre de grandeur) sachant que ça ne sera pas suffisant... 2) Et si vous voulez remplacer les centrales classiques par de l?éolien, le 2000E/Mwh deviendra qq chose de courant pas seulement quelques heures par an s'appliquant à quelques % de la conso totale... 3) Et pendant ces quelques heures, si Fessenheim est fermée à ce moment la, sa production devra être achetée à 2000 euros en plus... 4) On a encore du potentiel de STEP en France, si ERDF vend une petite partie de la prod à la Suisse c'est que ça lui coute moins cher que de construire ces STEPs. 5) Que si on veut faire avec des ENR, il faudra beaucoup plus de STEP qu'avec le nucléaire. 6) Que les maisons équipées d'un chauffage électrique sont plutôt moins passoires que les autres!
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[14]
Commentaire par patrig k
mercredi 17 octobre 2012 15:21
1: On a encore du potentiel de STEP en France, si ERDF vend une petite partie de la prod à la Suisse c'est que ça lui coute moins cher que de construire ces STEPs.
ERDF, ne vend rien, il gère le réseau... vous ne connaissez pas l'organisation. La production c'est EDF... ERDf c'est les réseau, capito !
Hervé, est espérant qu'il comprenne, que tot ou tard, il sera contredit par la necessité d'en finir, le mieux avant l'accident majeur, c'est que si edf vends tel qu'il en est aujourd'hui, c'est qu'il a surtout dépensé 15 milliards en GB et 4.5 milliards aux USA ... pour éventuellement y installer des réacteurs dans ces pays , et que à force de vider les piches idiotement, il ne reste plus d'autre solution que d'acheter et de vendre aux suisses... Une fois de plus, vous mélangez le concept technique, qui pour ce système éolien/step est pertinent, avec les idéologies libérales économiques , dont je n'ai pas été interrogé pour les favorisés ... Celles qui ont créées 18 millions chomeurs en Europe, et autant de précaires. Quand aux lignes THT, ou ai je écris, qu'il fallait les multiplier ? Les 2000 E Mw/h, n'ont strictement rien à voir avec les moyens de production, d'ailleurs cette "coquille", est volontaire, et vous etes tombé pile dedans, il est quasi impossible de savoir précisément d'ou viennent les flux, sauf à en déduire ... les électrons, ne sont pas encore étiquettés ...
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[15]
Commentaire par Hervé
mercredi 17 octobre 2012 18:53
@ Patrig K
1) ERDF EDF, peu importe, ce qui compte c'est que l'action des STEP Suisse, c'est pas grand chose en rapport du volume de l'énergie produite / vendue, donc votre commentaire.... Et si les Suisses vendent trop cher, on peut faire comme nos voisins Allemands: des centrales à Gaz. 2) Selon Patrig, il faut baisser les exportations d'elec... Dans la situation de la balance commerciale, No comment... 3) Manifestement l'Ukraine qui a pourtant subi un accident majeur ne semble pas se débarrasser de l?énergie nucléaire, au contraire. Vous êtes vous au moins posé la question du pourquoi? (je vous aide: si vous avez pas de charbon et que vous ne voulez pas importer votre énergie, y a pas vraiment d'alternative).
4) Un mix significativement éolien va demander une puissance installée de l'ordre de 200GW. Il faudra au moins 60GW de STEP pour lisser en partie. On en a 8 on peut espérer monter à 20 en noyant pas mal de vallées... : Les STEP pour palier l?intermittence de l'éolien en France: foutaises. 5)Concernant les lignes THT c'est pas parce que vous croyez qu'il n'y en a pas besoin que ça va marcher sans. Actuellement le réseau est conçu pour une distance moyenne parcourue de 150Km entre la centrale et le consommateurs. Pour foisonner l?éolien, il faudra pouvoir transporter la moitié de la production du nord vers le sud et vice versa. Le réseau actuel est loin d'être suffisant faut arrêter de rêver.
