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 - Président fondateur de Sauvons Le Climat

Auteur
Ingénieur et docteur ès sciences, Hervé Nifenecker est Président fondateur du collectif  Sauvons le Climat, qu'il a créé en 2004. Il s'exprime sur "la chaîne Energie" à titre personnel...

Sortir ou pas du nucléaire ? Voyons si l’Allemagne réussit…


mardi 07 juin 2011

Voici une proposition qui pourrait pacifier le débat français sur le nucléaire : attendons 2020 pour voir si l’Allemagne réussit à sortir du nucléaire tout en rattrapant les performances françaises en matière d’ émissions de CO2…


L'Allemagne a donc décidé, sous la pression de l'opinion publique et des succès électoraux des Verts, et -notons-le - sans grand débat démocratique, de sortir du nucléaire en 2022.

 La France, par la voix de François Fillon, a confirmé sa politique nucléaire et pris acte de la différence d'orientation énergétique avec son voisin.

 L'Allemagne et la France ont donc choisi deux stratégies radicalement différentes pour la production d'électricité. Les échanges entre les tenants de ces deux stratégies ont tout d'un dialogue de sourds. Il serait fastidieux de reprendre ici les arguments réciproques.

Pourquoi ne pas attendre 2020 et laisser l'expérience trancher, la Commission Européenne étant l'arbitre? 

Il se trouve qu'en 2020, une évaluation de la politique de réduction des émissions de gaz carbonique par ses membres devra être faite par l'UE. A cette époque la sortie du nucléaire de l'Allemagne sera pratiquement achevée.
 
Oui ou non la sortie du nucléaire est-elle possible tout en réduisant les émissions de CO2 ? On le verra de façon réelle, et non pas théorique.

- Si l'Allemagne est en mesure de ramener ses émissions au niveau de celles de la France, la question du nucléaire pourra être posée sur une base saine dans toute l'Europe.

- Dans le cas contraire la politique énergétique européenne devra utiliser de la façon la plus efficace possible l'atout nucléaire.
 
En France tous les partis responsables, y compris Europe Ecologie les Verts, reconnaissent qu'on ne sortira pas du nucléaire avant plusieurs dizaines d'années. Ils acceptent donc d'en courir le risque pendant ce laps de temps.

Décider d'attendre quelques années de plus pour prendre une décision définitive, informée par l'éventuel succès de la politique allemande ou son échec devrait donc être acceptable par tous
. Ceci permettra de concentrer les débats des futures échéances électorales sur les vrais problèmes : chômage, rôle de l'Europe, fiscalité, égalité sociale etc. Et que le meilleur pour la protection de la planète gagne....

Dans cette compétition vertueuse il faudra, toutefois, respecter quelques règles, en particulier pour ce qui concerne le statut des importations de courant : il faudra veiller à ce que l'importation d'électricité par un pays ne soit pas un moyen commode d'améliorer son bilan CO2.

Il est donc possible de pacifier le débat pour ou contre le nucléaire. Donnons nous le temps de la réflexion et, surtout, de l'évaluation de deux politiques radicalement différentes :
 
  • Pour diminuer ses émissions l'Allemagne devra faire un effort considérable d'économie d'énergie, développer à marche forcée ses énergies renouvelables et avancer rapidement dans la voie de la capture stockage du CO2.
 
  • De son côté, la France devra chercher à diminuer son recours aux combustibles fossiles dans les secteurs du chauffage (gaz et fioul), de la production de chaleur industrielle, des transports (transports collectifs, hybrides électriques et électriques) et poursuivre son équipement nucléaire.
 
En attendant ce grand rendez-vous de 2020-2022, faisons quelques remarques sur les conséquences immédiates de la décision allemande.
 
1) L'Allemagne est le plus gros émetteur européen de CO2, même si on tient compte du fait que c'est aussi le pays le plus peuplé des 27.
 
