Participez aux débats sur l'énergie de demain

Auteur
Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...

Les débats qui vous ont passionnés en 2009


mardi 05 janvier 2010

« La chaîne Energie » a l’ambition de susciter le débat, même s'il est très vif, sur les grands problèmes de l’énergie et du développement durable.


Mais qui est pro éole ?

En 2009, la chaîne Energie a consacré 18 sujets à l’énergie éolienne, qui ont engendré plus de 800 commentaires. Ces chiffres montrent, sans conteste, que l’éolien est le sujet préféré de nos lecteurs. Qu’ils soient polytechniciens, représentants de syndicats de défense des énergies renouvelables, ou porte-drapeaux des associations anti-éoliennes, nos contributeurs ont débattu, sans relâche, du développement de l’éolien en France. Début décembre, la publication de la réponse de Raphaël Claustre, Président du Comité de Liaison des Energie Renouvelables, à la tribune de Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, intitulée «Energie éolienne : mensonge et marketing » n’a pas manqué de mettre le feu aux poudres pour achever cette année de débats enflammés.

Pendant près d’une semaine, les commentaires ont plu sur le site, dévoilant les armes d’une  guerre entre pros et antis. Les antis, d’ordinaire très organisés et maîtrisant parfaitement l’outil Internet, ont du se livrer à une véritable chasse à l’homme pour tenter de dévoiler l’identité d’un proéole très présent, répondant systématiquement à tous les commentaires…Pourquoi l’éolien, à l’instar d’autres sujets polémiques, comme le nucléaire ou les agrocarburants, déchaîne-t-il autant les passions ? En est-il de même chez nos voisins hollandais ou allemands, où les éoliennes sont bien plus nombreuses ? En tout cas, ce problème de société, loin d’être subsidiaire, mériterait d’être analysé par des sociologues…

Voir l’intégralité des commentaires, cliquez ici.

Pour les antis, le problème de l’éolien réside avant tout dans sa faible productivité -due à l'intermittence de production- mais pas seulement : le coût du kilowatt-heure et les atteintes au paysage sont également les deux arguments qui reviennent de manière récurrente. En septembre, la révolte a atteint son paroxysme,  lorsqu’ont été dévoilés 9 projets d’implantation d’éoliennes non loin du Mont Saint-Michel, site classé au patrimoine mondial par l’Unesco. Pour interpeller le gouvernement, Jean-Louis Butré et la FED avaient organisé une marche solennelle sur ce lieu historique, dénonçant «la (visibilité) à plus de 20 km, (de) ces éoliennes (qui) culmineraient à 225 m sur les crêtes des rivages qui bordent la baie».

Ces considérations esthétiques n'émeuvent guère les pro-éoliens qui dénoncent les arguments «passéistes» de leurs adversaires, proférés selon eux par des «châtelains» qualifiés de  «consommateurs déresponsabilisés». Car les pro-éoliens se veulent défenseurs de l’intérêt général, par opposition aux intérêts particuliers défendus par les antis, incarné par le Grenelle de l’Environnement, qui fixe à 23% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français à l’horizon 2020. Pour eux, la France devra créer ces 20.000 mégawatts d’énergie éolienne supplémentaires pour atteindre ces objectifs, consubstantiels à la lutte contre le réchauffement climatique…

L’année du Climategate


Un autre sujet de discorde, qui a engendré une centaine de commentaires dans nos colonnes, porte sur les causes du réchauffement climatique. Acquise aux yeux d’une majorité de scientifiques, représentés par le Giec, la lutte contre le réchauffement climatique d’origine anthropique (humaine) est pourtant vivement contestée, depuis quelques années, par une mouvance qualifiée de climato-sceptique (voir l’enquête du journaliste américain Ross Gelbspan ).  A la fin de l’été, l’un de nos chroniqueurs, Hervé Nifenecker, écrivait : «Oui, nous croyons que l'augmentation rapide des concentrations de GES dans l'atmosphère est due aux activités humaines. Personne n'a démontré de façon crédible que les GES n'avaient pas d'influence sur le climat et la température. Ce qui peut être discuté, c'est la rapidité du réchauffement et son caractère plus ou moins dangereux », en réponse à un internaute, qui, sous le pseudo konébien, lui disait à propos des sceptiques : « Les détracteurs (et il y en a, pas que des farfelus ) sont inaudibles dans les médias tous acquis à la nouvelle religion verte".

