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Par Editor


Pour une « journée de l’entrepreneur » , un peu comme la « fête de la musique »…


dimanche 13 janvier 2008

Une « journée de l’entrepreneur » a été lancée à la mi-octobre, avec une ambition affichée : la refaire chaque année, la décliner aux échelons régionaux et locaux, pour qu’elle devienne « un peu comme la fête de la Musique ».


default textLancée pour la première fois le 16 octobre dernier, l’idée de cette journée annuelle (www.journee-entrepreneur.com) est de promouvoir l’esprit d’entreprise en fédérant de façon ouverte tous les acteurs qui travaillent sur ces thèmes, que ce soit dans le monde de l’entreprise ou de l’éducation.

La journée -qui sera peut-être une « semaine »- sera largement décentralisée et verra l’organisation de « journées portes ouvertes », de conférences, de rencontres entre jeunes et entrepreneurs dans les villes participantes. D’autres projets sont en préparation, comme l’organisation d’un prix destiné à récompenser un projet porté par une école ou une grande émission de télévision avec le président de la République. Selon ses promoteurs, l’émission, « C’est quoi ton moteur ? », qui se voudra populaire et pédagogique, devrait mettre face à face Nicolas Sarkozy et 30 Entrepreneurs de petites et moyennes entreprises, avec 6 grands témoins.

La Journée de l’entrepreneur a été lancée notamment par l’AFIC (Asociation française des investisseurs en capital), Ernst & Young et CRM Company group.

Parlant lors de la première journée à Paris, Eddie Misrahi, président de l’AFIC a souligné que « tout le monde est conscient, dans l’opinion publique, au niveau des pouvoirs publics, dans le secteur privé, que le développement des PME est absolument indispensable à la croissance du pays ». Or « l’image de l’entrepreneur n’est pas suffisamment mise en valeur. On parle toujours des entreprises du CAC 40 rarement des petites. Les grandes entreprise captent l’essentiel des financement de l’économie. Or ce sont les PME qui créent le plus d’emplois ».

Evoquant la comparaison avec l’Allemagne, il a remarqué que « le capital développement, c’est un moyen de renforcer les fonds propres des PME pour les faire grandir. Il faut que les petites deviennent moyennes et que les moyennes deviennent grandes. La France a trois fois moins de grandes PME que l’Allemagne, c’est une des raisons qui explique le déficit français à l’exportation. La taille, c’est la capacité à devenir international ».

« Espérons que cela deviendra un peu comme la fête de la Musique, un événement qui se démultipliera à l’infini au niveau local, régional, et au niveau national. Un événement très ouvert très œcuménique ».

Pierre Nougué, directeur associé de CRM Company Group, a estimé pour sa part qu’il faut souligner la diversité entrepreneuriale ». « On parle de la diversité politique depuis quelque temps, on mélange les origines politiques, on parle d’ouverture ». « Notre pays regorge de ressources diverses dans le monde entrepreneurial, quels que soient les origines sociales, la couleur de peau, la religion, les différents niveaux, local, régional ou national, public ou privé ».

photo© Stephen Coburn - Fotolia.com
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