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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...
Ecologie : une affaire de robots?
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vendredi 20 novembre 2009
Et si le salut vert passait notre capacité à produire des robots ? De petits bras électroniques qui viendraient se substituer à nous pour recycler, plonger dans les océans,ou surveiller la densité carbonique de notre atmosphère..
Le site Ecofriend vient d'établir le Top 10 des robots verts. En voici quelques un...
L’Eco-Pod est le robot fermier des architectes Howeler+Yoon de Boston et des designers du cabinet Squared Design Lab. La tache qui lui est assignée : faire pousser des algues sur des immeubles inachevés. Ce bras robotisé surveillerait leur croissance, et planterait des pieds de ces plantes, assez inhabituelles en ville. Ensuite, les algues sont récupérées pour faire du biofuel.
Le Slocum est développé par une équipe de scientifiques du Woods Hole Oceanographic Institute et de la Webb Research Corporation. Crée pour observer les effets des changements climatiques dans l’océan, ce robot utilise un système de propulsion unique, qui exploite les différences de températures aquatique pour se mouvoir.
Dans le futur, beaucoup de choses seront réalisables, même nos rêves les plus fous. Enfin, c’est ce qu’on veut nous faire croire. Pour le designer Haneum Lee, le concept d’énergie renouvelable se matérialise de manière assez concrète, simple, et efficace : il a mis au point un réverbère alimenté en énergie par…des ordures ! A la base de la lampe, une poubelle, dans laquelle les piétons peuvent jeter leurs déchets alimentaires, qui se transforment en compost. Le méthane qui s’échappe du pourrissement crée de l’énergie, alimente la lampe, et ce, tant qu’il y a des matières dans la poubelle. Si le concept est astucieux, les journalistes du site américain Inhabitat pointent quand même du doigt les limites du projet. Quelle quantité de déchets faut-il pour que le réverbère s’illumine à plein régime ? Que se passe-t-il si un piéton jette autre chose que des déchets alimentaires ? Si les réponses sont encore assez floues, elles ne devraient pas trop décevoir : ce projet est quand même une sacrée bonne idée.
Durabilité= ? Utilité ? Tous les objets qui nous entourent devront-ils servir à quelque chose ou disparaitre ? Plus sérieusement, et si, à l’avenir, les nombreuses plaques d’égouts qui jonchent nos trottoirs servaient à quelque chose ? A produire de l’énergie, par exemple ? C’est en tout cas le pari lancé par deux designers coréens Cheolyeon Jo and Youngsun qui proposent de rendre les plaques d’égouts intelligentes. Le concept est une peu tordu : le plaques récupèrent l’eau de pluie, l’eau actionne une sorte de moulin (ventilateur) qui génère de l’électricité, qui actionne l’affichage électronique lorsque qu’un passant marche sur la plaque… Un affichage électronique destiné à annoncer, lorsque l’on marche (deux secondes) sur le côté droit, la direction du métro et, sur le côté gauche, celles des bus. Difficile d’imaginer ce que cela pourrait donner, a-t-on vraiment le temps, lorsque l’on marche dans la rue d’être aussi attentif, de s’arrêter et de fixer un écran à cristaux liquides au sol ?
Via Inhabitat
Le vent s’engouffre naturellement dans le lit de la rivière Han à Séoul, un vent fort, qui pourrait, dans un avenir proche, alimenter proprement de belles lampes éoliennes et éclairer le pont magistral qui relie ses deux rives. Ce projet, qui s’inscrit dans le plan de rénovation urbaine de la capitale Sud Coréenne, est celui du designer Kyung Kuk Kim. D’après lui, l’électricité produite par ces lampes LED, pourraient même fournir de l’énergie à d’autres lampadaires, notamment ceux qui se trouvent sur le pont.
Wind Lamp by Kyung Kuk Kim from Takashi Yamada on Vimeo.
Via Yanko Design
Noël en temps de crise écologique
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