Cet internaute mettait en effet le doigt sur un point intéressant : les thèses réfutant les effets de l’activité humaine sur le réchauffement climatique, n’avaient eu, jusqu’ici, que très peu de résonance dans les médias. En septembre, la chaîne Energie s’est donc intéressée de près à ces voix discordantes, dans un article intitulé « Vers un refroidissement climatique ? Le débat continue ». La thèse scientifique relatée dans cet article, selon laquelle une période de refroidissement (pour les deux décennies à venir) pourrait précéder celle d’un réchauffement, a fait sensation chez nos lecteurs, nous remerciant de «relayer cette information selon laquelle le soit-disant consensus sur le climat n'existe pas». D’autres commentaires, plus clivés, dénonçant «une incompétence totale des experts du Giec», nous ont incité à aller plus loin dans notre analyse. Un mois plus tard, nous reprenions le débat sur cette éventuelle « pause du réchauffement », pour finalement conclure que les scientifiques du Giec, loin de nier l’existence de causes naturelles au réchauffement, en contestaient simplement l’importance.

C’est l’affaire des emails de climatologues piratés, surnommée Climategate par nos confrères américains, qui relancera la polémique au niveau mondial, en donnant du grain à moudre aux climato-sceptiques. Si les experts du Giec, comme Mojib Latif acceptent de «poser les questions qui fâchent », pour les soumettre au débat, pour d’autres scientifiques, comme Vincent Courtillot, il n’y a pas de place à accorder au doute. Interviewé par Charles Haquet (animateur de la chaîne Energie) à la veille de la conférence de Copenhague, le géophysicien n’a pas mâché ses mots en affirmant, que pour lui, c’était «surtout le soleil qui (était) responsable du réchauffement climatique»… ouvrant à nouveau la porte à une flopée de commentaires, l’accusant même d’être «négationniste» ! En attendant le prochain sommet sur le climat, qui doit prendre place à Mexico, le débat promet donc de se poursuivre…et d’être vif ! A suivre…

2009, mauvaise année pour l'EPR


Si la chaîne Energie à pour vocation de susciter le débat sur les enjeux énergétiques de demain, les questions relatives au nucléaire occupent une place toute particulière dans nos colonnes. En 2009, l’industrie du nucléaire a été la cible, à de nombreuses reprises, d’attaques virulentes de la part de Stéphane Lhomme (l’un de nos fidèles contributeurs), porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire. La cible de ces attaques ? L’annonce faîte par Nicolas Sarkozy, le 29 janvier, de son intention de faire construire une 2ème centrale EPR, près de celle de Flamanville.

Cette annonce, qui a réconforté une industrie freinée dans son développement par la crise économique, a suscité, a contrario, de nombreuses interrogations chez les antis. Si pour Jacques Percebois,  directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l’Energie (CREDEN) à l’Université Montpellier I, ce nouvel EPR sera certainement une « très belle vitrine technologique pour la France » et présentera « un intérêt industriel déterminant», pour le Réseau Sortir du Nucléaire, il « fera (plutôt) peser un danger extrême sur la France en cas d’accident, qui contaminera l’environnement (de ses) déchets radioactifs».

La première partie de ces débats, sur les enjeux économiques de l’EPR et sur le traitement des déchets nucléaires, a fait l’objet d’une synthèse dès le mois de février, tant les tensions étaient vives. Nous ne reviendrons pas dessus ici, mais si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici.

En juin, le ton du débat est monté d’un cran, lorsque Stéphane Lhomme, dans un article intitulé «L’avenir du nucléaire s’assombrit sous l’ère Obama» s’est efforcé de démontrer que, sans subventions publiques, l’avenir du nucléaire américain, et donc de l’EPR, était fortement compromis. Car Obama, en ces temps de crise, avait affiché sa préférence aux énergies renouvelables, en leur allouant les 50 milliards de dollars attendus par l’industrie nucléaire. Ainsi, deux chantiers de construction d’EPR avaient été annulés, laissant la porte ouverte aux attaques des antis. Pour Nicolas Goldberg, consultant chez Sia-Conseil, M. Lhomme, se trompe de débat : «Le nucléaire et les énergies renouvelables ne doivent pas être en concurrence. L'ennemi, ce sont les émissions de CO2 contre lesquelles le nucléaire ET les énergies renouvelables doivent être développés en parallèle pour lutter contre le réchauffement climatique». Malgré un front uni de défense autour de l’EPR, le débat ne s’est pas arrêté là. Areva, par le biais de Jacques Besnainou,  a répondu dans nos colonnes, et c’était une première, à Stéphane Lhomme. Dans sa tribune, le Président d’Areva Amérique du Nord a confirmé le maintien d’un grand nombre de projets nucléaires aux Etats-Unis, rappelant à son détracteur l’importance pour l’économie française, que des entreprises comme Areva puisse soutenir le développement énergétique de leur voisins américains.