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[16]
Commentaire par Hervé
mercredi 17 octobre 2012 19:02
Suite:
6) 2000? une "coquille" voulez vous préciser? SI l'elec. augment c'est qu'il y a pénurie. Ce qui fixe le prix c'est le moyen le plus cher mis en oeuvre. Donc disposer de plus de moyens de production bon marché a tendence a limiter le prix. Si le réacteur de fessenheim etait fermé lors de la pointe c'est 900MW en plus a acheter à 2000?. Je vois pas ou est la "coquille" désolé.
Concernant le risque il est vrai qu'en cas de tsunami à Fessenheim, ... Les japonais ont fait n'importe quoi et ils le payent au prix fort. Pas de filtre a sable, pas de recombineur, Technologie BWR qui est plus sensible au manque de refroidissement prolongé, ... Centrale qui n'a pas été up-gradée. Les américains ont eu le même genre de souci a Three mile island, ça a pas dégénéré de la même manière...
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[17]
Commentaire par loro
vendredi 19 octobre 2012 13:02
On peut se passer des produits fossiles, tout comme le nucléaire; c'est une question de volonté politique qui serait aussi citoyenne, mais les lobbies riches imposent aux différents gouvernements de France et certainement en Europe des pressions et des chantages! Il faut les combatte!
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[18]
Commentaire par Kaspar P
samedi 20 octobre 2012 15:12
L'ordre nouveau nucléaire dicte que: ...[...//....l'ordre de 200GW. Il faudra au moins 60GW de STEP pour lisser en partie. On en a 8 on peut espérer monter à 20 en noyant pas mal de vallées... : Les STEP pour palier l?intermittence de l'éolien en France: foutaises...//...] ......C'est dire qu'il considère que les économies ne sont pas inscrites dans son compte de l'ordre nouveau déjà ancien...//... Herve Ordre nouveau, st l'archétype, du promoteur nucléocrate, qui n'a que faire des intérêts des citoyens, ni français, à de voir payer deux fois ses consommations, une première pour épater, une deuxième pour démanteler, le coq Ordre nouveau, en oubli, qui vol vol impunément les africains, tout en polluant allègrement la source eau fossile, il serait même capable de vous affirmer, que le Coq Ordre nouveau, sont les Roys partout sur cette terre ... Petit, le cerveau du Coq, meme quand il est nouveau vielli, oubli, les économies, les courants marins, la géothermie, les marées motrices, et mille technique, que d'autres européens sont en passe d'etre des maitres en ce domaine. Coq Hervé, préfère, pérorer, et de se projeter dans l'age primitif du nucléaire, comme ses grands pères, derrière la ligne Maginot ... ERDF EDF, peu importe.....Il se fout éperdument, que l'un est producteur de jus, et l'autre n'est pas foutu d'entretenir ces réseaux... Quand EDF dépense: 15 milliards BE, 4.5 Mds E Constelltion, 3.9 Mds E pour Southstream avec comme copain coquin, Poutine et le major Gazprom ...
