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Léa-Sarah Goldstein, journaliste, collabore à "la chaîne Energie".Léa-Sarah Goldstein a 26 ans. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures au Lycée Paul Valéry de Paris, puis,...

Le design au secours du climat


jeudi 24 décembre 2009

La BEI-Teesside sort tout droit d'un James Bond. Qu'abrite-t-elle? Une ogive nucléaire? Non, une centrale biomasse d'un nouveau genre, à la croisée des chemins de la science et du design...


L' étrange volcan des berges de la rivière Tees

Le designer londonien Thomas Heatherwick vient de dévoiler les plans de la future centrale biomasse des rives de la rivière Tees. Appelée BEI-Teesside, cette centrale devrait fournir de l’énergie à près de 50 000 foyers, et réduire les émissions de CO2 de 80 % par rapport à une centrale à charbon (très répandues en Angleterre) ou une centrale thermique. La BEI-Teesside produira de l’énergie avec des résidus de palme (palm kernel shell), acheminés directement par bateaux. A l’intérieur, elle hébergera des bureaux, un centre culturel destiné aux visiteurs et surtout, un centre éducatif sur les énergies renouvelables. Véritable symbole d’une ère nouvelle dans la construction industrielle, ce volcan sera recouvert de plantes, pour offrir un habitat adéquat à une faune qui souffre de l’aridité locale. Une centrale-œuvre d’art qui contribuera, c’est ce qu’espère Thomas Heatherwick, à redynamiser cette friche industrielle : «Au cours des dernières décennies nous avons négligé l'apport culturel que des infrastructures industrielles peuvent apporter à notre société. La production d'électricité est aujourd'hui l'un des domaines les plus soumis au débat dans la sphère politique. Avec l'urbanisation croissante et la construction de centrales au niveau local, nous devons trouver de nouvelles façons d'intégrer ces bâtiments dans nos vies, pour les rendre utiles à la société».

Via Deezen et Inhabitat

Treehugger :

Climat : à qui revient le bonnet d'âne?


L’agence de presse AP(Associated Press) a récemment conçu une carte interactive, très didactique, qui recense les bons et les mauvais élèves climatiques. Pour connaître le profil d’un état, il suffit de cliquer sur le planisphère pour obtenir les données relatives à ses émissions de Co2. En outre, cette carte donne, dans leurs grandes lignes, la nature des engagements pris par chaque pays pour être plus respectueux de l’environnement, et propose une analyse des tendances à venir.

Plus d'infos, le site Treehugger




A chacun son éolienne


La société américaine OWC (Other World Computing) est devenue le premier opérateur de centre de données à être alimenté exclusivement par de l’énergie renouvelable, grâce à l'implantation d'une éolienne de 39 mètres sur son site. Cette turbine sera censée produire 1.250.000 kWh par an pendant 20 ans, soit plus du double des besoins des installations de l’entreprise. Le surplus devrait ensuite être revendu aux fournisseurs d’énergie des collectivités locales environnantes.

En savoir plus, Ecofriend








Economiser de l’énergie en cultivant son jardin


Les arbres, grâce à la photosynthèse, stockent naturellement le CO2. En 2010, ces mêmes arbres pourront également produire de l’électricité. C’est en tout cas le pari que s’est lancé le designer industriel Mathew Seibert, en créant un arbre solaire artificiel capable de résister à toutes les intempéries  et destiné à alléger la facture énergétique des particuliers. Haut de 15 à 20 mètres, le Solar Tree capte directement  les rayons du soleil sur ses feuilles photovoltaïques qui sont également, grâce à un

système de rotation, de petites turbines éoliennes. L’énergie ainsi produite est dirigée vers la base de l’arbre par un procédé d’induction, puis stockée dans une batterie, elle-même surveillée par un compteur (interne). La batterie transforme l’énergie en courant électrique, qui est acheminé par un câble jusqu’au lieu d’habitation. Seul hic, le designer ne dit pas combien de KW cet arbre peut produire. A suivre..


Via Ecofriend et Solarfeeds









ItHouse, le logement durable clé-en-main


L’architecte Taalman Koch vient de dévoiler sa nouvelle création, une maison passive surnommée ItHouse. Cette maison, dont l’assemblage est entièrement réalisé grâce à des éléments fabriqués hors du site d’implantation, a vocation à réduire les déchets de construction. Grâce à ses lignes épurées, la ItHouse, devrait parfaitement s’intégrer dans la campagne environnante, et ce même dans les lieux les plus isolés. Alimentée en électricité et en chauffage par des panneaux solaires photovoltaïques et thermiques, cette maison-camouflage ne nécessite, en plus, aucun raccord avec le réseau électrique public (off-grid).

Voir plus de photos, le site G-Living



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