Loin d’amener à une trêve, ces débats enflammés (lire la synthèse, cliquer ici) ont atteint leur apogée au mois de novembre, lorsque les Autorités de Sûreté Nucléaire françaises, anglaises et finlandaises ont publié une déclaration commune sur la conception du contrôle-commande de l’EPR, déclaré dangereux. Réaction instantanée du porte-parole de Sortir du nucléaire : «l’Autorité de sûreté du nucléaire (serait)-elle incompétente , ou pas indépendante ? » Pour lui, le fait que l’EPR soit un « dinosaure » ne fait aucun doute, il s’étonne juste, à ce moment précis, que l’autorité ne l’ai pas diagnostiqué avant… Pour Seck, internaute qui commente l’article, cette réaction de Stéphane Lhomme est «creuse et présivible», preuve qu’il «n’a pas dû participer à beaucoup de projets industriels pour s’alarmer de la sorte»…

Malgré le flegme dont fait preuve Seck, les déboires connus par l’EPR amènent tout de même nos meilleurs chroniqueurs, dont Hervé Nifenecker à s’interroger sur la nécessité d’une réorganisation de la filière nucléaire française : « Si le rattachement pur et simple des services concernés d’EDF à AREVA peut poser des questions difficiles, il serait possible de créer une structure autonome gérée indépendamment de la production et de la direction générale. On pourrait ainsi créer une filiale « grands chantiers » commune à AREVA et EDF  qui aurait comme spécialité la conception et la gestion des grands chantiers comme ceux des réacteurs nucléaires. Elle pourrait aussi faire valoir ses compétences dans le domaine des grands barrages et dans celui des grands champs d éoliennes off shore. »

Le débat est lancé. Et vous qu'en pensez-vous?

35 commentaire(s)
[1]
Commentaire par de foucault
mercredi 06 janvier 2010 09:37
Eolien : on n'a vraiement pas besoin de sociologues pour comprendre ce qui s'est passé surtout lorsque l'on ne veut rien comprendre : trop c'est trop et les enjeux financiers l'emportent sur l'intérêt général comme d'habitude.
Rappelons qu'il y a d'autres énergies renouvables que l'éolien et que les anti-éoliens demandent un moratoire: c'est de l'acharnement que de le refuser.Les arguments sont connus et archi connus ( on peut relire l'artiocle de Jacques Attali sur le sujet ). Alors que le bon sens l'emporte : voilà mes voeux pour 2010 !
[2]
Commentaire par Kent
mercredi 06 janvier 2010 10:18
@ foucault, les enjeux financiers l'emportent sur l'intérêt général.... c'est marrant, ce serait pas le capitalisme et la société de consommation ça? Peut-être serait-il plus intéressant de discuter de cela finalement que du nucléaire et de l'éolien qui sont à même de produire l'un l'autre dans un bouquet énergétique comprenant de même les centrales thermiques, les barrages hydro, le solaire, la biomasse et autres... Pour faire qq chose d'aussi gigantesque (je parle de la plupart de ces energies d'ailleurs, il faut un rendement financier derrière à notre époque, ça c'est certain sinon vous ne trouverez personne pr financer votre centrale, votre parc, votre barrage etc... Je ne vois rien de choquant là dedans. Mais vous vivez ptet pas en France Monsieur Foucault!
[3]
Commentaire par ANTI EOLE
mercredi 06 janvier 2010 19:19
@Kent
Si Foucault ne vit pas en France, il est évident que vous, vous êtes sur une autre planète !!!
Vous avez écrit : “, Il faut un rendement financier derrière à notre époque, voilà qui est certain sinon vous ne trouverez personne pr financer votre centrale…, “
Ce qui est sûr, c’est que si on en reste au discourt énergétique, vous avez entièrement… tort : Il faut que vous compreniez ceci : lorsqu’une éolienne se met à produire sur n’importe quel réseaux (HTB, MT), c’est systématiquement en remplacement d’une autre source de production ! en clair, vu du réseau 400KV, c’est un aléa de consommation !!! Or les autres sources sont : le nuc. pour 80% l’hydro pou 12% le reste en THF. Donc financièrement, lorsqu’une éolienne produit de l’énergie, pour EDF, c’est à perte puisque le prix d’achat du MWh éolien est à 82€ auquel il faut rajouter le transport, les frais de gestion et la marge !!! Et ce, comparativement à toutes les autres sources fiables et crédibles qui sont pour certaines, 3 fois moins chères. Or EDF c’est vous, c’est moi et tous les autres français… Donc, vous trouvez normal de financer des opérations à perte, c’est un peu en contradiction avec vos écrits !!! Vous ne devriez peut-être pas la jouer à l’ironie parce que M. Foucault, lui, à raison !
[4]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 12:09
Quelques commentaires à venir, y compris sur les articles précédents où les commentaires semblent fermés.
1. A propos de l'article de Léa Sarah Goldstein :
"Mais qui est Pro éole ?"
Je répète une nouvelle fois que je ne peux hélas pas répondre à cette question car, bien que je reste le même pro éole sur la toile, j'ai changé de statut.
"Chasse à l'Homme"
Bousculant les anti éoliens "d'ordinaire très organisés", j'ai été la cible (consentie) de ce que vous avez bien fait d'appeler "chasse à l'homme", autrement appelé "lynchage".
Leur échec total, comme sur les autres sujets d'ailleurs, les rend d'autant plus enragés, comme par exemple le récent "anti éole".
[5]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 12:51
Un certain "anti éole" s'est adressé directement à moi (382 réplique) en me posant pleins de questions. J'en ai quelques unes pour lui comme : pourquoi un tel pseudo, à part pour être mon double maléfique ?
D'abord, cher Monsieur, merci de reconnaître que je suis "très pointu" sur le sujet, cela change de tant d'obtus qui encombrent les commentaires.