En moyenne, en 2008 (statistiques les plus récentes publiées par l'Agence Internationale de l'Energie), chaque Allemand émettait 9,8 tonnes de CO2, chaque français 5,74, alors que les dépenses énergétiques étaient de 4,08 tep/tête en Allemagne et de 4,16 tep/tête en France. En Allemagne chaque tep utilisée conduit à une émission de 2,4 tonnes de CO2, en France à une émission de 1,4 tonne. La différence est due, pour l'essentiel, à la différence de la contribution du nucléaire dans la production d'électricité.

2) L'arrêt des réacteurs conduira à une augmentation significative des émissions de gaz à effet de serre.
 
Comment l'Allemagne va-t-elle remplacer les 60 TWh qui étaient produits par les 8 réacteurs déjà arrêtés ? Il s'agit là de réacteurs qui fonctionnaient en base. Les électricités d'origine éolienne et photovoltaïque, parce qu'intermittentes et imprévisibles à moyen terme, ne sont pas propres à ce type de fonctionnement. Ce sont donc les centrales fossiles qui, au moins pendant quelques années, devront faire l'effort.
 La production de 60 TWh par des centrales à charbon conduira à l'émission de 50 millions de tonnes de CO2, représentant environ 6% des émissions actuelles de l'Allemagne, deux fois moins pour des centrales à gaz. Par contre, dans ce dernier cas, il faut tenir compte des émissions de méthane sur le cycle de vie, depuis la production jusqu'à la combustion. Or l'effet de serre du méthane est 60 fois plus important que celui de CO2 pendant les 25 ans qui suivent son émission, 20 fois plus si on considère les 100 années suivant son émission. On voit donc que des fuites de gaz de quelques pour cent font perdre l'intérêt du passage du charbon au gaz en ce qui concerne l'effet de serre.
 
3) L'arrêt brutal des 8 réacteurs coûtera entre 25 et 35 milliards d'Euros aux consommateurs d'électricité allemands, mais il est vrai que l'Allemagne est riche....
 
 
9 commentaire(s)
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Commentaire par Nicolas Goldberg
mardi 07 juin 2011 11:40
Bonjour,

Nous parlons souvent de l'Allemagne pour illustrer la sortie du nucléaire d'un pays. Pourtant, l'Italie a également choisi cette stratégie il y a plusieurs années et, contrairement à l'Allemagne, n'a plus aucun réacteur en activité aujourd'hui.

Un bilan peut donc être effectué pour ce pays : 21% de l'électricité consommée est produite à partir d'énergies renouvelables certes, mais 43 TWh ont été importés en 2008, majoritairement du nucléaire français (contre seulement 3 TWh exportés). Les émissions de CO2 rapportées au nombre d'habitants sont également beaucoup plus élevées que pour la France (7,18 tCO2/hab contre 5,74 pour la France).

[Réponse de l'auteur]
Vous avez raison à une nuance près: l'Italie n'avait jamais annoncé qu'elle sortirait à la fois du nucléaire et des fossiles. Lors de son referendum on ne parlait pas de l'effet de serre. Les Italiens n'ont donc pas eu de scrupules autres qu'économiques pour recourir aux combustibles fossiles. Même chose pour les Danois. Ce qui est nouveau dans le contexte actuel est que la contrainte climatique est (au moins dans les discours) prise au sérieux. La question est donc bien: est-il possible de sortir à la fois du nucléaire et des fossiles. Personnellement je ne le crois pas, mais nombreux sont ceux qui ne partagent pas mon point de vue. Nous avons l'occasion de trancher le débat par l'expérience. Occasion peut être unique.
[2]
Commentaire par Berthier
mardi 07 juin 2011 19:06
Le Président d'honneur de Sauvons le Climat fait des paris. Mais la physique, est une science exacte.
Il est évident que Madame Merkel ne rattrapera pas les émissions françaises de CO2, en 2020, les 20 GW nucléaires allemands seront remplacés par des 20 GW nucléaires et 10 GW éolien, et comme 10 GW éolien ne compense que 3 à 4 GW fossiles. Les Allemands ne pourront compenser que l'équivalent des émissions de 8 GW gaz en éteignant des centrales charbon ou lignite. Le bilan carbone ne peut être que positif (au sens mathématique) dans le secteur électrique. Il faut donc faire baisser les émissions ailleurs : les Allemands réhabiliteront thermiquement 2% du parc immobilier au lieu de 1 % ce qui devrait leur coûter autour de 6 milliards d'euros par an pour diminuer de 5 à 10 TWh-th gaz, donc 50 à 100 TWh et comme un TWh gaz thermique n'élimine les émissions que de 0,6 TWhe produit par du gaz. On ne compense les émissions que de 30 à 60 TWhe. Les émissions baisseront-elles après par de méga projets éoliens ? Il faudra remplacer le parc installé tout augmentant sa taille, ce sera donc des éoliennes plus grosses possibles mais on sera en pleine crise pétrolière et l'Allemagne regrettera d'acheter du gaz si cher, alors qu'en France, on inaugurera ASTRID. La sagesse voudrait que l'on lance un réacteur par an pour aider nos voisins peureux pendant les pénurie pétrolière.

