- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
Très mauvaise nouvelle : les émissions de CO2 dérapent
- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
mardi 06 décembre 2011
Pendant que les Européens s’échinent à réduire leur dette financière, le monde accroît sa dette climatique. Un groupe de 21 climatologues a rendu public son bilan de santé du climat. Diagnostic plus qu’inquiétant.
Après avoir reculé de 1,4 %, entre 2008 et 2009 (l'un des rares effets positifs de la crise financière), les émissions carbonées sont fortement reparties à la hausse.
Selon Carbon Budget 2010, un document préparé par 21 climatologues internationaux du Global Carbon project l'Humanité s'est en 2010 délestée de quelque 33 milliards de tonnes équivalent CO2 : +5,9 % en un an ! Du jamais vu ! Pour mémoire, le taux de croissance d'émissions tournait autour de 1 %, dans les années 1990 et de 3,1 % la décennie suivante.
Les responsables de ce désastre ? Nous tous. Mais, plus spécialement les grands pays émergents. La Chine voit bondir son bilan carbone de plus de 10 %. L'Inde fait presque aussi bien (+9,4 %). Avec sa croissance de 5,8 %, la Russie paraît bien loin.
Tous ensemble, les pays émergents ou en développement alourdissent de 7,6 % leur empreinte carbone. Les pays « raisonnables » n'ont pas de quoi être fiers non plus. Les émissions américaines grimpent de plus de 4 % : deux fois plus que les rejets européens.
Sans surprise, la concentration de gaz carbonique de l'atmosphère atteint des sommets : 390 ppm, en moyenne. Là encore, c'est du jamais vu au cours des 8 000 derniers siècles.
Coïncidence : au moment où les climatologues tirent une fois encore la sonnette d'alarme, EDF investit plus de 2 milliards d'euros dans une centrale au charbon et une centrale au gaz. À elles deux, ces merveilles de technologies relâcheront entre 5 et 6 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. L'équivalent de un pour cent des émissions françaises. À la vôtre !
Seuls les ENR a production régulières peuvent réduire nos émissions :
géothermie et énergie de l'eau et de la mer ....surtout pas d'éolien ou photovoltaïque ....c'est du faux qui se développe a cause des prix de rachat exorbitants ! honteux ! c'est l'argent facile qui pollue . Exemple pour le offshore : " 28,54 % net d'impôt, rentabilité immédiate, sans frais d'entrée, sans frais de sortie Investissement minimum 10.000 € - clôture sans préavis " qui paye ? qui subit ? a qui ça profite ?
pourquoi ? il faudrait peut être se poser la question !