"Ma formation ?" Quel intérêt ? Je l'ai déjà dit, j'ai beaucoup de diplômes, ceux d'un "honnête homme" mais je suis surtout autodidacte.
Et comme il n'existe pas de formation en ironie ...
"Mes intérêts pour l'éolien" ? Lutter contre les anti éoliens, promouvoir la meilleure énergie renouvelable, respecter nos engagements européens, développer les territoires ... liste non limitative.
"Ma compétence en matière de réseau THT ou de gestion financière ETC ETC ?" Nulle, mais à quoi cela servirait pour ce que je fais et quelle est l'intérêt de cette question ? (On va supposer qu' "anti éole" a, lui, toutes ces compétences).

On vérifiera les compétences auto affirmées de ce Monsieur dans un prochain commentaire.

Car ce qui chagrine ces anti éoliens c'est qu'ils n'arrivent JAMAIS à me prendre en défaut.
[6]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 13:02
Pour "anti éole"
Au premier commentaire après ses auto proclamations de compétence, patatras !
Rappel : 1. "connaissez-vous les différents modes de régulation des reseaux (HTA, HTB, MT...)" ? J'insiste sur "différents modes" selon le réseau.
2. Ici : "vu du réseau 400KV, c’est un aléa"

Alors le béotien que je suis pose la question : y a -t-il finalement un seul réseau ou pleins de réseaux différents, avec des modes de régulation différents ?

Finalement, ce donneur de leçons d'anti éole est un ignare, il ne sait même pas que l'éolien ne se raccorde pas au 400 kV.

Mais au fait quelle sest votre formation, quelles sont vos compétences ?

(à part bien sûr en allégations mensongères, tel un JLB des centrales ).