[Réponse de l'auteur]
Je ne crois pas que ce soit seulement une question de physique, même pas principalement. Ce me semble être davantage une question économique. Et je n'ai pas l'outrecuidance de dire aux Allemands ce qu'ils doivent faire. Ceci étant, je doute que l'Allemagne puisse atteindre les performances françaises d'ici 2020. Bernard Laponche pense le contraire. Seule l'expérience pourrait nous départager.
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Commentaire par Tilleul
mardi 07 juin 2011 20:40
Hum... encore une fois des statistiques farfelues sur les émissions de gaz à effet de serre...

L'Italie et la France émettent la même quantité de gaz à effet de serre soit 8 teqCO2/habitants.

( http://www.eea.europa.eu/publications/european-union -greenhouse-gas-inventory-2011 page 13 du résumé...)

Par contre d'accord avec Hervé Nifenecker, autant attendre 2022 et les résultats de l'Allemagne avant de se mettre à dépenser des milliards d'euros d'argent public dans le renouvellement et la réhabilitation du parc nucléaire français. Pas la peine de faire faire une cure de jeunesse au minitel si nos voisins sont déjà à l'internet...

[Réponse de l'auteur]
Les statistiques que j'utilise sont celles fournies par l'Agence Internationale de l'Energie. Le lien que vous donnez est faux. J'ai obtenu le résumé suivant: Annual European Union  greenhouse gas inventory 1990–2008 and inventory report 2010 sur le site de l'EEA. Je n'ai pas de raison de penser que l'un des deux organismes se trompe. Par contre, les statistiques ne correspondent pas aux mêmes quantités: l'AIE se limite aux émissions de CO2 pour le secteur de l'énergie. L'EEA tient compte des autres gaz à effet de serre, particulièrement le méthane et le protoxyde d'azote surtout émis dans le secteur agricole. Si on prend au sérieux les deux chiffres on trouve que les émissions CO2 equivalent des secteurs non énergétiques correspondent à 111 MtCOEeq pour l'Italie, 159 MtCO2eq pour la France et 154 MtCO2eq pour l'Allemagne. Ces chiffres sont à rapprocher des surfaces agricoles de 12,7 Millions d'ha pour l'Italie, 27 millions pour la France et 17 pour l'Allemagne. Pour ce qui est de la discussion sur le mix énergétique c'est évidemment les valeurs fournies par l'AIE qui sont à prendre en compte. Finalement si on calcule les émissions par tête pour les deux secteurs (énergie et hors énergie) on trouve les valeurs suivantes: Allemagne: 9,8 et 1,9 France: 5,7 et 2,47 Italie: 7,2 et 1,85
[4]
Commentaire par Berthier
mardi 07 juin 2011 22:14
Pardon pour mon précédent message tapé trop rapidement , il y a une erreur : la tendance actuelle de l'Allemagne, qui était déjà engagée dans un processus de sortie du nucléaire est de remplacer le nucléaire par 20 GW GAZ et 10 GW éolien. Une fois cette politique poursuivie, on voit bien comment vont augmenter les émissions. Pour que les émissions du secteur électrique n'augmentent pas, il faudrait qu'en dix ans, on installe 50 à 60 GW d'éolien off-shore. Où une telle annonce a-t-elle était faite ?
Je ne sais pas où était "l'outrecuidance", lorsqu'il est question de lancer un réacteur par an , il s'agit de le faire en France, n'est-ce pas le programme de Sauvons le Climat ? Mais de toutes façons, on a bien le droit de s'exprimer sur la politique allemande, tellement nos intérêts et nos destins sont imbriqués. Eux se gênent pas pour parler du nucléaire français et promouvoir les éoliennes dans notre pays par groupes de presse interposés.
Tant au niveau monétaire qu'énergétique, une explication franche vaudrait mieux qu'une cohabitation froide.

