- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
Le réchauffement climatique fait une pause
- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
vendredi 05 avril 2013
Le discours sur le réchauffement climatique a-t-il été excessif ? La température moyenne n'a pas augmenté aussi vite que prévu,mais ce n'est pas une raison pour baisser la garde et arrêter les efforts.
Ce n'est pas à proprement parler une nouvelle. Mais cela mérite considération. Un nombre croissant - mais minoritaire - de climatologues estime que le discours ambiant tenu à propos du réchauffement climatique est excessif.
Leur argument : la température moyenne de surface n'a pas augmenté au prorata de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère durant la première décennie du siècle. Ce qui est, effectivement, incontestable. D'où de nouvelles estimations de la montée du mercure.
Des chercheurs norvégiens, anglais, suisses, britanniques et américains estiment désormais le réchauffement entre 1,6 °C et 2,3 °C d'ici à la fin du siècle, contre 3 °C à 3,5 °C dans le consensus officiel. Cette pause du réchauffement est-elle une bonne nouvelle ? Pas forcément. Pour le moment, les climatologues n'en comprennent pas vraiment la (les) cause(s). Certains parient sur une variabilité naturelle du climat plus grande qu'on ne le pensait jusqu'alors. D'autres considèrent que l'on a surestimé l'impact « réchauffant » de certains nuages. Kevin Trenberth (Pacific Marine Environmental Laboratory) affirme, lui, que l'océan absorbe plus de chaleur qu'escompté.
Cet océan d'incertitude doit justement garder les parties prenantes de toute conclusion hâtive. À supposer que le réchauffement reparte de plus belle, freiner nos politiques climatiques aurait des conséquences désastreuses. Contrairement à la température, le niveau des mers ne cesse de s'élever. Et la fonte accélérée des glaces arctiques - pas prévue au niveau actuel de température - accélérera encore ce processus destructeur des côtes et des agglomérations du littoral.
Réduire notre dépendance aux énergies fossiles ne pourra que diminuer la rente que nous versons aux pays producteurs. Améliorer notre efficacité énergétique ne pourra que créer de la richesse (il faut bien faire les travaux et changer les machines) et renforcer notre compétitivité.
Sans regrets, choisissons la décarbonisation, la seule à nous mener sur la voie de la transition écologique.
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4 commentaire(s)
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Commentaire par Gépé01
samedi 06 avril 2013 08:13
L'énergie concerne
-le climat(réchauffementclimatique)
-la technique(épuisement des ressorces)
-le commerce(prix du aril de pétrole)
-la géopolitique
-l'économie(relation entre cout du travail et prix de l'énergie)
Ce dernier point nécessite une analyse,un prix trop bas de l'énergie par rapport au cout du travail crée du chomage jusqu'à un certain seuil;qui veut étudier cette relation?
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Commentaire par être réaliste
samedi 06 avril 2013 17:23
L'analyse de Kevin Trenberth est pertinente et, contrairement à ce qu'essayent de nous faire croire les climatosceptiques, c'est une mauvaise nouvelle pour le climat: si l'océan absorbe de la chaleur il va la conserver et la rejeter pendant longtemps donc en aucune manière, sur le long terme, on peu dire que le réchauffement climatique faiblit, c'est exactement le contraire, il s'amplifie.
Illustrations ici: http://www.skepticalscience.com/big-picture.html
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Commentaire par Gépé001
lundi 08 avril 2013 11:14
Attention,l'amélioration de l'efficacité énergetique n'entraine pas nécessairement la compétitivité.Il existe une relation entre le cout du travail,les amortissements et l'énergie.A production constante,leur somme est constante et leur action dépend de leur valeur relative(conclusion des derniers prix Nobel d'économie).Ce qui me parait le plus efficace,c'est de réduire le cout du travail en transférant sur l'énergie une partie des cotisations sociales,mais je ne suis pas capable de le démontrer,c'est une simple intuition.Cela correspondrait à une taxe sur l'énergie qui permettrait de réduire notre consommation d'énergie et favoriser l'amélioration de l'efficacité énergétique.C'est ce qui correspondrait à la notion de double dividende:on améliore la compétitivité et on réduit la consommation d'énergie.Qui peut me contredire?
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Commentaire par Hervé
lundi 08 avril 2013 13:52
Contrairement a ce qui est écrit dans cet article, les vrais climatologues souvent appelés "climato-sceptiques" avaient prévu le retournement de situation actuel. Pour le moment, ça se passe exactement comme ils l'ont prédit. Patience, on sera fixé d'ici la fin de la décennie.
Par contre ça n'évolue pas du tout comme l'avaient prédit les escrocs du GIEC (Groupement International d?Écologistes Crétins)ça c'est clair. La falsification de données, extrapolations douteuses... permettent de prédire le passé mais plus difficilement l'avenir....
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