A propos de JLB, vos questions de formation et de compétence, pour comprendre le 400 kV, s'adressent-elles à un pharmacien ou même à un Polytechnicien, à un académicien, à un EX de l'X ?
[7]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 14:50
@pro eole
Vous êtes bien l’incompétent que j’imaginais…
Je ne vais donc pas débattre avec vous ! Aucun intérêt puisque vous servez plutôt notre cause en désinformant les lecteurs de vos commentaires absurdes!
De qui est désolant, c’est que des pseudos journalistes vous portent aux nues… Bizarre ? Où devrais-je dire : combien ?
Mais comme vous me traitez d’ignare, je vais juste vous répondre sur ce point !
[8]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 15:07
@pro eole
Je n’ai jamais écrit que les éoliennes étaient raccordées sur le 400 KV (en plus, vous ne comprenez pas ce que l'on écrit ou vous ne savez pas lire) mais ce que moi j’écris et que l’on peut lire dans les rapports techniques de RTE, c’est ceci : lorsqu’une éolienne se met à produire, elle substitue l’énergie qu’elle produit à une énergie qui était produite par d’autres producteurs (à moins que votre lampe de chevet ne fonctionne que lorsqu’il y a du vent ????) Or cette autre énergie se repartit en moyenne par 80% de nucléaire, 12% d’hydro-électrique, le reste par les THF. Et ce n’est pas ponctuel et stable !!! La France n’est pas sous un régime d’alizé. Ce qui veut dire qu’en permanence et proportionnellement à la vitesse du vent, des flux d'énergie s’échangent via les reseaux de transport entre éoliennes et autres producteurs. Vous n’êtes pas aussi ignare au point de ne pas comprendre que les “grosses“ centrales sont raccordées sur le réseau THT en 400 KV ou 225 KV. Je vous confirme donc, que l’énergie apportée sur le réseau de distribution par les éoliennes, est bien retranchée sur le réseau THT. Sauf que le MWH nucléaire coûte près de 17 fois moins cher que celui de l’éolien! Nos besoins en énergie primaire sont conséquents (voir le reality-show sur les chaînes françaises lorsqu’elles parlent de la production d'électricité de la Bretagne). Et que, bien sûr, les milliards d’Euros de l’éolien seraient bien mieux utilisés pour des centrales de grosses capacité.
[9]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 15:41
Pour anti éole
Sept lignes pour ne rien dire !
La promesse d'un futur commentaire pour savoir (enfin !) si vous êtes un ignare ou pas.
Que n'avez-vous utilisé le 007 !
Quand on n'est pas un ignare, on le fait savoir tout de suite, non d'un chien.
Quant à ne pas débattre avec moi, tout en prévoyant d'avance un futur commentaire au passage, on me l'a déjà faite et en général les anti ont voulu continuer à exister avant de fuir, sans les oreilles et la queue, un exemple récent au hasard M A Cartier.
Ensuite, comme d'habitude, vos sempiternelles attaques contre les journalistes : sachez que, n'habitant pas un château, je n'ai pas les moyens, moi, de circonvenir des journalistes (ceux du Monde magazine par exemple), j'utilise ma plume (ou mon clavier) et c'est donc ce que j'écris qu'ils portent "aux nues".
Les anti éoliens vouent ma pro se aux gémonies, tant mieux, cela me fait de la pub (même si je n'en ai pas besoin).
Alors, c'est quand que Papy "anti éole" il va nous dire la vérité sur un problème basique : un ou plusieurs réseaux ?
Je précise que lui-même nous a d'abord dit qu'il y en avait plusieurs (ignorants que nous sommes) avant ensuite de nous infliger le fait qu'il n'y en avait qu'un seul.
[10]
Commentaire par proeole
jeudi 07 janvier 2010 15:54
Pour une fois un anti éolien a été rapide et nos réponses se sont croisées.
Voyons la réponse d'"anti éole" :
1. C'est bien ce que je disais, d'avance, les multiples réseaux aux modes de régulation différents que lui-même, LUI-MEME, a évoqué ont disparus et il ne reste que le 400 kV (un peu de 225 aussi) : ce Monsieur évacue toute une partie du raisonnement ... après l'avoir brandi pour nous traiter d'ignares.
La France a le meilleur régime éolien du continent, trois régimes de vent qui permettent, avec un foisonnement, de disposer toujours d'une certaine quantité d'éolien. Cette prévisibilité a été confirmée récemment par RTE.
2. "17 fois le prix", qui dit mieux ? L'éolien est la moins chère des ENR et bientôt la moins chère de toutes les productions électriques : les centrales nucléaires sont en panne, en fin de vie, consomment des énergies fossiles (Uranium), ne servent qu'à chauffer l'eau (30% d'efficacité énergétique), sont uniquement en base (c'est pour cela que tout le laius sur la Bretagne fait bien rigoler, ce qui manque en Bretagne, c'est la pointe).
A propos de "milliards injectés dans des centrales de grosse capacité", la farce de l'EPR devrait vous faire réfléchir.
[11]
Commentaire par PRO EOLE
jeudi 07 janvier 2010 17:17
Cher Charles,
en réponse à votre 384 réplique.
Vous allez rire, je ne peux plus laisser de commentaires sur cette page "réplique".
Contrairement aux anti éoliens, je ne vais pas crier à la censure ou à je ne sais quel complot.
Complot par contre il y a, lorsque Charles m'interroge sur un commentaire d'"anti éole".
Mais bon, ils ont un bon client et je réponds.
Charles, un fidèle aux 100 commentaires, considère que j'ai raison.
Bon, après il replonge dans ses délires (à coup de stupéfiants), il faut être patient avec les anti éoliens, Charles a déjà fait l'effort d'accepter des éoliennes à plus de 30 km.
[12]
Commentaire par linternaute
jeudi 07 janvier 2010 17:40
Est-ce que pro-eole et anti-eole pouraient nous faire le plaisir de prendre contact directement et de continuer leurs querelles en dehors du net ? Elles n'interessent personne.
[13]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 17:54
Deux remarques :
1. Je redonne mon mail (cela doit faire la cinquième fois au moins) : proeole@orange.fr
2. "Cela n'intéresse personne" ? Ah bon : "l'éolien est le sujet préféré de nos lecteurs".
[14]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 18:28
J’ai vu des charlots sur internet, mais je vous accorde le pompon !
1) Je n’évacue rien du tout… N’importe quelle personne s’intéressant à l’éolien commence par regarder comment sont réalisés et interconnectés les différents réseaux entre eux depuis la THT jusqu’à la MT… Il semble que vous ayez sauté une étape (en fait, plusieurs), ensuite pour ceux qui sont crédibles, ils regardent comment ça marche (oui, d’accord… pour vous c’est une autre étape de sautée !) Donc, commencer, avant de faire le chiwawa, à vous renseigner ! OK… c’est technique mais normalement, c’est à la portée de tout le monde.
2) Ensuite vous nous rappelez que la France a le meilleur gisement etc. etc.. FAUX ! c’est du gros pipo ! le meilleur gisement est celui qui est stable ! Il existe et se trouve au milieu de l’Atlantique ! En France, ce n’est pas le cas. Nous sommes dans des régimes de vent perturbés qui obligent les centrales munies de régulations tension (réactif) ou fréquence/puissance, à réagir en permanence. Il suffit de regarder un enregistrement du compteur d’énergie d’une éolienne pour le comprendre !
[15]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 18:30
Suite pour pro éole (pas si pro que ça!)