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[19]
Commentaire par Kaspar P
samedi 20 octobre 2012 15:21
pas de recombineur, ] ........Hervé à écouter les sornettes du CEA, et a oublié de lire le rapport de l'IRSN, les concepteurs, qui prévient que ces outils sont loin de satisfaire à ses fantasmes de fan à nuck ! Des engins, mis en place plus de trente ans après les évidences de ces dangereux effets radio-chimiques, et connus des spécialistes du milieu nucléaire... Il mise sur les filtres à sable, espérant que c'est cela qui empècherait les catas, et de plus , accepte l'aveu ... Que ces engins peuvent s'emballer, et sont incontrolables. Hier il disait que c'était la faute des communistes, et désormais il condamne, le pays de compétence notoire en techno ! ... Les recombineurs sauveurs ? Pourtant, cette technologie « d?effacement » de concentration d?hydrogène (un explosif s?il en est) dans les enceintes des réacteurs nucléaires est toute récente. Des efforts en R&D qui ont été mis en ?uvre et développement par l?IRSN, seulement à partir de 2002, pour des phénomènes chimiques connus depuis les années 1975 selon les documents accessibles et publiés par l?IRSN. Des contres mesures devenues indispensables, à la foi des experts, et suite aux accidents, de Three Mile Island, puis de celui de Tchernobyl en 1986. C?est dire de la réactivité, car la réalité est bien cruelle à dire et à constater, en ce royaume atomique de France, c?est que ces équipements, ont été mis en ?uvre dans les centrales françaises, seulement à partir des années 2007 et suivantes. Et ne satisfait que partie
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[20]
Commentaire par Kaspar P
samedi 20 octobre 2012 15:24
La suite pour éduquer l'Ordre nouveau ancien et vieilli à fissurer ces arguments béat : ..................;;eulement à partir des années 2007 et suivantes. Et ne satisfait que partiellement aux exigences de sécurité, très loin de ce que décrit le Figaro.
Extrait du document IRSN : [...//...Ainsi, malgré les performances des recombineurs, les études réalisées, notamment dans le cadre des études probabilistes de sûreté de niveau 2 (EPS2), montrent que la formation d?un mélange hydrogène oxygène susceptible de conduire à des phénomènes d?accélération locale de flamme ne peut pas être exclue en tout point de l?enceinte de confinement et à tout instant et quel que soit le scénario accidentel de fusion du c?ur considéré.
Les scénarios pouvant conduire à un risque lié à l?hydrogène sont ceux qui présentent une cinétique de production d?hydrogène en cuve « très importante » en regard de la cinétique de recombinaison par les recombineurs. Pour ces scénarios, les recombineurs améliorent grandement la situation mais la quantité d?hydrogène temporairement présente dans l?enceinte pourrait constituer une menace pour l?étanchéité du confinement.
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[21]
Commentaire par Kaspar P
samedi 20 octobre 2012 15:29
Les principales dispositions de réduction du risque associé à l?hydrogène Suite du rapport IRSN , pour l?apprenti atomique: ....... sont détaillées ci-dessus (installation de recombineurs et dispositions supplémentaires de gestion des appoints d?eau). Le risque de défaillance d?une enceinte de confinement par explosion d?hydrogène apparaît beaucoup plus faible aujourd?hui qu?au début de l?exploitation du parc de réacteurs à eau sous pression, mais fait cependant encore l?objet de travaux de recherche. Les travaux menés par l?IRSN portent par exemple :
sur la cinétique de production d?hydrogène, notamment lors d?une injection d?eau dans la cuve au cours de l?accident (amélioration de l?outil de simulation d?accident ASTEC, réalisation du programme expérimental PEARL visant à mieux apprécier l?effet d?une injection d?eau),
- sur l?effet d?une aspersion dans l?enceinte sur le risque de déflagration (expérimentations menées en collaboration avec le laboratoire ICARE du CNRS Orléans et prise en compte des résultats dans les outils de simulation),
- sur les recombineurs pour compléter les connaissances sur leur comportement et leur efficacité ; étude de l?effet des panaches de vapeur sortant des recombineurs sur l?accumulation d?hydrogène dans une enceinte (projet OCDE/SETH II et projet européen ERCOSAM), sensibilité de l?efficacité de la recombinaison à l?emplacement des recombineurs, étude de la possibilité d?inflammation2 des gaz présents dans l?enceinte de confinement par
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[22]
Commentaire par Kaspar P
samedi 20 octobre 2012 15:31
La suite pour éduquer l'Ordre nouveau ancien et vieilli à fissurer ces arguments béat : .dans l?enceinte de confinement par les recombineurs et des conséquences en cas d?explosion, étude des performances des recombineurs dans des situations particulières (effet d?un déficit en oxygène par exemple), étude de la recombinaison du monoxyde de carbone produit lors de l?interaction entre le corium et le béton (en cas de rupture de la cuve),
- sur l?amélioration des outils de simulation d?accident ; l?IRSN vise une amélioration significative de ses outils de simulations pour pouvoir réaliser des calculs très détaillés de la distribution et de la combustion d?hydrogène dans le cadre de ses études de sûreté, indépendantes de celles menées par les exploitants (l?objectif de l?IRSN en la matière est de rester au niveau de l?état de l?art et, autant que possible, de le faire progresser). ...//...]
