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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...

S'insurger pour sauver le climat


mardi 03 novembre 2009

Au Canada, les mamans prennent les enjeux de Copenhague très au sérieux et investissent la rue. Pas question pour elles de laisser les dirigeants spéculer sur l'avenir des générations futures. Un accord? Ou l'insurrection?






 La conférence de Copenhague est dans 33 jours , voir le décompte sur le site officiel

Les Mamans s’occupent du climat…

Les mères de famille canadiennes ne se laissent pas conter fleurette. Elles ont vivement interpellé leur Premier Ministre Stephen Harper (accusé de vouloir "saborder" Copenhague) la semaine dernière pour lui rappeler qu’un engagement fort à Copenhague n’est pas une option de seconde zone.

Ces femmes appelées pour l'occasion les Moms against Climate Change (mamans contre les changements climatiques) ont investi la rue, avec leurs enfants, scandant des slogans pour le moins percutants : « Si nos enfants savaient que nos leaders ne prennent pas les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ils s’insurgeraient. Après tout, c’est leur futur ! ».
Elles ont également invité les autres parents à leur envoyer des photos de leur progéniture pour qu’elles soient projetées, en continu, sur un mur près de Parliament Hill (résidence du Premier Ministre Canadien).










Tous à bord des bus du COP 15
 !

Comme vous nous l'avions annoncé précédemment, les différents délégués se déplaceront en bus lors lors de la conférence mondiale sur le climat."Le transport public est l'élément principal de notre plan de transport pour la Conférence, parce qu'il est le moyen de se déplacer le moins émetteur de CO2 et qu'il est beaucoup plus convivial que les taxis et autres voitures» explique Nis Gellert du ministère des Affaires étrangères du Danemark.
Ces bus jaunes et blancs estampillés COP 15 effectueront une navette entre le site de la conférence et l'aéroport de Copenhague toutes les cinq à dix minutes dès 6 décembre. Les trajets faciliteront les correspondances avec d'autres lignes de bus et le métro. Construits en accord avec la norme européenne Enhanced Environmentally Friendly Vehicle, la moitié d'entre eux seront des «bus légers», 20% plus économes en carburant que les autobus standard. Un effort pratique qui devrait, selon les organisateurs danois, porter un message fort et concret contre le réchauffement climatique, visible sur la voie publique.

Via COP 15 Copenhagen
 


Les 27 ne feront qu’un à Copenhague

La dernière réunion pré-Copenhague s’est ouverte hier à Barcelone où 4.000 délégués mondiaux vont débattre jusqu’au 6 novembre. Barcelone constitue l’ultime chance pour le pays développés pour surmonter les différends sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), le financement de l'aide aux pays pauvres, qui opposent pays riches, pays émergents et  pays en développement. Vendredi 30 octobre, les dirigeants des pays européens avaient préparé le terrain des ces négociations d’une manière positive, en annonçant la signature d’un accord sur les efforts financiers en direction des pays pauvres. Le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a déclaré que les Européens assumeraient l'objectif de 100 milliards d'euros par an à allouer aux pays les plus en difficulté. Ainsi, et d’après lui, « les fonds publics apportés dans le cadre d'un accord global à Copenhague devront être compris entre 22 et 50 milliards d'euros par an ».

Via L'Express

Greenpeace récidive… En Espagne

Après le Mont Rushmore et le Parlement Anglais, c’est sur la Sagrada Familia de Barcelone, monument emblématique de la ville, qu’une vingtaine de militants ont déployé une banderole de 600 mètres exhortant les dirigeants mondiaux à trouver un accord à Copenhague.









   
La plus grande inquiétude des Brésiliens? Le réchauffement climatique

Les deux tiers (65%) des citoyens interrogés dans le monde lors d’une enquête menée par l’Observatoire climatique de la banque HSBC, espèrent un accord international sur la lutte contre le changement climatique. L’attente est particulièrement forte au Brésil (86%) et au Mexique (83%) l'attente est particulièrement forte, et parmi les pays industrialisés, seuls les Etats-Unis (45%) se démarquent par leur faible niveau, la France (73%) et l'Allemagne (70%) semblant les plus motivés. C’est la troisième édition de cette enquête Observatoire HSBC de la confiance climatique, qui est menée chaque année auprès de 12.000 personnes dans 12 pays* différents. Les Brésiliens sont les seuls à avoir placé le réchauffement climatique à la première place de leurs préoccupations, même si, globalement, 79% des citoyens sondés espèrent que leur pays dépassera largement les objectifs de réduction de GES de 50% à 80% d’ici 2050.

*Australie, Canada, Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, ainsi que Brésil, Chine, Hong-Kong, Inde, Malaisie et Mexique

Via AFP


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