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Le climat en France : plus de pluies en hiver, plus de sécheresses en été


lundi 02 décembre 2013

Des projections climatiques d'une précision inégalée - à 12 km près- permettent des prévisions pour les décennies à venir dans toute l'Europe, et notamment en France. Réchauffement climatique confirmé...


Une équipe internationale impliquant notamment le CNRS, Météo-France et le CEA, a réalisé un ensemble de projections climatiques sur toute l'Europe d'une résolution sans précédent (12 km), en affinant les simulations globales réalisées pour le 5e rapport du GIEC.

Selon le CNRS, qui présente ce projet Euro-Cordex, les premières analyses confirment un accroissement sensible de la fréquence des événements extrêmes : pluies intenses, vagues de chaleur et périodes de sécheresses.

Ces nouvelles simulations confirment les projections présentées en septembre dernier pour la planète tout en donnant une vision beaucoup plus précise sur l'Europe. Elles prévoient une hausse des températures en Europe de 1°C à 5°C d'ici la fin du XXIe siècle, avec des différences d'une région et d'une saison à une autre. L'Europe du Sud devrait subir un réchauffement beaucoup plus rapide que l'Europe du Nord en été, et le réchauffement hivernal serait plus rapide sur l'Est et le Nord de l'Europe. Les précipitations devraient être plus fortes sur le Nord de l'Europe et plus faibles sur le Sud.
Des périodes sèches plus longues et des vagues de chaleur plus fréquentes sont annoncées.

La France quant à elle a un futur contrasté avec une augmentation marquée et généralisée des précipitations en hiver, ainsi qu'une augmentation des périodes sèches en été, particulièrement dans sa partie méridionale. Les simulations de haute résolution permettent de représenter des phénomènes comme les précipitations intenses sur les massifs montagneux et en Corse.

La grande précision obtenue (12 km) permet d'obtenir une meilleure information pour les futures études sur l'adaptation au changement climatique en Europe. Il est d'ores et déjà envisagé d'étudier les impacts du changement climatique sur la qualité de l'air et sur d'autres secteurs clés de l'économie, comme l'énergie et l'agriculture.

Les modèles globaux de climat sont utilisés pour produire des projections climatiques à l'échelle des continents comme celles présentées en septembre dernier dans le premier volume du 5e rapport du GIEC. Mais, compte tenu de la puissance actuelle des supercalculateurs, leur résolution reste limitée : de 100 à 200 km, ce qui ne permet pas de décrire des phénomènes se déroulant aux échelles kilométriques, comme les pluies torrentielles d'automne ou les épisodes de vents forts, ni ce qui se passe à proximité des côtes ou des reliefs. Utiliser des modèles régionaux du climat permet d'augmenter la résolution.
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4 commentaire(s)
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Commentaire par Monnier
mardi 03 décembre 2013 12:23
Bavardage stérile -- On peut réduire la maille des modèles informatiques du climat ... le problème, c'est qu'ils ne correspondent pas à la réalité. --- Par exemple : - http://judithcurry.com/2013/10/30/implications-for-climate-models-of-their-disagreement-with-observations/. --- Et l'auteur(e) n'est pas n'importe qui ! --- Les média français feraient bien de s'informer un peu mieux plutôt que de répéter entre-eux les mêmes âneries. --- (Un animal pourtant plus intelligent que de nombreux bavards sur le "réchauffement anthropique".)
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Commentaire par Gépé001
mardi 03 décembre 2013 16:00
Bavardage stérile--Les écologistes devraient aborder d'autres domaines que le climat;ça eu payé,mais ça paie plus;il y a l'aspect économique beaucoup plus vital,comme par exemple établir une relation entre le chomage et l'énergie,entre le cout du travail et le prix de l'énergie.
[3]
Commentaire par Gépé001
mardi 03 décembre 2013 16:28
Le climat,c'est dans 100 ans;la fin du pétrole,dans 50 ans;la pollution due au charbon,dans 10 ou 20 ans;le chomage,c'est aujourd'hui.
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Commentaire par ced
mardi 03 décembre 2013 18:54
"La France quant à elle a un futur contrasté avec une augmentation marquée et généralisée des précipitations en hiver" M'oui. Exactement le contraire d'il y a quelques années, lorsque les hivers étaient plus doux et moins neigeux. Bref, les modèles s'adaptent à le météo ou au moins aux dernières saisons. A-t-on vraiment besoin de coûteux modèles informatiques pour nous annoncer le temps de l'an dernier comme le modèle de dans 100 ans ?