[Réponse de l'auteur]
Je ne parlais que de mon outrecuidance personnelle si je voulais dire aux Allemands ce qu'ils doivent faire.
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Commentaire par Carl
mercredi 08 juin 2011 08:48
un peu facile non !!!! importation électricité de France + retour au charbon + plus ces stupides et monstrueuses éoliennes ....
Il est temps de se poser , de faire un grenelle de l'énergie et faire des choix a moyen et long termes plus intelligents , plus économiquement viables et plus écologiques ...aussi !


[Réponse de l'auteur]
C'est vous qui proposez des solutions aux Allemands. Je n'ai rien dit de tel. En tous cas nos amis allemands n'ont pas fait un Grenelle de l'énergie avant de prendre leur décision. Un examen sérieux des choix énergétiques de l''Europe aurait tout à gagner à attendre de voir ce que peuvent faire les Allemands, et ce que peuvent faire les Français. En 10 ans la France peut faire des progrès considérables sur ses émissions de CO2 et de GES en général en renonçant à l'utilisation du fioul et du gaz pour le chauffage, en développant l'électrification des transports, en améliorant les performances thermiques du bâtiment existant, en améliorant les pratiques agricoles sur le plan des émissions de CH4 et de N2O etc. D'ici 2022 nous aurons aussi les idées plus claires sur les avantages et inconvénients des réacteurs de 4ème génération (ASTRID). De leur côté les Allemands sauront jusqu'où on peut pousser la production d'électricité par des sources intermittentes , quelles sont les perspectives de stockage de l'électricité, quelles sont les possibilités offertes par l'utilisation de la biomasse pour produire chaleur, électricité et biocarburants etc.
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Commentaire par Carl
mercredi 08 juin 2011 09:57
tout a fait d'accord avec l'auteur en réponse point 5 . ...ceci dit j'ai quand même le sentiment qu'en France on mise sur des fausses et malsaines solutions comme l'éolien industriel et le photovoltaïque au nord de la France en tous les cas . Un grenelle de l'énergie comme le propose la FEd permettrait de mettre tout a plat , réfléchir a des solutions , miser sur les meilleurs tecnologies dites renouvelables , stratégies , recherches a faire, économies d'énergies ... mieux réfléchies ...en 10 ans on peut faire des progrés considérables comme vous l'avez dit ...c'est tellement vrai ...En France on baisse le crédit d'impôt sur la géothermie par exemple et on s' apprête a dépenser des dizaines de milliards pour des technologies bien faibles , aléatoires , malsaines , polluantes et destructrices de l'environnement !!!! je comprend pas ça ...........
maintenant comme vous l'avez dit c'est trés intéressant d'observer les Allemands . ...

