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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...

Des implants solaires pour rendre la vue aux aveugles?


jeudi 31 décembre 2009

Pour les chercheurs de Stanford, le soleil n'est plus l'ennemi des yeux. Grâce à de mini-récepteurs photovoltaïques placés derrière une rétine défaillante, les rayons lumineux pourraient rendre la vue aux aveugles...


L'énergie solaire au secours des aveugles

Des chercheurs de l’Université Stanford ont récemment annoncé qu'ils avaient mis au point une rétine artificielle fonctionnant à l'énergie solaire, qui permettrait rendre la vue aux aveugles. Contrairement aux technologies développées  précédemment, ce nouvel implant permettrait, via des cellules photovoltaïques, de fournir la puissance électrique nécessaire à la transmission des données de l’œil au cerveau. Ce nouveau dispositif, constitué de minis capteurs solaires placés derrière la rétine, est également doté d’une une caméra vidéo externe pour la capture des images, d’un mini PC pour le traitement du flux, et, d’un écran LCD (proche de l’infrarouge) directement intégré dans des lunettes, pour la transmission des impulsions lumineuses de l'appareil photovoltaïques aux yeux. Ainsi, ces impulsions lumineuses produisent de l’électricité dans l’implant, qui transmet des signaux à l'œil, que le cerveau peut transformer en images (floues). D’après le chercheurs, cet implant solaire de seulement quelques millimètres devrait permettre aux aveugles d’accéder à une vision de 20/200, soit l’équivalent d’une vue très faible, mais espèrent parvenir très vite à 20/100, ce qui permettrait au porteur de reconnaître des visages et de lire des gros caractères.
























Via Inhabitat

Pour en savoir plus, le site de l'Université de Stanford




Pourriez-vous vivre dans une maison instantanée?

Rapide à construire, les cylindres de béton Instant Houses du designer polonais Hugon Kowalski (H3AR Architecture and Design) ont remporté le premier prix d'une compétition étudiante internationale de création de mini-maisons résidentielles temporaires. Fabriquée à partir de matériaux durables et/ou recyclables, comme des panneaux de polystyrène extrudés (mis sous pression) pour l'isolation thermique, ou l'apposition de panneaux solaires sur le toit, l'Instant House à vocation à servir de logement étudiant. Répondant parfaitement aux contraintes de production (rapidité et gain d'espace) fixées par le concours, cette demeure minimaliste présente néanmoins une grosse lacune...elle n'a pas d'escalier! Pour accéder à leurs chambres, les étudiants les plus agiles devront donc se contenter de grimper par l'échelle.

Via Green Muze



Le climato-scepticisme nuit gravement à la démocratie


Le journaliste Ross Gelbspan, prix Pullitzer 1984 et figure de proue des questions climatiques, vient de publier une vidéo, The heat is online, dans laquelle il expose les moyens de désinformation utilisés par les grandes compagnies pétrolières et de charbonnières, pour démontrer que le réchauffement climatique de cause anthropique n’existe pas. Spécialiste de la mouvance climato-sceptique, ce reporter enquête depuis des décennies le lobbying effectué par ces big oil and coal compagnies, des bakchichs offerts scientifiques pour fausser leurs données, aux financement du terrorisme informatique (voir l’affaire des emails piratés). Si cette vidéo est un peu longue, elle dure 23 minutes, le premier tiers, concernant les campagnes de désinformation, est édifiant. On y apprend notamment qu'en 2001, le docteur Robert Watson, de l'IPCC (GIEC), s'est fait licencier de son laboratoire après avoir déclaré que "le gouvernement n'en  faisait pas assez dans lutte contre le réchauffement climatique", suite à des pressions d'Exxon Mobil, ou encore, que cette même société a reçu une lettre de remerciement du gouvernement américain pour avoir pris position en faveur boycott du Protocole de Kyoto...



Via Climate Process



La carte de l’éco-crime


La semaine dernière, nous vous invitions à consulter la carte interactive de l’agence de presse AP désignant les bons et les mauvais élèves climatiques. Cette semaine, c’est l’Agence américaine pour la Protection de l’Environnement (EPA) qui dévoile une carte, plus subversive encore, géo-localisant les entreprises ayant violé des lois de protection de l'environnement. Toutes les installations recensées ont été au épinglées par l’agence pour pollution atmosphérique, aquatique et/ou terrestre et soumises à des mesures coercitives légales. Sur cette carte, l’internaute peut également se renseigner sur le montant des indemnités que les contrevenants ont du verser, et accéder à des informations sur les pollueurs de sa région.

Voir la carte, cliquez ici

Via Treehugger


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