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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...
Hausse ou baisse des températures? Le débat reprend
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mercredi 21 octobre 2009
Vers un refroidissement climatique ? Il y a un mois, La chaîne Energie rendait compte du débat. Hier, Le Monde en fait sa Une. A un mois et demi de Copenhague, la polémique prend de l'ampleur. Et vous qu'en pensez-vous?
Les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur la mesure exacte des augmentations de température ces dix dernières années. D’après l’Université d’East Anglia et le Centre de Recherche Climatique d’Hadley, en Angleterre, elles n’auraient augmenté que de 0,02°C par an , tandis que pour le GIEC l'augmentation serait de 0,2°C/an. Pour Stefan Rahmstorf de l’Université de Potsdam, cette présentation serait biaisée car établie sur un base de 11 ans, au lieu des 10 ans de mesure classique. Incluant 1998, une année très chaude. Comme le note Paul Hudson de la BBC, 1998 fut même l'année la plus chaude de ces onze dernières années. Elle fut marquée par l’ouragan El Nino, ouragan dû à un réchauffement d’une portion du Pacifique Sud, dans un mouvement qui se déclenche tous les trois à sept ans. En 2008, c’est un phénomène antagoniste appelé La Nina qui viendra clôturer ce cycle. Ainsi, la période 1998-2008 présente, quels que soient les modes de calcul, une croissance très faible.
Pour le Godard Institute for Space Studies, l’augmentation sur cette décennie serait 5 fois supérieure à celle observée par le centre de recherche Hadley, soit de 0,1°C par an. D’après eux, si les chercheurs d’Hadley ne parviennent pas aux mêmes résultats, c’est qu’ils n’incluent pas la zone Arctique dans leurs calculs, zone où se serait produit le plus fort du réchauffement ces dernières années.
Et c’est bien au niveau de l’Arctique que le débat prend toute son ampleur. Les nouvelles, dans cette partie du globe, ne sont pas bonnes. Il serait probable, d’après le Professeur Peter Wadhams de l’Université de Cambridge (qui étudie l’Arctique depuis 1960), que, dans les vingt prochaines années, toutes les glaces d’Arctique disparaissent en été. Ainsi, ce phénomène conduirait à une accélération du réchauffement planétaire. Pourquoi ? Parce que les glaces ne réfléchiraient plus les rayons du soleil. Et, moins il y aura de glace, plus le CO2 sera absorbé dans la mer, provoquant un réchauffement supplémentaire… Si la plupart des scientifiques s’accordent pour constater cette fonte inhabituelle, une fois encore, des voix discordantes se font entendre. Le 15 octobre, le Met Office, le Météo France anglais, déclare, dans un communiqué de presse, que : « l’analyse de la mer durant l'été 2007 (année où la fonte a été la plus remarquable) montre que cette fonte est due, en partie, à des phénomènes météorologiques inhabituels ». Des phénomènes qui seraient très variables d’année en année, aidés ou non de vents dominants, qui amènent un afflux de glace dans l’Atlantique Sud. Donc, une fonte non causée par l’activité humaine…(En savoir plus : le Blog de Paul Hudson)
L'origine anthropique du réchauffement climatique serait ainsi contestée, à plusieurs niveaux, par une partie de la communauté scientifique. Pour la frange la plus radicale des opposants aux thèses du réchauffement climatique dû à l’activité humaine, appelés climato-sceptiques, le réchauffement serait provoqué par l’énergie émise par le soleil, qui est en augmentation. Après tout, et comme le souligne ironiquement Paul Hudson, 98% de la chaleur terrestre vient du soleil, non ? Pour le GIEC, rien de tout cela n’est possible : le réchauffement de ces 20 à 40 dernières années ne peut être dû à l’activité solaire.
Alors, que penser de tout ça ?
En France, Christophe Cassou, du CNRS, semble avoir trouvé la voie de la sagesse. Pour lui, il n’y a rien d’extraordinaire. « Avec une croissance (des températures) estimée à 0,2°C par décennie, l’augmentation de la température due aux activités humaines peut tout à fait être momentanément « effacée » par la variabilité naturelle du système climatique »…à suivre, d’autant que Piers Corbyn deWheatheraction, une société spécialisée dans les prévisions climatiques sur le long terme, vient d’annoncer qu’il tiendrait une conférence à Londres à la fin du mois, pendant laquelle il prouverait que les particules solaires sont quasiment entièrement responsables du réchauffement climatique…
Même si vous n'êtes pas scientifiques, je me permets néanmoins d'apporter à votre connaissance deux erreurs énormes dans votre article :
- Veuillez remplacer le /an par /décennie : "elles n’auraient augmenté que de 0,02°C par an , tandis que pour le GIEC l'augmentation serait de 0,2°C/an". Vous imaginez une hausse de 20°C en 100 ans ?! Le simple bon sens vous aurait permis de corriger par vous même.
- " l’ouragan El Nino, ouragan dû à un réchauffement d’une portion du Pacifique Sud". Le simple fait de lire l'hyperlien vous aurait permis de corriger par vous même cette erreur. El Nino n'est nullement un ouragan, c'est une anomalie climatique !!!!!
Merci
Vous pouvez le trouver sur l'adresse suivante :
http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/15/694057-Le-refroidissement-guette.html
Le Roi Soleil fait la loi, et en ce moment il hiberne profondément...
A suivre
http://canalc2.u-strasbg.fr/video.asp?idvideo=8895
Elle est très récente, septembre 2009. L'auteur, Vincent Courtillot, chercheur reconnu en géophysique (+ de 150 publications) est un des nombreux scientifiques sceptiques sur le réchauffement climatique. "Il pointe en particulier le fait que la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique devienne un dogme sur lequel aucun débat scientifique n'est possible. S'il estime qu'on observe un réchauffement climatique récemment, il souligne que son origine humaine n'est pas prouvée et que les phénomènes naturels sont sous-estimés dans l'explication de ce réchauffement climatique. En particulier, c'est le soleil qui est responsable de la majorité de l'évolution du climat, aujourd'hui comme hier. Pour avoir pris ces positions, il a été violemment attaqué."
http://www.wikiberal.org/wiki/Vincent_Courtillot
Il faudrait vraiment qu'un débat entre deux spécialistes prenne place dans vos colonnes!
Les températures ont fortement augmenté aux pôles par rapport aux années 1990, il est évident que si on les oublie ça change tout le calcul. Il est probable que la décennie 2010 soit encore plus chaude, faut-il le rappeler. On peut avoir des oscillations annuelles avec notamment El Nino, mais la tendance lourde on la connaît : on ne peut pas rejeter autant de CO2 ou autres gaz à effet de serre sans réchauffer la surface terrestre...
signé un étudiant en météorologie et climat
Quand à l'antarctique, il a atteint cette année un maximum de glaciation hivernale jamais observé auparavant.
Pour vous faire votre opinion vous même un site fort bien fait qui permet de réaliser vos graphique.
1/ La temp. baisse depuis 2003 :
http://www.woodfortrees.org/plot/hadsst2gl/from:2003/mean:1/plot/hadsst2gl/from:2003/trend
2/ elle est stable depuis 10 ans :
http://www.woodfortrees.org/plot/hadsst2gl/from:2000/mean:1/plot/hadsst2gl/from:2000/trend
réchauffement ou pas, on doit nettoyer la planète avant de continuer ces débats burlesques qui n'avancent pas depuis 20 ans