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Lu dans le débat : va-t-on vers un refroidissement ? et le méthane ?


lundi 14 septembre 2009

Les débats de "la chaîne Energie" apportent souvent des références intéressantes d'articles en ligne ou des controverses à prendre en compte. En voici quelques unes.


Sous le pseudo Konebien, un internaute doute toujours que le réchauffement climatique dépende de l'activité humaine. "Les détracteurs (et il y en a, pas que des farfelus ) sont inaudibles dans les médias tous acquis à la nouvelle religion verte", écrit-il à Hervé Nifenecker. Un autre, Thierry, va dns le même sens et n'exclut pas que le Giec "reconnaisse le caractère principalement naturel du réchauffement climatique, comme l'ont affirmé leurs membres, M. Mojib Latif et Mme Vicky Pope, à la 3e conférence sur le climat de Genève". Il cite un article de New Scientist à ce propos, selon lequel un refroidissement pourrait précéder le réchauffement.

Hervé Nifenecker, dans sa réponse, n'est pas convaincu : "Oui, nous croyons que l'augmentation rapide des concentrations de GES dans l'atmosphère est due aux activités humaines. Personne n'a démontré de façon crédible que les GES n'avaient pas d'influence sur le climat et la température. Ce qui peut être discuté, c'est la rapidité du réchauffement et son caractère plus ou moins dangereux. Pour une discussion plus approfondie je vous renvoie au site de « Sauvons le Climat » : Que penser des arguments des climato-sceptiques

Certains relèvent aussi qu'il y a bien d'autres gaz à effet de serre que le CO2, notamment la vapeur d'eau et le méthane (CH4).
Quelques explications de l'auteur, accompagnées de deux graphiques :
 
"Oui, il y a d'autres GES que le CO2. Le plus important est l'eau (personne ne le nie); mais la tension de vapeur de l'eau s'équilibre rapidement avec la température. Donc la vapeur d'eau amplifie une éventuelle augmentation de la température mais ne la crée pas. Ceci a été le cas lors de la sortie ou de l'entrée dans le périodes glaciaires.

Le CH4 et les oxydes d'azote, poursuit Hervé Nifenecker, sont de redoutables GES. Le CH4 provient en partie (environ 40%) de l'agriculture, à peu près autant du secteur de l'énergie (fuites de gaz), et une autre partie des émissions des décharges d'ordures. En ce qui concerne l'agriculture l'origine est, bien sûr, l'élevage de ruminants mais aussi de la riziculture. Entre 1970 et 2004 les émissions de CH4 ont cru de 50% environ (voir Illustration 1 ci-dessous).  Par contre, les émissions de CO2 ont cru de 100% pendant la même période, et désormais, le CH4 ne représente plus que 20% des émissions de CO2 (25% en 1970). Remarquez que taxer le gaz c'est aussi taxer indirectement le CH4 émis par le secteur énergie.
 
L'illustration 2 montre que la concentration de CH4 est restée plus ou moins constante entre 2000 et 2006. Et puis il semble que l'augmentation aie repris depuis 2006. Sans en être sûr on pense que cette augmentation est due au dégazage du méthane par le permafrost. Si c'est le cas la seule manière de lutter contre la tendance est de limiter le réchauffement et, donc, les émissions anthropiques.

Il est probable qu'à Copenhague le CH4 et les oxydes d'azote seront effectivement mis sur la sellette.

Illustration 1 : Evolution des émissions de GES (en équivalent CO2) en fonction du temps (Source GIEC)




9 commentaire(s)
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Commentaire par LeBoss
lundi 14 septembre 2009 19:27
Que l'un des meilleurs scientifiques modélisateur du GIEC* vienne démontrer devant 1500 spécialistes du climat, preuves à l'appui que le GIEC s'est trompé, que depuis une décennie la température de la planète s'est refroidie et qu'elle continuera à la faire pendant encore au moins 20 ans et c'est tout ce que vous avez à dire.
D'autant plus que deux autres des plus grands spécialistes du climat l'appuient et viennent dire que les prévisions conçue par ordinateur sont faussées (biased en anglais).
Vicky Pope, qui n'est pas au GIEC mais au MET(Le plus grand centre météo du monde par sa capacité d'ordinateurs,confirme que ces dires ne sont pas isolés.