3) Prévisibilité du vent???? Comment pouvez-vous dire de telles âneries? L’algorithme pour calculer à un endroit donné la pression du vent de façon précise, n’existe pas. S’il existait, même les derniers Cray seraient incapables de traiter cet algorithme dans des temps compatibles avec l’exploitation du réseau électrique ! Donc, on “approximatise“ ! et Le jour ou on dépassera les 1500MW de sécurité théoriquement mis à disposition du réseau (voir le décret sur l’exploitation du réseau électrique Français), se sera le Black out ! Désolé, mais cela devient peut-être un peu compliqué pour vous et pour vous éviter d’ironiser bêtement et donc de vous planter une fois de plus, informez-vous auprès de RTE !
[16]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 18:36
Suite pour Pro Eole

4) Non pas 17 fois (faute de frappe) mais près de 12 fois !!! cela vous interpelle !!! Et bien je vais vous expliquer !
Un EPR à un coût de 3 milliards € pour 1600 MWE installé soit 1,807 millions € / MWE, produisant environ à 90% du temps (son indice de charge) sur une durée opérationnelle de 60 ans !
Une éolienne a un coût de 1.7 million € pour 1 MWE installé produisant environ 23% du temps sur une durée de 20 ans (je suis sceptique sur la durée annoncée, mais admettons).
A production annuelle équivalente, il faudra : 90/23 = 3.91 fois plus de puissance éolienne pour un même rendement annuel ! Comme une éolienne est prévue pour fonctionner 20 ans, et un EPR, 60 ans. Il faut donc 3.91 x 3 = 11.73 fois plus de puissance éolienne pour obtenir ce que produit un EPR. En terme de coût on obtient donc pour un équivalent EPR en éolien : 3 milliards x 11.73 = 35.19 Milliards d’€. En nombre d’éoliennes de 2 MW = 1600/2 x 11.73 = 9 384 éoliennes !!! Super l’éolien … La farce, c’est l’EPR ou l’éolien ???



@l'internaute
Désolé mais devant les idioties à répétitions de pro éole, il est difficile de rester impassible! en même temps il me semble qu'il se dit des choses interressantes!!! Si celà ne vous va pas et bien continuer à payer la CSPE sans rien dire!!! il y a plein de Français qui paye sans rien dire alors...
[17]
Commentaire par PRO EOLE
jeudi 07 janvier 2010 18:44
Pour pro eole

Rectificatif (oui, comme j'ai décidé de ne pas perdre de temps avec vous, du coup, je vais vite et commets quelques boulettes!!!)

Le coût de l'éolien en comparaison d'un EPR est de:
1600 x 11.73 x 1.7 = 31.9 milliards d'€
[18]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 18:57
Pour le 17
Il s'agit bien sûr d'anti éole.

Encore une boulette.
[19]
Commentaire par PRO EOLE
jeudi 07 janvier 2010 19:08
Et vous, pro eole ? seriez-vous capable de reconnaitre vos erreurs ?
[20]
Commentaire par pro eole
jeudi 07 janvier 2010 20:22
Je vous avais dit que c'était un double maléfique, voilà que d'anti il est devenu pro.

Quelles erreurs, au fait ?
[21]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 21:05
@ pro eolien

Quel effet ça fait d'avoir été intelligent quelques secondes ?