Recombineur ! De sacrés inventeurs de mot ... à nous la combine..
Filtre à sable .... PPPFFFF ...
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[23]
Commentaire par Hervé
dimanche 21 octobre 2012 22:53
@ Kaspar
Il arrive trés souvent au "coq" de lire les documents trés interessants et généralement trés objectifs de l'IRSN, mais lorsque vous les citez faites le en entier ou donnez le lien. Puiser des extraits et les citer hors contexte permet largement d'en déformer le sens (voire de l'inverser).
Il est entendu que le recombineur n'est pas la parade absolue contre l'accident, de même le filtre à sable, ou certaines particularitées des PWR mais ils sont des élements qui peuvent (comme tant d'autres) en minimiser l'importance, voire éviter la catastrophe et qui auraient été fort utiles aux japonais. Petit rappel: à Three mile island, il n'y avait pas ces dispositifs et l'accident a quand même été "maitrisé" au final malgrés deux explosion d'hydrogène consequentes dans le confinement.
Quand aux "solutions" ou disons plutot "pistes" que vous proposez pour produire l'electricité dont nous avons besoin, peut être certaines représenteront quelque chose un jour mais faudrait avoir les yeux en face des trous: actuellement, c'est à l'étude, ou au mieux début de développement, souvent bien trop cher, au potentiel faible, diffus, intermittant... On peut réver à des energies propres, sans inconvenients, mais quand on appuie sur le bouton, le rêve ne suffit plus, il faut que ça éclaire que ça tourne, que ça chauffe et sans se ruiner.
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[24]
Commentaire par Lévy F
vendredi 16 novembre 2012 22:27
Même le ministère de l'industrie le reconnait : un carré de 56 km de côté couvert de panneaux solaires suffirait à couvrir les besoins de la France entière. www.industrie.gouv.fr/portail/secteurs/enersolairephoto.html Pour palier à l'intermittence, il faudrait à la fois construire des STEP, développer les interconnexions réseau, développer les PAC (cf. centrale Myrthe en Corse) et agir sur la consommation, notamment liée à l?aberrant chauffage électrique, mais aussi par la réhabilitation énergétique des bâtiments.
Il n'est pas idiot d'investir le prix des 40 EPR prévus (à 6 milliards pièce) pour cela, car n'en déplaise aux nucléophiles, il faudra bien fermer et démanteler un jour nos 58 réacteurs, dont 23 ont plus de 30 ans.
Et si on raisonne par rapport au prix du kWh produit par une centrale nucléaire NEUVE, (7 à 9c pour Flamenville 3 d'après la cour des comptes) alors le nucléaire n'est plus du tout compétitif, ni en prix ni en délai !
4 c le kWh pour la Centrale solaire de Talaván (Espagne): Investissement 250 M? soit 304 M? avec un taux d?intérêt de 4% sur 10 ans. Sur 25 ans, la centrale va produire 25 x 400 MWh soit 10 TWh. 304 M? /10 TWh = 0,03 ? le kWh 1c ? (105 employés). http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/materiaux-thematique_6342/la-premiere-mega-centrale-solaire-sans-subvention-va-naitre-en-espagne-article_71789/
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Commentaire par jean2"
samedi 01 décembre 2012 17:32
la fermeture de la centrale de Fessenheim est une promesse électorale médiocre et déraisonnable .
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