C'est un peu court, jeune homme...
* Le GIEC est l'organisme onusien qui il y a une vingtaine d'année nous a vendu l'idée du réchauffement climatique avec une courbe de températures qui grimpait au ciel en qq années et nous conduisait dans une poêle à frire certaine(j'ai failli écrire anées)...
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Commentaire par Samantha
mardi 15 septembre 2009 10:55
Il me semble que le GIEC fait très bien son boulot. Le vrai problème vient des médias et des politiques qui relayent les propos de cet organisme sans tenir compte ne sa nature réelle. Les conclusions de ses rapports sont écrites dans son statut.
Il est surprenant de voir que les journalistes de la Pravda des années 70 étaient plus critiques que l'ensemble de leurs confrères de l'ouest de 2009.
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Commentaire par vieil observateur
mardi 15 septembre 2009 12:48
Mais qui croire, nom de nom ! certes, ces experts parlent d'un refroidissement pendant 10 à 20 ans, avant un réchauffement, et ils mettent en garde contre l'exploitation qui pourrait être faite de leurs études (et qui a démarré apparemment...). Mais c'est quand même le genre d'affirmation qui devrait être plus commentée dans la presse.
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Commentaire par Marie Durand
mardi 15 septembre 2009 12:59
"Personne n'a démontré de façon crédible que les GES n'avaient pas d'influence sur le climat et la température" tout est dit. Il est aisé de douter de l'influence du C02 sur le réchauffement climatique ou tout simplement sur la pollution atmosphérique, mais pouvez vous démontrer sa neutralité? La pollution humaine, qu'elle soit ou non facteur aggravant de la dégradation de la couche d'ozone est nocive à l'Homme. Ne pas contrôler les émissions de CO2 est, à mon sens, incompréhensible.
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Commentaire par Hervé Nifenecker
mardi 15 septembre 2009 16:34
Je ne suis pas un expert climatologue ni, je pense, les intervenants sur ce blog. Par contre je connais bien certains climatologues français et je sais que ce sont des scientifiques honnêtes et compétents. Les travaux du GIEC Groupe 1 sont faits par des scientifiques de cet acabit. Et les soupçons qui les entourent sont absolument injustifiés. Comme tout résultat scientifique, les résultats du GIEC ne sont pas paroles d'évangile. Ils sont toujours susceptibles d'amélioration. Les travaux de l'équipe de Munich (Latif) sont tout à fait dans le cadre de l'amélioration des prévisions du GIEC et correspondent à un meilleur traitement de la dynamique de l'océan dans ces calculs. Il semble que l'oscillation Atlantique puisse amener un ralentissement du réchauffement en Europe et Amérique du Nord pendant quelques années. Ce serait tant mieux, bien sûr, et ce répit nous donnerait l'occasion de réduire nos consommations de combustibles fossiles plus tranquillement... Mais un répit de quelques années ne signifie pas du tout la disparition de la tendance lourde. Et, très probablement, après ce répit éventuel, la reprise du réchauffement se fera encore plus brutale. Voir le bon article de la BBC: http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7376301.stm
Ceci étant, il est clair que nous aimerions tous pouvoir continuer à dormir sur nos deux oreilles, avec un lâche soulagement, comme les français au lendemain de Munich
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Commentaire par konebien
mardi 15 septembre 2009 19:01
il serait sûrement bien que l'Expansion se procure le livre du Professeur australien Ian Plimer dénommé Heaven And Earth qui démolit scientifiquement toute la thèse du réchauffement climatique par l'activité humaine/Cette thèse, selon l'auteur, est contraire à tout ce que nous enseigne la physique du soleil, l'astronomie, l'histoire, l'archéologie et la géologie..Ian Plimer est professeur de géologie minière à l'université d'Adélaide
c'est donc sur des croyances et non des faits scientifiques que l'on bâtit de nouvelles chimères , que l'on va gaspiller beaucoup d'argent dont beaucoup de petits malins seront ravis d'être là au bon endroit au bon moment
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Commentaire par Seb L
mercredi 16 septembre 2009 13:01
Il suffit d'ajouter que bien avant que qui que soit puisse polluer, la planète a déjà connu des variations climatiques de grande amplitude (+/-5°), attestées par des analyses de carottes prélevées dans les calottes glaciaires. De plus, de la corrélation entre concentration en CO2 atmosphérique et température, on n'est apparemment incapable de dire lequel est la cause et lequel est la conséquence......
Bref, nous en sommes en présence d'une mystification pseudo-scientifique dont on se demande bien quels sont les bénéficiaires.
D'autre part, pour qu'un scientifique puisse travailler, il faut qu'il soit soutenu financièrement. Difficile de l'être quand on rame à contre-courant. le même phénomène (hélas) se voit pour ceux qui veulent travailler une hypothèse contraire à celle du "big-bang".
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Commentaire par pytheas
mercredi 16 septembre 2009 13:51
Il est urgent de ne rien faire !! plutôt que lutter contre un éventuel réchauffement climatique (dont les conséquences négatives sont à démontrer), occupons nous des vrais problèmes écologiques : accès et gestion de l'eau, pollutions agricoles et atmosphériques, etc.
Il est quand même génial de vivre dans un pays qui promeut l'utilisation du diesel, bien plus polluant (particules nocives, oxydes d'azote provoquant les pollutions à l'ozone !), pour économiser quelques grammes de CO2 ! Mais nous n'avons encore rien vu ; bientot, la taxe carbone ! Soit une usine à gaz fiscale et technocratique quand il eut été si simple d'augmenter les taxes sur les énergies fossiles.
Enfin, ça occupe des gens.

Que les écolo-totalitaires veulent la fin de l'humanité, on a bien compris... la nature est tellement belle sans l'homme (ou alors juste quelques sauvages vivant nus et dont l'espérance de vie n'excède pas les 30ans) Mais que les gouvernements européens (car, si j'ai bien compris, y'a que nous qui imposons des règlements baroques à visée fiscale) écoutent ces illuminés misanthropes en dit long sur la déliquescence de l'esprit des lumières et de la démocratie sur notre vieux continent.
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Commentaire par Jean
lundi 21 septembre 2009 15:01
Les scientifiques sont vraiment des rigolos, après nous avoir vendu le réchauffement on va nous vendre le refroidissement et ensuite le statu quo, pendant ce temps on va payer la taxe carbone pour le réchaffement, ensuite ce sera la taxe carbone pour le refroidissement et enfin la taxe carbone pour le statu quo, pour finir ceux qui auront empochés les taxes seront mort de rire.