- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
Le débat sur le climat et le Giec: le vent tourne
- Rédacteur en chef de l'Usine à GES
lundi 06 septembre 2010
Avant l'été, de nombreux doutes se sont exprimés sur la réalité et les causes du réchauffement climatique, et sur le sérieux des travaux du Giec. En cette rentrée, où en est le débat ? L'avis de "l'Usine à Ges".
Le 20 juin, le Sunday Times s'excusait d'avoir lancé, en début d'année, la rumeur de l'Amazonegate (voir doc). En Allemagne, rappelle notre confrère Sylvestre Huet de Libération, le Frankfurter Rundchau a jeté aux oubliettes un papier sur l'Africagate, cette fois. Il y a quelques jours, c'est le Daily Telegraph anglais qui se repentait d'avoir présenté Rajendra Pachauri, le président du Giec, sous les traits d'un escroc international.
Cette année, les climatologues ont pas mal trinqué. Mais s'en sortent bien. Trois enquêtes, pas moins, ont totalement blanchi le paléoclimatologue Phil Jones et l'Unité de Recherche Climatique de l'université d'East Anglia des soupçons de trucage de données et autres joyeusetés (voir article). Fin juin, l'université de Pennsylvanie a conclu qu'un autre paléoclimatologue, Michael Mann, n'avait, lui non plus, pas bidouillé ses chiffres pour réaliser sa fameuse « crosse de hockey » (voir commentaire d'ABC). Malgré cela, le patron de l'Earth System Science Center est toujours poursuivi pour fraude par le le ministre de la justice de l'État de Virginie. Comprenne qui pourra.
Ce que l'on peut retenir, en revanche, c'est que l'enquête diligentée par l'ONU sur le fonctionnement du Giec n'a pas donné les résultats escomptés par ses détracteurs. En 113 pages, le rapport de l'InterAcademy Council, publié le 30 août, réfute les doutes portés sur les conclusions du dernier rapport d'évaluation du Giec. Il appelle, en revanche, le Prix Nobel de la paix à revoir son fonctionnement et son organisation. Pas facile, il est vrai, d'établir l'état de la science climatique avec un staff de 10 permanents (cf article).
Photo : Rajendra Pachauri (Wikimedia Commons)
tout d'abord le rapport de l'IAC ne parle pas de la science elle même, mais de la méthode.
et là c'est tragique. il est clair qu'il est impossible de faire de la science honnête dans ces conditions. par exemple les auteurs principaux ont toujours le dernier mot contre les avis divergents... et il y a des dizaines de critiques méthodologique fondamentales dans ce genre.
en gros, c'est un machin qui a été pris en otage par un groupe auto-proclamé convaincu d'avoir raison et qui face a la critique, use de son pouvoir de fait... le rapport est une façon polie de les traiter de (auto-censuré).
allez lire le commentaire par jipebe29 sur http://lesinfosvertes.hautetfort.com/archive/2010/08/30/climat-un-rapport-conclut-a-la-necessite-d-un-rapport-en-pro.html pour plus de détail.
sans oublier les statisticiens qui commence a attaquer les méthode car le GIEC n'a pas de vrai statisticiens dans son réseau, et n'en veut visiblement pas. http://hockeyschtick.blogspot.com/2010/08/paper-many-climate-science-papers.html
http://www.amazon.fr/GIEC-est-mort-vive-science/dp/2960047370/
Il faudrait bien que le vent se mette aussi à tourner sur les méthodes du GIEC !
On ne cesse en effet de nous expliquer que le GIEC, qui rassemble des scientifiques dont la compétence parait indiscutable, fonctionne par « consensus ».
Selon le dictionnaire Larousse, un consensus est un accord de consentement du plus grand nombre.
Ceux que l’on appelle les climato sceptiques préfèrent la démarche qui comme le préconise Descartes doit mettre en doute toutes les connaissances qui nous semblent évidentes pour établir un fondement scientifique inébranlable dont sera déduit tout le reste.
Pour le GIEC le consensus, accord de la majorité sur des points que l’on ne met pas en doute, relève peut être de la science puisqu’il est pour partie le fait de scientifiques, mais il relève surtout de la politique et pourrait être obtenu par vote, par référendum et pourquoi pas par sondage.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Notre bon François Rabelais aurait-il accepté de faire partie du GIEC ou d’en cautionner les oukases et autres conclusions péremptoires ?
Est-il possible et raisonnable en effet, ainsi que le fait le GIEC, de mélanger sans risque science et politique ?
A suivre...
Suite et fin
Il a fallu la ténacité de Louis Pasteur pour que son vaccin de la rage passe outre le consensus du monde médical dont il avait le tort de ne pas faire partie.
Sans vous inviter Messieurs les scientifiques du GIEC à faire preuve d’un peu de conscience dont on ne veut pas croire que vous êtes dépourvus, pussions nous par contre vous inviter à un peu plus de modestie, en ne considérant pas, comme le firent les géocentristes, que la terre est le centre de l’Univers, et que les petits cirons que nous sommes sur cette terre ont tout pouvoir pour régenter cet Univers et notamment agir sur les facteurs qui gouvernent le climat.
Pour en revenir à la conscience et afin que la science ne devienne pas ruine de l’âme, il serait bon que cette science dirigeât ses recherches, non plus sur le rôle illusoire de l’Homme sur le changement climatique, mais sur les conditions dans lesquelles l’humanité peut s’adapter à ce changement auquel de plus en plus d’entre nous et surtout de grands scientifiques consensuso-sceptiques croient que ne pouvons rien.
N’oubliez pas que de cette adaptation au réchauffement, entre autres, dépend l’espoir que nous avons tous que ne meurent plus de faim ces malheureux petits dont des dizaines ont disparu dans le monde depuis que vous avez commencé à lire ce commentaire.
c'est ce que l'IAC a dénoncé a mot couvert (vu qu'ils ont participé au rapport du GIEC ils peuvent pas le descendre).
la fonte des glaces surestimée de x2 parce qu'on a oublié le rebond postglaciaire
http://www.catnat.net/actualites/changements-climatiques/11289-la-fonte-
des-glaces-serait-surestimee
Les îles coralliennes grossissent au lieu de réduire, parce qu'on ignore ce que darwin a découvert en son temps
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,707884,00.html
(ya le même genre d'articles sur le delta du Bangladesh, pour les même raisons: oubli de phénomène géologiques connus, subsidence et dépot de sédiments)
La forêt amazonienne non impacté par la baisse d'humanité contrairement aux prétention source de l'amazongate
http://www.mpg.de/english/illustrationsDocumentation/documentation/pressReleases/2010/pressRelease201007041/index.html
et j'ajouterais les courbes de reconstructions des températures (cf "Le Mythe Climatique" par "Benoit Rittaud")...
maintenant la question c'est incompétence ou malhonnêteté?
manque de géologue et de statisticiens, manque de mesure de terrain, science de bureau et de calculateurs entre potes, activisme?