Je vous rassure, je reprends vite ma place d'anti!!!

Vous voyez... Vous avez déjà oublié vos (nombreuses ) erreurs!!!
[22]
Commentaire par pro eole le vrai
jeudi 07 janvier 2010 21:23
Dans le commentaire 16 ci dessus, mon double maléfique lui-même le dit :
EPR : 1,8 M d'euros / MW installé, éolien 1,7 M d'euros par MW installé.
L'éolien est donc moins cher que l'EPR.
[23]
Commentaire par ANTI EOLE
jeudi 07 janvier 2010 23:08
@Pro Eole le seul, le vrai, l'Unique !Que dis-je...l'improbable!

Et oui, c'est vrai... le MW nucléaire est plus cher de 1% mais il produit 11.73 fois plus, que le MWE éolien.
Ce n'est pas facile à comprendre, pro Eole... , toutes les galipettes de la syntaxe que vous pourriez faire, ne changera rien!
Enfin, certains décideurs commencent à prendre leurs calculettes!!!

[24]
Commentaire par Louison
vendredi 08 janvier 2010 10:02
Concernant le comparatif des coûts entre EPR et éolien, puis-je vous signaler quelques coûts que vous semblez avoir négligés...

Concernant l'EPR :
- le coût de construction de 3 G€ initialement prévu pour l'EPR finlandais sera à coup sûr dépassé comme le sait n'importe quel lecteur des grands quotidiens nationaux. L'estimation du surcoût (provisionné par Areva et payé in fine par Areva ou les finlandais) est de 2,3 G€ actuellement, donc construction 5,3 G€
- avant de construire, il faut chercher et développer. Quels sont les coûts de R&D directs (payés par Areva) et indirects (payés par le contribuable francais pour la recherche public) ?
- ensuite vous devez mettre du combustible dedans : quels sont les coûts directs (prix d'achat) et indirects (nécessaires à l'Etat pour garantir l'approvisionnement stratégique au Niger) ?
- votre combustible usagé (vos déchets) doit être traité et stocké : quels sont les coûts ?
- vous devez aussi entretenir votre EPR : quels sont les coûts ?
- vous devez ensuite démanteler : quels sont les coûts pour l'industriel et pour l'Etat ?

Concernant l'éolien :
- coût de l'entretien ?
- coût du démantèlement ?

In fine, que devient votre facteur 12 ?

Au delà de l'aspect strictement financier on devrait aussi parler des risques environnementaux à court et long terme des deux sources (en France et au Niger), mais c'est une autre histoire...

Au demeurant, cela vaut-il le coût de débattre avec des gamins pareils ?
[25]
Commentaire par Anti eole
vendredi 08 janvier 2010 11:29
@louison

Cela vaut-il le coût de débattre avec des gamins pareils ? Réponse : oui évidement… Pourquoi ? Tout simplement, parce que, ce genre de débat où certains laissent planer une fausse vérité, a comme conséquences directes de désinformer ! Ce n’est pas acceptable vue les enjeux.

Pour vous répondre côté nucléaire, je vous invite à vous rendre sur ce fil : http://energie.lexpansion.com/articles/Energies-Fossiles/2009/02/Le-debat-avec-Herve-Nifenecker/

Ou H. Nifenecker répond de façon pédagogue aux questions que vous vous posez.

Concernant la partie éolienne, vous occultez également des questions importantes :

- Une éolienne installée en co-visibilité d’une habitation voit celle-ci perdre de sa valeur. Hormis le fait de spoliation que l’on peut chiffrer et qui est certainement plus important que l’on croit, c’est le principe même, que les tribunaux ne prennent pas en compte d’une part et que d’autre part, on puisse simplement en France autoriser ce genre d’agissement.

- Le coût d’entretien est évidemment élevé ! au lieu d’un alternateur et ses composants annexes dans un EPR, vous avez plusieurs milliers de petits alternateurs complexes (à cause da la basse vitesse du rotor) avec une électronique conséquente (pour pouvoir maintenir le 50 Hz), sans parler de la centrale hydraulique pour l’orientation des pales !
Alors oui ! globalement le coût de maintenance de plus de 9000 éoliennes est forcément plus élevé que la maintenance d’un EPR.
[26]
Commentaire par anti eole
vendredi 08 janvier 2010 11:32
@Louison suite

- Quant au coût de démantèlement, si pour le nucléaire, il est inclus directement dans le prix de vente du MWH, pour l’éolien, unitairement, il est faible, soit environ 300 000€/ éolienne ! le nombre fait que ce coût devient 300 000 x 9000 = 2.7 milliard d €.
Eh oui !, cela change tout ! Il n’est pas clairement établi qui payera cette somme… Le promoteur/exploitant ou les collectivités locales, voir le propriétaire ?
Or pour un EPR le coût du démantèlement, c’est 15% du total soit 525 millions € !

