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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...
Les (bonnes?) idées vertes : Les universités montrent l'exemple
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vendredi 09 octobre 2009
Pour bien éduquer les jeunes générations aux défis climatiques, les universités se mettent à l'heure des énergies renouvelables. Deux éoliennes viendront bientôt s'ajouter aux 7000 âmes du campus Hazelrigg de la ville de Lancaster en Angleterre...
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Mettre les enseignements prodigués en adéquation avec la réalité des besoins énergétiques futurs. Ceci pourrait devenir le nouveau leitmotiv des universités anglaises. En tout cas, sur le site Hazelrigg de l’Université de Lancaster, l’éolien ne fait pas peur. Au contraire : deux éoliennes géantes vont y être implantées d’ici 2011. Ce projet, qui est une grande première dans une université anglaise, permettra au campus de produire 2,3 mégawatts, soit 1/3 de ses besoins énergétiques (il comporte 7000 lits). Pour financer leur implantation, le campus a reçu 10 des 30 millions de livres sterling allouées chaque année par l’Education Funding Council of England, pour aider à la réalisation de projets « verts ». L’année dernière, l’Université de l’Essex avait ouvert la voie en s’équipant de petites turbines de ville, surnommées « la révolution tranquille » par les étudiants du campus de Colchester.
Les autres bénéficiaires du fonds, les universités d’East Anglia et l’Harper Adams College ont eux aussi réalisé des projets particulièrement novateurs. A Norwich, l’Université d’East Anglia a introduit un système de gazéification de fuel de copeaux de bois dans son système électrique conventionnel, qui lui permet de produire, en toute indépendance, 1/3 des ses besoins en énergie, et, dans la section agricole d'Harper Adams, c’est un système de récupération des déchets de la cantine et de la ferme produisant du biogaz (anaerobic digestion) qui a été mis en place.
Via Green Futures
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L’éducation climatique
Les problèmes liés aux changements climatiques sont complexes et nuancés, alors pour comprendre la gravité de la menace, les jeunes (qui y seront inéluctablement confrontés) doivent atteindre une bonne compréhension de certaines thèses scientifiques. Voici le constat établi par un journaliste du site GOOD, qui invite ses lecteurs à venir consulter les travaux opérés par l’Alliance pour l'Education Climatique, association à but non lucratif fondée par l’entrepreneur éolien Michael Hass. Sa mission : apporter l’éducation climatique dans l’enseignement secondaire pour s’assurer que les jeunes américains ne soient pas absents de l’histoire de leur siècle. L’ACE dispense des cours à près de 140 000 élèves depuis le printemps dernier. Ces cours sont réalisés par des acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique, appelés éducateurs, bien ancrés dans le réel. Ce sont par exemple eux qui ont scénarisé le diaporama d’Al Gore pour Google Earth, que nous invitions à aller consulter dans l’un de nos précédents articles. A la fin du cours, les collégiens sont invités à signer une «Déclaration d'Indépendance aux énergies combustibles fossiles» Ensuite, ceux qui sont particulièrement motivés peuvent fondre un groupe d’action au sein de leur établissement
Pour vous faire une idée de ce que pourrait devenir l’enseignement scientifique, regardez la vidéo de promotion de l’Alliance.
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La vidéo de décalaration d'indépendance énergétique
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