[Réponse de l'auteur]
Le sujet de l'éolien et du PV en France continentale mériterait plusieurs articles! Ni l'un ni l'autre ne présentent, en France, d'intérêt en ce qui concerne les émissions de CO2. De ce point de vue il vaudrait mieux utiliser les fonds collectés par la CSPE pour améliorer l'isolation des bâtiments anciens. L'éolien se justifie bien davantage en Allemagne, au Danemark, en Espagne, car, dans ces pays, la production éolienne se substitue à une production fossile. En Espagne le PV est utile dans la mesure où il est produit au moment où les climatiseurs tournent à plein. Il est cher, mais au moins il est utile....Alors on nous dit que la France doit construire éoliennes et PV pour faire naître une filière. C'est oublier que nous sommes dans un marché européen et que rien n'empêche les industriels français de concourir pour les marchés allemands, belges, espagnols etc. AREVA semble l'avoir compris. Combien d'autres, à part le pionnier Vergnet?
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Commentaire par Carl
jeudi 09 juin 2011 08:41
Bonjour , mis "a part le pionnier Vergnet" ( qui a une démarche plus intelligente je trouve ) j'ai quand même le sentiment que ça sera trés difficile pour nos industriels de revenir sainement dans la bataille ...et puis commercialement dire l'éolien n'est pas adapté chez nous mais chez les autres oui ....ça fait bizarre ! Et puis quand la machine sera en route il sera difficile au gouvernement de dire non a de nouveaux projets éoliens et qui vont banaliser nos paysages .... ...projets a 500 m des habitations ou a 10 km au large avec des machines de 170 m de haut ...soit plus de 50 étages ...plus haut et plus massif que des lignes a haute tension devant nos côtes et plages !!! Aussi trop aléatoire, inefficace pour réduire le nucléaire et trop coûteux ça n'a aucun avenir chez nous . ..
mon avis c'est que comme nos industriels sont capables de passer du nucléaire a l'éolien ...ils devraient surtout se spécialiser dans des technologies pas encore matures mais prometteuses et plus adaptées a la France , l'objectif de réduire le nucléaire , ceci sans augmenter le CO2 ....et pas encore trop concourus ! Là ça serait du business propre ! bien cordialement

[Réponse de l'auteur]
En ce qui concerne les industries d'exportation, juste une anecdote personnelle: lors de ma première (et dernière pour l'instant) visite au Japon l'Europe était envahie de motos japonaises. Je pensais donc voir des milliers de motos au Japon. Je ne pense pas en avoir vu une.....Compte tenu des règles du marché européen, ce qui compte c'est d'être le premier, ou l'un des premiers à apparaître sur un créneau. Si on construit un champ d'éoliennes en France le promoteur (même une collectivité locale ou l'état) n'a pas le droit de favoriser un constructeur national. L'argument industriel tombe donc. Par contre, si un industriel français innove suffisamment pour être parmi les premiers présents sur un créneau (n'importe où en Europe) il a toute les chances d'emporter une part de marché. Les grands projets off shore sont dans le Nord de l'Europe. Les industriels français ont autant de chances que les autres dans le domaine des grandes éoliennes et AREVA, au moins, est présente sur ce créneau après rachat d'une entreprise allemande. Mon point est qu'il n'y a pas besoin de construire des éoliennes en France pour avoir de fabricants français d'éoliennes.
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Commentaire par Carl
jeudi 09 juin 2011 14:21
Bonjour Hervé Nifenecker , permettez moi d'en douter . ...maintenant il vrai qu 'il arrive que des suiveurs rattrapent les leaders . En attendant de nombreuses zones éoliennes se font actuellement en France et il y a aussi 4 à 8 zones offshores envisagées bien trop proche des côtes ! .... je continue donc a penser que la France devrait plutôt investir sur d'autres technologies matures , immatures et d'avenir qui lui soient adaptées et qui ensuite pourront êtres exportées avec une bonne longueur d'avance .
Sinon je partage nombreux de vos points de vue .
cordialement .

[Réponse de l'auteur]
S'il s'agit de dire qu'il y a mieux à faire, en France continentale, que de construire, à grands frais pour les cochons de consommateurs d'électricité, des éoliennes et des panneaux PV je suis bien d'accord avec vous! Il vaudrait largement mieux affecter la CSPE à la R et D et aux actions d'efficacité énergétique.
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Commentaire par Carl
jeudi 09 juin 2011 14:39
Bravo ..100% daccord
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