In fine, le facteur 12 prendra certainement des pates…

Quand aux considérations environnementales au Niger ou ailleurs… OK avec vous, c’est la raison pour laquelle, il faut rapidement avancer sur les surgénérateurs.

[27]
Commentaire par pro eole
dimanche 10 janvier 2010 11:06
Pour anti éole
Oh vous suppôt de la propagande nucléarisée, vous n'êtes pas sans ignorer que plutôt que d'avancer sur le surgénérateur, nous avons plutôt tendance à reculer.
Même en matière de nucléaire les anti éoliens sont passéistes : plus personne ne parle de surgénérateur
[28]
Commentaire par anti éole
dimanche 10 janvier 2010 12:07
@pro eole

Une fois de plus, vous ne savez pas de quoi on parle…

En France depuis 1974, Le réacteur de Marcoule alimente une partie du Languedoc. Ce réacteur s’appelait Phénix et c’etait un surgénérateur. Il vient d’être arrêté en 2009.

1) Le CEA a lancé les études d’un prototype, le RJH… mise en service 2014.
2) Il vient d’être annoncé les études et réalisation d’un démonstrateur G4 “ Astrid“. Mise en service en 2020 (le grand emprunt fournira la somme de 900 Millions pour les études) .
3) La Russie en a déjà construit et continue à en construire (d’autres pays aussi…)..
4) En tout une vingtaine de pays travaillent sur le sujet, car c’est évidemment l’avenir énergétique du monde qui est concerné.
5) Etc…

Je vous rappelle qu’hormis le fait de produire de l’énergie, ce type de réacteur à un rendement très élevé, qu’ils “brûlent“ les “déchets“ des centrales actuelles, et qu’il consomme près de 100 fois moins de combustible nucléaire que les centrales type REP ou EPR ! (Voir les nombreux fils qui en parlent).

Encore une fois, vous êtes à côté du sujet ! Cela ne doit étonner personne !
[29]
Commentaire par PRO EOLE
dimanche 10 janvier 2010 15:40
Merci de ces précisions :
1. Malgré un lancement en 1974, aucun surgénérateur ne fonctionne actuellement en France : belle réussite !
2. "100 fois moins de combustible" mais des combustibles quand même (relire ce qu'en dit Louison).
[30]
Commentaire par anti eole
dimanche 10 janvier 2010 20:57
@pro eole

Décidément, vous ne comprenez pas grand chose!!!

Phenix est arrivé en fin de vie et la france lance 2 projets de RNR !
Informez vous!! vous etes sur un site ou il n'y a pas beaucoup de lecteur... ce n'est pas une raison pour dire des idioties!

[31]
Commentaire par pro eole
lundi 11 janvier 2010 08:25
Il faut répéter pour certains "durs de la feuille"

Aujourd'hui, entre la "fin de vie" de l'un et l'état de "projet" des autres, il n'y a rien du tout.

La France n'a donc pas de surgénérateur, acceptez-le enfin.
[32]
Commentaire par pro eole
mercredi 20 janvier 2010 10:13
Tiens les anti éoliens ont disparus.

Il est donc temps pour moi d'aller "libérer" d'autres espaces.
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Commentaire par g.jacquin
jeudi 21 janvier 2010 09:50
Tel Don Quichotte, vous allez "libérer" !!!! Mais êtes-vous sûr que ce ne soit pas l'inverse ?
[34]
Commentaire par PRO EOLE
jeudi 21 janvier 2010 22:08
Plus d'un mois d'échanges passionnés.
Un calme plat (pas de vent ?) depuis plus d'une semaine.
Et il suffit que je souligne ce dernier fait pour qu'un nouveau contributeur, G Jacquin (va-t-il nous rendre "agoraphobes" ?), qu'on n'a jamais rencontré dans ces plus de X centaines de commentaires, se précipite pour répondre.
L'auteure a raison, les anti éoliens sont très organisés, le seul problème, je me répète, c'est qu'ils ne savent pas quoi faire.

Moi je sais, je vais aussi aller mettre mon grain de sel sur la Place d'Athènes.
[35]
Commentaire par g.jacquin
vendredi 22 janvier 2010 10:03
Si la clarté de votre syntaxe se rapporte à votre... pertinence dans les arguments énoncés, pour le coup, allez sur toutes les autres places et autres sites que vous voulez... vous serez toujours le bienvenu!!!
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